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ALGÉRIE: Panique dans le sérail

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  • ALGÉRIE: Panique dans le sérail

    Panique ! Le gouvernement reconnaît la «gravité» de la situation économique du pays, causée par la chute des prix du pétrole. «La surveillance du marché international des hydrocarbures démontre une dégringolade des prix qui risque de durer.

    Cela engendrera un grand amenuisement des ressources budgétaires et impactera négativement sur les équilibres interne et externe du pays», écrit le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une note adressée, jeudi 25 décembre, aux ministres, aux walis et au directeur général de la Fonction publique.

    Estimant, que le pays «dispose de capacités lui permettant d’affronter un tel scénario», le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, affirme toutefois, que la situation exige «un comportement ferme et audacieux en matière des dépenses publiques». «Il faut que les membres du gouvernement adoptent impérativement ces décisions et fassent preuve d’une discipline gouvernementale cohérente», ajoute-t-il, avant d’énumérer toutes les mesures prises pour réduire certaines dépenses publiques.

    Ainsi, concernant les dépenses de gestion, le Premier ministre demande le gel des nouveaux recrutements, dans la limite des postes budgétaires disponibles, et ce, avec le recours, après accord du Premier ministère, à l’organisation des concours. «Il faut préférer, dans la mesure du possible, la redistribution des postes budgétaires existants», lit-on dans cette instruction, dont nous avons obtenu une copie. Abdelmalek Sellal demande également la limitation des déplacements à l’étranger qui ne devrait être maintenu que pour «les cas de représentations majeures».

    Toujours pour rationaliser les dépenses, le gouvernement exige aussi «la réduction des prises en charge des délégations étrangères en visite en Algérie, la limitation de l’organisation des rencontres et colloques ainsi que la création d’entreprises publiques à caractère administratif». S’agissant des dépenses d’équipement, le Premier ministère dresse sept mesures visant à réduire la consommation des budgets. Selon l’instruction de Sellal, la priorité devrait être accordée au parachèvement des projets en cours d’exécution.

    Pour les nouveaux projets, le gouvernement décide de revoir sa politique. Il donne des instructions pour favoriser les projets à caractère social. Adelmalek Sellal demande aussi l’élimination des projets à caractère commercial et exigent, pour les promoteurs, d’utiliser les produits locaux et d’impliquer les entreprises nationales dans la réalisation des projets.

    Chercher de nouvelles recettes

    Afin de combler le déficit dû à la baisse des prix de l’or noir, le gouvernement tentent de chercher de nouvelles recettes. La solution préconisée pour améliorer les ressources financières est de fournir davantage d’efforts pour le recouvrement de la fiscalité ordinaire, l’intégration du secteur informel dans l’activité officielle, l’amélioration du recouvrement des différentes taxes et l’augmentation de la cadence d’exploration des hydrocarbures en vue de leur exploitation, y compris les énergies non conventionnelles. Concernant le financement de l’économie, l’Exécutif décide de changer de cap.

    Il veut d’abord mobiliser les banques et les institutions financières pour participer au financement de la machine économique. La même instruction prévoit aussi le développement du marché des capitaux pour substituer au budget de l’Etat dans le financement de l’économie. Parmi les décisions prises aussi, il y a celles relatives au développement des réseaux bancaires et l’activation de la réforme de ce secteur.

    Le gouvernement, lit-on dans le même document, décide de renforcer le contrôle sur le commerce extérieur et de lutter contre le transfert illégal de la devise, l’élaboration des dispositions encourageantes pour les investissements et les exportations. «Il faut aussi mettre en place une nomenclature des produits de consommation pour limiter les importations», ajoute-t-on. Par ailleurs, le Premier ministre recommande le renforcement du contrôle et la diversification de l’économie nationale hors hydrocarbures

    EL watan

  • #2
    c'est toujours comme ça...c'est quand il y a plus d'argent qu'on essai de faire des economie ...
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      Aux dernières nouvelles du 26 déc 2014, le ministre saoudien menace de faire baisser le prix du baril de pétrole à 20 $.
      La guerre du pétrole porte donc sur les parts de marché que les uns essaient de garder et que d autres veulent grignoter. On passera alors d une ère ou le cartel décidait du prix du baril ( monopole de production, quotas) à une ère de concurrence sur des parts de marché: le pétrole restera donc bon marché sur une longue période ( probablement des années)
      Dernière modification par upup, 27 décembre 2014, 19h13.

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      • #4
        Il y a pas de panique, ils savent tous que ça va arriver un jour et plus durement.
        La seule panique; quand le peuple lui est retirée des largesses.
        Dernière modification par humani, 27 décembre 2014, 19h44.

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        • #5
          Si on prend une feuille et un crayon et on fait les calculs on trouve que l’Algérie a les moyens financiers qui lui permettent de mener des reformes étalées sur plusieurs années (pour les rendre moins douloureux)..
          En fait, indépendamment des prix du pétrole, la question qui se pose c'est: vont-ils reformer? je pense que c'est une bonne occasion de le faire maintenant (même si les prix du pétrole remontent)..en tout cas,c'est mieux que de le faire dans 10 ans...Après, la question qui se pose c'est: qui va le faite et comment il va le faire?

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          • #6
            C'est l'occasion de réformer sachant que tout le monde est au courant de la chute des prix de pétrole , on est préparé d'accepter la situation nouvelle ,il suffit de vulgariser les mesures qui seront étalées dans le temps

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            • #7
              La question qui se pose est : l'état reprendra t-il sa souveraineté face aux barons, qui ont fait du marché algérien une jungle sans loi, un lieu de blanchiment et de spéculation. Quand les caisses étaient pleines et que le pays entier était à reconstruire tout le monde se cachait derrière l'urgence et la facilité de la construction clé en main par les étrangers de notre infrastructure. maintenant que le chantiers se feront de plus en plus rares, que vont t-ils faire, nos chefs de chantiers en costards ...

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              • #8
                «Tant que le pays dépend des exportations des hydrocarbures, l'économie nationale est en danger. Imaginez un seul instant la baisse des prix du pétrole ou autre réduction des exportations des hydrocarbures pour une raison ou une autre, on ne trouvera même pas de quoi répondre aux besoins des travailleurs algériens»
                Dr Benbitour, Novembre 2011 in l'expression
                وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                • #9
                  Si je suis de mauvaise de foi je dirai que tout le parle de panique afin de dire un peu plus tard : regardez nous avons réussi à survivre à la crise.

                  Alors que l'Algérie dispo de réserves importantes qui lui permettront de mener des réformes à moyen de terme.
                  de plus, cela m'étonnerait que les prix du baril reste bas très longtemps.
                  les annonces actuels font partie d'un jeu de spéculation qui ne durera pas longtemps.

                  l'Arabie saoudite n'a aucun intérêt à dire, ok, je ferai baisser les les prix à tel date. si elle bluffe, elle le fera jusqu'au bout, puis elle se ravisera sans prévenir.

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                  • #10
                    Austerité dites vous ?

                    L'auteure estime qu'il n'est pas suffisant de trouver des solutions pour l'avenir, de revoir sa copie et de travailler autrement, elle estime primordial de demander des comptes au sujet de l'argent dilapidé depuis quelques décennies.


                    قلتم تقشف؟!

                    قال الوزير الأول عبد المالك سلال معلقا على إجراءات التقشف التي أمر رئيس الجمهورية باتخاذها لمواجهة أزمة مالية على الأبواب، بسبب انهيار أسعار النفط “من الآن فصاعدا سنحاسب على كل دينار، وعلينا تعلم الدروس”.
                    استفاقة متأخرة جدا جدا يا معالي الوزير الأول. وما نفع الدروس الآن، بعد كل سنوات التبذير وصرف أموال الجزائريين على المشاريع الوهمية، وعلى المهرجانات الثقافية وعلى رقصات خليدة وبعدها نادية لعبيدي.
                    لا نريد من محاسبة من الآن فصاعدا وإنما محاسبة بأثر رجعي، وعلى كل دينار صرف على “الجزائر عاصمة الثقافة العربية”، وسنة الجزائر في باريس، وعلى تلمسان والآن قسنطينة. ونحاسب على الفاتورة الخيالية التي كلفها الطريق السيار وعلى صفقات الشركات المكلفة بتسيير المياه والميترو وعلى فاتورة استيراد المواد الاستهلاكية التي لسنا بحاجة إليها، وعلى صفقات البطاطا والقمح الفاسد وعلى صفقات الجوية الجزائرية، وعلى ملف سوناطراك وما نهب منها من أموال، وعلى مؤسسة النقل البحري وعلى رونو الجزائر، وعلى فواتير العلاج في الخارج، وفاتورة الأدوية التي غالبا ما تنتهي في المزابل، وعرقلة مشاريع صيدال من أجل إبقاء سوق الأدوية مطية لبعض النافذين لنهب المال وكسر أنف الاقتصاد الوطني.
                    وعلى ذكر الأدوية، لنحاسب أيضا على صفقة أمصال التلقيح ضد أنفلونزا الخنازير التي خسرنا فيها قرابة الـ900 مليون دولار، ذهبت نسبة منها إلى جيوب المشرفين على الصفقة. لنحاسب على ملفات الفساد المعروضة أمام العدالة وتلك التي عرقلت عملية التحقيق فيها وتم حل الهيئة المكلفة بذلك!؟
                    كم مرة حذّر الخبراء الوطنيون والأجانب من مغبة التسيير الجزافي لاقتصاد البلاد، ومن مخطط الهدم الذي يستهدف الفلاحة والسياحة والصناعات بشتى أنواعها في الجزائر، وفتح البلاد كلها سوقا للمنتوجات الصينية والفرنسية وكل الجنسيات؟
                    كم حذروا من الاستيراد العشرائي وفاتورة الغذاء التي ما انفكت ترتفع وتتنوع وارداتها؟ لكن لا أحد اهتم لأن الكل كان مستفيدا، ومع كل صفقة استيراد هناك صفقة فساد، إلى أن عم الفساد الجميع واستفاد الجميع من سياسة اللاحساب واللامراقبة التي خلفت طبقة واسعة من مصاصي الدماء.
                    لا يا معالي الوزير! لن تحاسب من الآن فصاعدا، وإن كنت سياسيا حكيما ومسيرا كفؤاً ورجل دولة و”قادر على شقاك” مثلما يقول المثل الشعبي، حاسب على هذه الملفات ولا بأس أن نتعظ من الدروس للمستقبل.
                    من السهل تسيير الصفقات العمومية عندما تكون مداخيل النفط بالملايير، أما الآن فالجميع أمام مسؤولياته، فلم يعد الوقت للتجول عبر الولايات وتوزيع المشاريع والوعود في محاولة بائسة لشراء السلم المدني الذي لم يتحقق، وكل ما تحقق هو خلق مجتمع متواكل، الكل ينتظر نصيبه من كرم الحكومة. وها هي الحكومة تقف اليوم أمام حقيقتها وأمام فضائح التبذير والفساد وأمام عجزها عن لملمة أشلاء اقتصاد عاجز.
                    منذ أيام قيل إن الدولة ستوزع على الشباب أراض فلاحية للخروج من الاعتماد على النفط. وعن أي أراض فلاحية تتكلمون؟ عن تلك التي أكلها الإسمنت؟ وعن أي شباب تتكلمون؟ عن ذلك الذي يحلم بالحرڤة؟ أم عن الذي لا يفكر إلا في الكسب السهل والعيشة الرغدة بدون أي مجهود؟ هذه هي الصورة النمطية اليوم للشباب الجزائري.
                    أما عن الفلاحة، فقد ساعدت سياسة الاستيراد العشوائية على تدمير الفلاحة بالاعتماد على استيراد مواد غذائية من خضر وفواكه بأسعار تنافس أسعار المنتوج المحلي مما يؤدي إلى إلحاق خسائر بالفلاح الجزائري ويضطر في نهاية الأمر إلى التخلي عن إنتاج سلعته التي كسدت في السوق قبل أن يطلّق نهائيا الفلاحة ويترك السوق مفتوحة أمام السلع المستوردة، ومن ثم يفرض المستوردون أسعارهم على السوق، وهكذا انهارت الفلاحة، وهكذا اختفت منتوجات فلاحية جزائرية من موائد الجزائريين. وهكذا تحولنا إلى سوق لكل فضلات البلدان الأخرى، وهكذا ارتفعت فاتورة الاستيراد.
                    من المهم أن نحاسب والأهم منه أن نضع مشاريع اقتصادية حقيقية لإحياء الفلاحة، وإحياء السياحة والصناعة الجزائرية ووقف استيراد الكماليات وأغذية الكلاب والقطط. فقد طغت على الأسواق سلع تصيب الجزائري الغيور على بلاده بالسكتة القلبية. فقد صرنا نستورد حتى “النشاشف وحبال الغسيل” ولا أتكلم عن السلمون المدخن والكافيار؟!


                    حدة حزام

                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      @cne
                      Quand j'ai parlé de reformes, j'entendais par là toutes les mesures nécessaires pour améliorer la situation (y compris le point que tu as soulevé).
                      Il y a un truc dont plusieurs économistes algeriens ont parlé et critiqué: c'est les fameux plans de relance qui coutent beaucoup aux finances publiques...bon, la célèbre théorie économique de Keynes on la connait: '' les plans de relance qui s'effectuent via des investissements publiques lourds permettent une augmentation de l'activité économique et une réduction du chômage ''..le problème c'est que dans certains cas ca ne marche pas, car il y a pas un tissu d'entreprises spécialisées locale pour capter cet argent et profiter de l'opportunité...c'est ce qui se passe dans le cas algérien.
                      un autre probleme, c'est les subventions...avec la raréfaction des ressources, il faut diminuer petit à petit les subventions et aller vers des aides ciblées aux plus faibles.

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                      • #12
                        l'arabie ne fait que parler car les usa n'accepteront jamais que le baril baisse a 20 dollars. vous pensez que les saoudiens tiendront tête aux américains ? ils sont a leur solde .

                        si le baril baisse a 20 dollars c'est des centaines de milliers d'emplois menacés aux usa et surtout des milliers de puits de pétrole et gaz de schiste qui devront fermer. les usa ont atteint 5% grâce nottamment a leur indépendance au gaz et pétrole étranger et vous pensez vraiment qu'ils vont laisser ces saoudiens leur casser leur belle croissance ?

                        par contre cette baisse des prix va pousser les opérateurs du gaz et pétrole de schiste a rechercher des procédés moins couteux.je vous parie que d'ici 5 ans les couts de développement seront au moins divisés par 2.....et relancer toute cette industrie.

                        l'algérie a tout intêret a investir dans ce domaine .

                        je pense que le brent va rester vers 60 dollars pendant 6 mois puis ensuite remonter vers 75/80 dollars et le rester assez longtemps car c'est le juste prix qui arrange tout le monde puis remonter a 100 dollars quand on sortira de la crise économique mondiale (chine europe surtout)

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                        • #13
                          esperant de tout coeur un baril à 35 ,40 dollars , personnelemnt je n'ai pas profiter de cette embellie pire encore il est impossible pour moi d'aquérire un bien immobilier ne serais ce qu' un deux pièces , ce qui doivent se lamenter se sont ces barons de ce régime corrompu , alors encore une fois vivement le baril à 35 dllars , je pourrai acheter mon reve .
                          Faute de grives , nous mangeons des Merles

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                          • #14
                            Commencer par baisser les remunerations des Cadres de la Nation.

                            r plus de justice sociale, le gouvernement devrait commencer par baisser les primes et rémunérations des Ministres et des parlementaire et veiller a ce chacun paye son impôt en fonction de ses revenus réels et selon son train de vie.

                            Plus de justice sociale et fiscale d'abord !!!!!!
                            Le Sage

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