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Amara Benyounès : Le Printemps arabe et les trois problèmes de l’Algérie

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  • Amara Benyounès : Le Printemps arabe et les trois problèmes de l’Algérie

    Pas de panique, le clown Benyounes, va redresser à lui seul la situation...
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    Amara Benyounès se veut rassurant sur les conséquences de la chute du pétrole sur l’économie nationale mais attire l’attention sur la complexité de la situation régionale et lance un appel à l’opposition. Lors d’un meeting animé ce samedi 27 décembre dans la daïra de l’Aouinet, à 50 km de Tébessa, le Secrétaire général du MPA et ministre du Commerce a affirmé : « La chute du prix du pétrole est un grand problème. Mais je voudrais insister sur une chose, les instructions sont claires et il est impossible que l’Etat abandonne sa politique sociale et les subventions ».
    Amara Benyounès a évoqué le Printemps arabe et particulièrement la Tunisie située à 30 kilomètres de la daïra où il tenait son meeting. « On l’a appelée la révolution du jasmin. Je ne pense pas que vous ayez senti le jasmin ici », a-t-il ironisé. Avant de rappeler la situation en Libye, en Egypte et en Syrie.
    Le chef du MPA a estimé que l’Algérie est confrontée à trois problèmes. Le premier est celui de la Libye. « On ne voit pas le début d’une solution en Libye avec qui nous avons plus de mille kilomètres de frontières », a-t-il dit. Le deuxième est celui du Mali, selon Amara Benyounès qui rappelle que la « France combat dans ce pays les gens qu’elle a armés en Libye ». Troisième problème, la situation en Syrie. « La Syrie qu’on connaissait, n’existe plus. Elle est devenue comme l’Irak », a-t-il avancé.
    Avant de poursuivre : « Aucun émirat n’a été touché, seules les Républiques connues autrefois comme faisant partie du front de résistance face à Israël ont été touchées. Tout le monde connait le plan américain au Moyen Orient et dans le nord de l’Afrique »
    Appel à l’opposition
    Le Secrétaire général du MPA a lancé un appel « à nos frères et sœurs » de l’opposition. « Je suis un démocrate et je crois qu’il n’y a pas une démocratie sans une opposition forte, mais il faut avoir le sens de la responsabilité », a-t-il indiqué. « Si on perd la paix, on ne peut pas construire l’Algérie. Pour arriver au pouvoir, il faut revenir au peuple et la prochaine présidentielle se tiendra en 2019 ! »
    Impossible de revenir en arrière
    Amara Benyounès est revenu sur l’affaire de l’appel lancé par le prédicateur salafiste contre l’écrivain et journaliste Kamel Daoud sans les citer. « Le Président est venu et la Charte pour la paix et la réconciliation, a été votée par le peuple, nous avons pardonné », a-t-il rappelé. « Mais ces gens viennent à la télévision et continuent à menacer le peuple », a dit le chef du MPA.
    « Des (anciens) émirs sont descendus et avaient des milliards. Ils ont construit des villas et disent que c’est grâce à Dieu et achètent des 4+4 noirs et disent « Macha Allah ! C’est l’argent du terrorisme ! Il faut qu’ils vivent comme les citoyens, pas plus et pas moins », a tonné Amara Benyounès. Pour lui, la Charte pour la paix et la réconciliation est claire, ces personnes n’ont plus le droit de faire des activités politiques. « Pour revenir à la politique, il faut revenir vers le peuple. Nous avons payé cher la paix et il est impossible de revenir en arrière ! », a-t-il assuré en rappelant qu’il avait lui-même été condamné une vingtaine de fois, avant de saluer l’Armée, la gendarmerie, la police, les gardes communaux et les patriotes.

    TSA
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