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Le voleur était sur la photo de famille

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  • Le voleur était sur la photo de famille

    Des touristes victimes d'un vol à l'astuce alors qu'elle se prenait en photo le 19 décembre dernier à Genève a eu la présence d'esprit de visionner les clichés. Repéré sur l'un d'eux, le malfrat a pu être arrêté.

    C'est lors du dépôt de la plainte que la famille a songé à regarder plus attentivement les photos prises précédemment. Sur l'une d'elle, en arrière-plan, figurait le voleur présumé. Son signalement a été diffusé le jour même au personnel policier.

    Le 25 décembre, en milieu d'après-midi, des inspecteurs effectuaient une patrouille sur le quai Gustave-Ador. Ils y ont aperçu et reconnu l'individu signalé le 19. A la vue des inspecteurs, ce suspect a fait demi-tour et s'est enfui au moyen d'un cycle.

    En fin de journée, près de la gare Cornavin, les policiers ont revu l'intéressé et il a été interpellé, porteur de plus de 3000 francs suisses. Cet Algérien de 29 ans a refusé de donner une quelconque explication sur la provenance de cet argent et s'est emporté.
    20 minutes

  • #2
    Cet Algérien de 29 ans a refusé........................................... et s'est emporté.
    c'est bien lui
    Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

    Commentaire


    • #3
      @Scootie


      DÉLINQUANCE — Dans le canton de Genève , près de 400 Maghrébins sans papiers sont régulièrement arrêtés par la police. Et ils ne sont pas refoulables.

      Qui sont ces délinquants? Leur moyenne d’âge se situe entre 20 et 35?ans. Les deux individus de 22 et 25?ans interpellés quelques heures après l’agression de Chêne-Bourg sont bien connus des services de police avec, à leur actif, plus de 20 inscriptions au casier judiciaire depuis 2005. Parmi ce noyau de 380?personnes recensées par la police comme les auteurs de la criminalité de rue, certains se prétendent Algériens mais sont probablement Marocains. «C’est courant. Cette population qui, lorsqu’elle est arrêtée est bien entendu dépourvue de papiers d’identité, ne donne pas souvent sa véritable nationalité, constate Jean Sanchez, chef de la police adjoint. La plupart sont Algériens mais se prétendent Irakiens, Palestiniens ou Libyens. Ils ne sont donc pas expulsables parce ces pays sont en guerre. Ils peuvent aussi être d’autres nationalités et se dire Algériens car les accords de réadmission avec ce pays ne sont pas respectés.» Cette population criminogène vit dans des squats, des abris de protection civile, parfois des petites pensions.

      Leurs forfaits? Cela va du vol à la tire au cambriolage, en passant par le vol à l’arraché, le trafic de haschisch et les brigandages. Une première vague est arrivée dans les années 1990. En 2006, la police genevoise a recensé de nouveaux arrivants, plus violents, certains sous l’emprise de médicaments, de drogue et/ou d’alcool. «Ces personnes rigolent des peines qui leur sont infligées, ajoute Jean Sanchez. Ils n’hésitent pas à menacer les policiers qui les arrêtent, de même que leurs victimes.»

      Que peut faire la police? Et la justice? Les arrêter évidemment, quand ils commettent un délit. Problème: lorsqu’ils ont purgé leur peine, ils sont «remis à la rue», faute de pouvoir être refoulés dans leur pays. L’introduction des jours-amendes et du nouveau Code de procédure pénale en janvier 2011 n’a rien arrangé puisque, sur des délits mineurs, ils ne sont pas mis en détention immédiate, quand bien même la procédure se poursuit. «On a désarmé la justice depuis 2007, notamment en supprimant les expulsions judiciaires prononcées par les autorités pénales», constate le procureur général, Daniel Zappelli.

      Que peut faire Genève? Déjà appliquer la loi sur les mesures de contrainte votées en 2005 par la Suisse, mais qui ne sont pas appliquées dans la Cité de Calvin (ndlr: Genève avait voté contre la loi). Le canton ne s’est jusqu’ici pas donné les moyens de construire des places de détention administrative en suffisance.

      Que peut faire Berne? Et la Suisse? Revoir le nouveau Code pénal et, du coup, ordonner des peines qui ne font plus «sourire les malfrats», pour reprendre les termes d’un policier. Ensuite, réactiver les démarches pour faire appliquer les accords de réadmission, notamment avec l’Algérie.

      Le Printemps arabe a-t-il eu une influence? Depuis environ un an, on recense à Genève une cinquantaine de Tunisiens délinquants. Mais attention à ne pas faire d’amalgames! Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen, remarque que le phénomène n’est pas nouveau. «Les raisons de la délinquance sont à chercher ailleurs, dans la crise économique, le manque de débouchés. Ces délinquants ne sont pas des réfugiés politiques mais économiques!» Hafid Ouardiri, directeur de la Fondation L’Entre-Connaissance, se montre pour sa part dégoûté: «Ces personnes qui ont attaqué la dame âgée sont des barbares. Ce que je déplore, c’est la récupération qui en est faite en Suisse par certains partis politiques. Le comportement de ces jeunes voyous rejaillit de fait sur notre communauté qui est bien intégrée et, cela, je le déplore.
      le Matin

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      • #4
        En effet mohoo, une réputation dont beaucoup se seraient bien passé !!
        Kindness is the only language that the deaf can hear and the blind can see - Mark Twain

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