En parlant de l'équipe de France de football, Georges Frêche a affirmé que "Dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls (...). J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine."
Alors que ses propos ont été jugés scandaleux par la quasi totalité de la classe politique française, le très dérangé Georges Frêche se défend en affirmant qu'il était sincère et qu'il défendait les "Blacks"!
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Georges Frêche refuse de s'excuser pour ses propos sur les "Blacks" de l'équipe de France de football
Il ne s'agit pas du tout de s'excuser, comme la dernière fois sur les harkis. Là, il s'agit d'interprétations [de mes propos] qui sont totalement étrangères à leur signification exacte et à l'évidence [des propos] mal exprimés", a déclaré, jeudi 16 novembre, Georges Frêche lors d'une conférence de presse.
Le journal Midi libre a rapporté dans son édition de jeudi les propos du président du conseil régional du Languedoc-Roussillon, sur l'équipe de France de football :"Dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls (...). J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine."
Ces propos ont été tenus mardi soir par le président socialiste de la communauté d'agglomération de Montpellier lors d'un conseil de cette instance. Il commentait les mauvais résultats enregistrés le week-end précédent par les équipes de rugby et de handball de Montpellier, financées par l'agglomération. Cette dernière a indiqué qu'"effectivement, à peu de choses près, M. Frêche avait bien tenu ces propos". Les paroles du président du conseil régional du Languedoc-Roussillon ont provoqué un véritable tollé. Avant même que M. Frêche refuse de s'excuser, l'Elysée réagissait. "La République garantit l'égalité des citoyens, sans distinction d'origine ou de religion", a déclaré Jacques Chirac dans un communiqué publié en fin d'après-midi, qui a condamné "avec la plus grande fermeté" les propos de M. Frêche.
"UNE RENGAINE RACISTE"
Au Parti socialiste, ces paroles ne sont pas non plus passées inaperçues, surtout de la part d'un homme qui a déjà fait parler de lui pour avoir qualifié les harkis de "sous-hommes" en février 2006. Ce qui avait valu à M. Frêche, qui doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Montpellier le 30 novembre, d'être suspendu pendant deux ans des instances du parti en mai dernier.
Le numéro un socialiste, François Hollande, a condamné "de la manière la plus ferme qui soit" les paroles de l'ancien député, en lui demandant "de s'en expliquer immédiatement". Le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a pour sa part jugé que ces propos étaient "indignes d'un socialiste".
Plusieurs responsables socialistes ont estimé que M. Frêche "n'avait plus rien à faire au PS", tels le maire de Paris, Bertrand Delanoë, les députés européens Benoît Hamon, Harlem Désir, Adeline Hazan, ainsi que le Mouvement des jeunes socialistes. Claude Bartolone et Jean-Luc Mélenchon ont dénoncé pour l'un "une rengaine raciste dont Jean-Marie Le Pen avait jusqu'ici le triste monopole", pour l'autre "une récidive raciste" .
source : Le Monde
Alors que ses propos ont été jugés scandaleux par la quasi totalité de la classe politique française, le très dérangé Georges Frêche se défend en affirmant qu'il était sincère et qu'il défendait les "Blacks"!
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Georges Frêche refuse de s'excuser pour ses propos sur les "Blacks" de l'équipe de France de football
Il ne s'agit pas du tout de s'excuser, comme la dernière fois sur les harkis. Là, il s'agit d'interprétations [de mes propos] qui sont totalement étrangères à leur signification exacte et à l'évidence [des propos] mal exprimés", a déclaré, jeudi 16 novembre, Georges Frêche lors d'une conférence de presse.
Le journal Midi libre a rapporté dans son édition de jeudi les propos du président du conseil régional du Languedoc-Roussillon, sur l'équipe de France de football :"Dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les Blancs sont nuls (...). J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine."
Ces propos ont été tenus mardi soir par le président socialiste de la communauté d'agglomération de Montpellier lors d'un conseil de cette instance. Il commentait les mauvais résultats enregistrés le week-end précédent par les équipes de rugby et de handball de Montpellier, financées par l'agglomération. Cette dernière a indiqué qu'"effectivement, à peu de choses près, M. Frêche avait bien tenu ces propos". Les paroles du président du conseil régional du Languedoc-Roussillon ont provoqué un véritable tollé. Avant même que M. Frêche refuse de s'excuser, l'Elysée réagissait. "La République garantit l'égalité des citoyens, sans distinction d'origine ou de religion", a déclaré Jacques Chirac dans un communiqué publié en fin d'après-midi, qui a condamné "avec la plus grande fermeté" les propos de M. Frêche.
"UNE RENGAINE RACISTE"
Au Parti socialiste, ces paroles ne sont pas non plus passées inaperçues, surtout de la part d'un homme qui a déjà fait parler de lui pour avoir qualifié les harkis de "sous-hommes" en février 2006. Ce qui avait valu à M. Frêche, qui doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Montpellier le 30 novembre, d'être suspendu pendant deux ans des instances du parti en mai dernier.
Le numéro un socialiste, François Hollande, a condamné "de la manière la plus ferme qui soit" les paroles de l'ancien député, en lui demandant "de s'en expliquer immédiatement". Le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a pour sa part jugé que ces propos étaient "indignes d'un socialiste".
Plusieurs responsables socialistes ont estimé que M. Frêche "n'avait plus rien à faire au PS", tels le maire de Paris, Bertrand Delanoë, les députés européens Benoît Hamon, Harlem Désir, Adeline Hazan, ainsi que le Mouvement des jeunes socialistes. Claude Bartolone et Jean-Luc Mélenchon ont dénoncé pour l'un "une rengaine raciste dont Jean-Marie Le Pen avait jusqu'ici le triste monopole", pour l'autre "une récidive raciste" .
source : Le Monde
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