Le véritable mal vient de l’activité quotidienne de ces millions de gens du commun qui, par lâcheté ou dessein, pourrissent minutieusement la vie de leurs semblables.
Prenez un miroir et déposez-le devant vous, puis regardez attentivement le reflet en son sein. Voyez-vous cette étrange créature ? Voici le pire de nos ennemis, qui peut occasionner les pires souffrances de notre existence. C’est là le mal le plus rude qui puisse être imaginé par un homme.
Quelle horrible pensée, n’est-ce pas ? Elle se révèle pourtant juste et se confirmera même chaque jour : car celui qui se montre toujours comme le plus redoutable adversaire de notre vie, complotant à chaque instant à notre encontre, c’est nous. Quelles que soient nos raisons, activités ou passions, que nous soyons les plus grands ou les plus petits, c’est une réalité qui nous poursuivra jusqu’au tombeau et même, pour ceux qui espèrent en ces choses-là, au-delà.
Nous imaginions la société corrompue, se liguant méticuleusement contre tout ce qu’il y a de bien ? Mais qui est à son origine, sinon notre propre personne ? Qu’avons-nous fait pour la rendre meilleure ? Nul besoin de révolutions, mais de ce procédé si simple et évident qu’il en est d’autant plus couramment balayé, d’un revers de main dédaigneux : qu’avons-nous fait pour nous rendre meilleur ? Puisque nous sommes tous, individuellement, à l’origine de la société civile, si nous ne devenons pas des gens meilleurs, comment pouvons-nous espérer qu’elle puisse changer pour le mieux ?
Le véritable mal, le plus durable, ne vient pas du politicien corrompu. Il n’est pas entre les mains du meurtrier ni du violeur, mais dans l’activité quotidienne de ces millions de gens du commun1 qui, par lâcheté ou dessein, pourrissent minutieusement la vie de leurs semblables.
L’humain véritable
L’homme véritable, celui que l’on peut désigner avec justesse comme un « être humain », n’agit pas sans discernement ni ne se dédouane des diverses responsabilités qu’impliquent ses actes. Il s’examine en lui-même, avant de porter un jugement, de peur d’y découvrir le défaut même qu’il blâmait chez autrui. Il porte à cœur d’agir pour le mieux, que ce fusse dans son travail comme pour ses activités les plus triviales, sans que l’on ait besoin de le lui ordonner : tout le bien de son existence, il sait qu’il ne le doit qu’à ses propres efforts et à eux seuls. Alors que pour l’homme vulgaire2, rien n’est jamais de sa propre faute. C’est toujours le fait d’autrui, ou la société, qui porte la responsabilité de ses malheurs, mais jamais son propre calcul.
Sa vie est terrible ? Qu’importe pour lui qu’il se soit montré méprisant et mesquin envers ses semblables, quelqu’un s’est certainement acharné à le faire souffrir, gratuitement. Il ne cesse de se plaindre que le monde sombre dans la ruine. Mais a-t-il donné le meilleur de lui-même ou s’est-il arrêté à mi-chemin, pour faire payer à ses semblables leurs fautes supposées ? Comme si agir avec mesquinerie, envers le monde, allait le rendre plus docile à notre égard.
Nos raisons sont sans valeurs : nos actions envers les créatures qui nous entourent et le respect que nous montrons pour nos tâches, même les plus ingrates, conditionnent la qualité de notre vie personnelle. Car un million d’infimes mais quotidiennes bassesses supplantent largement l’horreur d’un acte isolé. Quelle que soit l’époque ou le lieu, la petite indignité quotidienne conduit à l’érosion des plus puissantes civilisations, du fait qu’elle se multiplie d’autant qu’il y a d’âmes.
Elle peut détruire la confiance que nous avons pour nos frères, briser les commerces et défaire les familles. Le chômage se repend ? La responsabilité n’est politique qu’à un petit pourcentage. L’attitude générale des populations, envers leurs semblables, n’incite certainement pas ceux qui risquent quotidiennement fortune et réputation à embaucher une engeance si prompte à la médisance.
De nos jours, le mépris se fait omniprésent dans nos discours. Pourtant, chaque fois que nous l’exhibons quel respect mériterions-nous en retour ? Car c’est une réalité : le respect est contraire au mépris. Si en voyant quelqu’un agir, même dans une tâche qui nous apparait insensée, notre principale réaction est un jugement, il est inutile de chercher plus loin : nous incarnons le mal absolu. Alors, autant prendre immédiatement l’habit d’un fossoyeur, puisque nous annonçons notre venue par le requiem de nos semblables.
Chaque matin, l’homme véritable se lève en se demandant ce qu’il va pouvoir faire pour améliorer sa vie, afin de devenir meilleur. Alors qu’à l’inverse, l’homme vulgaire maudit le matin, « ce n’est pas moi, ce n’est pas mon problème, ce n’est pas de ma faute » est son credo, qu’il se répète comme un mantra. Dans le vain espoir qu’à force de se le répéter, il le protègera de ses responsabilités.
L’homme véritable ne peut certes pas s’arrêter sur toute la misère du monde, mais fait l’effort de prendre au moins la sienne en charge, d’améliorer ainsi son environnement : il se prépare au pire et le combat, face à face et immédiatement, afin de le chasser de sa vie. C’est là le seul secret au succès des « grands hommes ». Ils ne sont pas « grands » en vérité, mais sont pleinement des hommes : voilà qui fait toute la différence.
Ils se doivent d’agir ? Ils le font sans attendre et donnent toute l’énergie nécessaire. Alors que l’homme vulgaire n’en a cure, il ne fait que ce qu’on lui demande et se décharge du reste de ses activités, dès qu’il le peut. L’homme véritable n’agit que quand c’est nécessaire et s’efface dès lors qu’il n’est plus demandé. Alors que son pendant, lui, procède au mépris de ses semblables et s’impose, dédaigneux. Il donne son opinion, sa sacro-sainte opinion, sur tout ce qui passe devant son regard, mais disparait dès que vient le moment d’agir ou de faire convenablement les choses qui lui sont pourtant obligatoires.
Contre la médiocrité
L’homme vulgaire, qui forme le commun des mortels, est légion. Il multiplie un petit mépris, une petite mesquinerie, par des millions de mains et détruit d’un instant bref même le plus solide des bâtisseurs. Pourtant, il lui suffirait de corriger quelque peu cette attitude délétère, pour que la vie en société s’en trouve radicalement transfigurée. Si des millions agissaient pour le meilleur, même de seulement quelques millimètres, quel politicien corrompu, quel criminel, pourrait endiguer une si gigantesque vague révolutionnaire ?
Une attitude empreinte d’un respect simple conduit à l’amélioration la vie courante, au-delà de ce que nous pourrions imaginer. Celui qui s’essaye à être un peu meilleur chaque matin, devra aussi trouver le courage de l’être un peu plus le lendemain. Malgré l’aspect négligeable d’une telle quête, c’est cette vaillance qui permet d’apprendre à vaincre la peur et qui peut conduire un jour à accomplir des prouesses.
Il faut de la ténacité et de la rigueur pour se forger en meilleur homme, ce sont même des qualités nécessaires à notre survie. Le fait d’agir pour le mieux implique de la régularité, dont la valeur ne s’estimera qu’après des années, sans aucune garantie que nos actions seront destinées à une contrepartie, par la société. Ce n’est pourtant pas ce qui aura le plus de prix, à terme : l’effort lui-même fait de nous des gens meilleurs, et c’est là une récompense bien plus estimable. C’est même la seule manière d’être qui puisse nous instruire à l’usage de notre force tout en raffermissant aussi notre caractère. Sans quoi nous finirions par sombrer dans cette « passion de la force » qu’est la soif de pouvoir.
Si même un millier agissait ainsi, avançant par petit pas pour le meilleur, réservant le mépris au méprisant tout en maudissant la mesquinerie, ils finiraient par avoir plus de puissance qu’un milliard de leurs semblables. Peut-être même trouveraient-ils bien plus de sens dans leur vie.
S’il n’arrive pas si souvent de rencontrer un homme véritable, c’est que cette force n’est pas gratuite et que son prix est perpétuel. Elle est demandeuse de plus d’attention qu’un petit enfant et doit être surveillée avec une obstination proche du fanatisme. Alors, la tentation du « ce n’est pas moi, ce n’est pas de ma faute, ce n’est pas mon problème » revient, inévitablement : car c’est si facile d’être faible.
Il est si simple de se venger des offenses que l’on nous inflige par la bassesse quotidienne et si complexe d’obtenir la justice. C’est tellement commode de se sentir supérieur aux autres, de s’imaginer au sommet du monde, que de se savoir tel un minuscule grain de poussière, emporté par une violente tempête. Alors que, pourtant, les semences tourmentées par les vents d’aujourd’hui peuvent devenir demain de grands arbres inflexibles. Pour peu qu’ils aient la force de se fabriquer cette grandeur, par la patience et la ténacité.
La faiblesse, nous pouvons la comprendre et même faire preuve de compassion envers ceux qui y cèdent, mais nous ne devons certainement pas la tolérer. Un tel comportement doit être pour nous comme une infamie, une honte, un stigmate hideux qu’il faut réduire en cendres au plus vite, sans la moindre indulgence. Alors que pour autrui, si nous devons agir avec sévérité et fermeté, c’est sans rien attendre de sa part : il n’y a, dans cette tâche, que notre propre vie qui importe. C’est nous qui, égoïstement, nous devons à nous-mêmes de devenir meilleurs. Puisqu’à l’inverse, c’est bien la conduite typique de l’homme vulgaire que d’exercer sa volonté et sa force en contraignant chacun de ses semblables à s’améliorer plus que lui-même ne le ferait3.
Prenez un miroir et déposez-le devant vous, puis regardez attentivement le reflet en son sein. Voyez-vous cette étrange créature ? Voici le pire de nos ennemis, qui peut occasionner les pires souffrances de notre existence. C’est là le mal le plus rude qui puisse être imaginé par un homme.
Quelle horrible pensée, n’est-ce pas ? Elle se révèle pourtant juste et se confirmera même chaque jour : car celui qui se montre toujours comme le plus redoutable adversaire de notre vie, complotant à chaque instant à notre encontre, c’est nous. Quelles que soient nos raisons, activités ou passions, que nous soyons les plus grands ou les plus petits, c’est une réalité qui nous poursuivra jusqu’au tombeau et même, pour ceux qui espèrent en ces choses-là, au-delà.
Nous imaginions la société corrompue, se liguant méticuleusement contre tout ce qu’il y a de bien ? Mais qui est à son origine, sinon notre propre personne ? Qu’avons-nous fait pour la rendre meilleure ? Nul besoin de révolutions, mais de ce procédé si simple et évident qu’il en est d’autant plus couramment balayé, d’un revers de main dédaigneux : qu’avons-nous fait pour nous rendre meilleur ? Puisque nous sommes tous, individuellement, à l’origine de la société civile, si nous ne devenons pas des gens meilleurs, comment pouvons-nous espérer qu’elle puisse changer pour le mieux ?
Le véritable mal, le plus durable, ne vient pas du politicien corrompu. Il n’est pas entre les mains du meurtrier ni du violeur, mais dans l’activité quotidienne de ces millions de gens du commun1 qui, par lâcheté ou dessein, pourrissent minutieusement la vie de leurs semblables.
L’humain véritable
L’homme véritable, celui que l’on peut désigner avec justesse comme un « être humain », n’agit pas sans discernement ni ne se dédouane des diverses responsabilités qu’impliquent ses actes. Il s’examine en lui-même, avant de porter un jugement, de peur d’y découvrir le défaut même qu’il blâmait chez autrui. Il porte à cœur d’agir pour le mieux, que ce fusse dans son travail comme pour ses activités les plus triviales, sans que l’on ait besoin de le lui ordonner : tout le bien de son existence, il sait qu’il ne le doit qu’à ses propres efforts et à eux seuls. Alors que pour l’homme vulgaire2, rien n’est jamais de sa propre faute. C’est toujours le fait d’autrui, ou la société, qui porte la responsabilité de ses malheurs, mais jamais son propre calcul.
Sa vie est terrible ? Qu’importe pour lui qu’il se soit montré méprisant et mesquin envers ses semblables, quelqu’un s’est certainement acharné à le faire souffrir, gratuitement. Il ne cesse de se plaindre que le monde sombre dans la ruine. Mais a-t-il donné le meilleur de lui-même ou s’est-il arrêté à mi-chemin, pour faire payer à ses semblables leurs fautes supposées ? Comme si agir avec mesquinerie, envers le monde, allait le rendre plus docile à notre égard.
Nos raisons sont sans valeurs : nos actions envers les créatures qui nous entourent et le respect que nous montrons pour nos tâches, même les plus ingrates, conditionnent la qualité de notre vie personnelle. Car un million d’infimes mais quotidiennes bassesses supplantent largement l’horreur d’un acte isolé. Quelle que soit l’époque ou le lieu, la petite indignité quotidienne conduit à l’érosion des plus puissantes civilisations, du fait qu’elle se multiplie d’autant qu’il y a d’âmes.
Elle peut détruire la confiance que nous avons pour nos frères, briser les commerces et défaire les familles. Le chômage se repend ? La responsabilité n’est politique qu’à un petit pourcentage. L’attitude générale des populations, envers leurs semblables, n’incite certainement pas ceux qui risquent quotidiennement fortune et réputation à embaucher une engeance si prompte à la médisance.
De nos jours, le mépris se fait omniprésent dans nos discours. Pourtant, chaque fois que nous l’exhibons quel respect mériterions-nous en retour ? Car c’est une réalité : le respect est contraire au mépris. Si en voyant quelqu’un agir, même dans une tâche qui nous apparait insensée, notre principale réaction est un jugement, il est inutile de chercher plus loin : nous incarnons le mal absolu. Alors, autant prendre immédiatement l’habit d’un fossoyeur, puisque nous annonçons notre venue par le requiem de nos semblables.
Chaque matin, l’homme véritable se lève en se demandant ce qu’il va pouvoir faire pour améliorer sa vie, afin de devenir meilleur. Alors qu’à l’inverse, l’homme vulgaire maudit le matin, « ce n’est pas moi, ce n’est pas mon problème, ce n’est pas de ma faute » est son credo, qu’il se répète comme un mantra. Dans le vain espoir qu’à force de se le répéter, il le protègera de ses responsabilités.
L’homme véritable ne peut certes pas s’arrêter sur toute la misère du monde, mais fait l’effort de prendre au moins la sienne en charge, d’améliorer ainsi son environnement : il se prépare au pire et le combat, face à face et immédiatement, afin de le chasser de sa vie. C’est là le seul secret au succès des « grands hommes ». Ils ne sont pas « grands » en vérité, mais sont pleinement des hommes : voilà qui fait toute la différence.
Ils se doivent d’agir ? Ils le font sans attendre et donnent toute l’énergie nécessaire. Alors que l’homme vulgaire n’en a cure, il ne fait que ce qu’on lui demande et se décharge du reste de ses activités, dès qu’il le peut. L’homme véritable n’agit que quand c’est nécessaire et s’efface dès lors qu’il n’est plus demandé. Alors que son pendant, lui, procède au mépris de ses semblables et s’impose, dédaigneux. Il donne son opinion, sa sacro-sainte opinion, sur tout ce qui passe devant son regard, mais disparait dès que vient le moment d’agir ou de faire convenablement les choses qui lui sont pourtant obligatoires.
Contre la médiocrité
L’homme vulgaire, qui forme le commun des mortels, est légion. Il multiplie un petit mépris, une petite mesquinerie, par des millions de mains et détruit d’un instant bref même le plus solide des bâtisseurs. Pourtant, il lui suffirait de corriger quelque peu cette attitude délétère, pour que la vie en société s’en trouve radicalement transfigurée. Si des millions agissaient pour le meilleur, même de seulement quelques millimètres, quel politicien corrompu, quel criminel, pourrait endiguer une si gigantesque vague révolutionnaire ?
Une attitude empreinte d’un respect simple conduit à l’amélioration la vie courante, au-delà de ce que nous pourrions imaginer. Celui qui s’essaye à être un peu meilleur chaque matin, devra aussi trouver le courage de l’être un peu plus le lendemain. Malgré l’aspect négligeable d’une telle quête, c’est cette vaillance qui permet d’apprendre à vaincre la peur et qui peut conduire un jour à accomplir des prouesses.
Il faut de la ténacité et de la rigueur pour se forger en meilleur homme, ce sont même des qualités nécessaires à notre survie. Le fait d’agir pour le mieux implique de la régularité, dont la valeur ne s’estimera qu’après des années, sans aucune garantie que nos actions seront destinées à une contrepartie, par la société. Ce n’est pourtant pas ce qui aura le plus de prix, à terme : l’effort lui-même fait de nous des gens meilleurs, et c’est là une récompense bien plus estimable. C’est même la seule manière d’être qui puisse nous instruire à l’usage de notre force tout en raffermissant aussi notre caractère. Sans quoi nous finirions par sombrer dans cette « passion de la force » qu’est la soif de pouvoir.
Si même un millier agissait ainsi, avançant par petit pas pour le meilleur, réservant le mépris au méprisant tout en maudissant la mesquinerie, ils finiraient par avoir plus de puissance qu’un milliard de leurs semblables. Peut-être même trouveraient-ils bien plus de sens dans leur vie.
S’il n’arrive pas si souvent de rencontrer un homme véritable, c’est que cette force n’est pas gratuite et que son prix est perpétuel. Elle est demandeuse de plus d’attention qu’un petit enfant et doit être surveillée avec une obstination proche du fanatisme. Alors, la tentation du « ce n’est pas moi, ce n’est pas de ma faute, ce n’est pas mon problème » revient, inévitablement : car c’est si facile d’être faible.
Il est si simple de se venger des offenses que l’on nous inflige par la bassesse quotidienne et si complexe d’obtenir la justice. C’est tellement commode de se sentir supérieur aux autres, de s’imaginer au sommet du monde, que de se savoir tel un minuscule grain de poussière, emporté par une violente tempête. Alors que, pourtant, les semences tourmentées par les vents d’aujourd’hui peuvent devenir demain de grands arbres inflexibles. Pour peu qu’ils aient la force de se fabriquer cette grandeur, par la patience et la ténacité.
La faiblesse, nous pouvons la comprendre et même faire preuve de compassion envers ceux qui y cèdent, mais nous ne devons certainement pas la tolérer. Un tel comportement doit être pour nous comme une infamie, une honte, un stigmate hideux qu’il faut réduire en cendres au plus vite, sans la moindre indulgence. Alors que pour autrui, si nous devons agir avec sévérité et fermeté, c’est sans rien attendre de sa part : il n’y a, dans cette tâche, que notre propre vie qui importe. C’est nous qui, égoïstement, nous devons à nous-mêmes de devenir meilleurs. Puisqu’à l’inverse, c’est bien la conduite typique de l’homme vulgaire que d’exercer sa volonté et sa force en contraignant chacun de ses semblables à s’améliorer plus que lui-même ne le ferait3.
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