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Relance de l’économie : vive la guerre ?

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  • Relance de l’économie : vive la guerre ?

    Et si une bonne guerre pouvait relancer notre économie atone ?


    De plus en plus chaque jour, la France s’enfonce dans le marasme économique. Si vous cherchiez le pays de l’incompétence, alors il me semble que vous avez trouvé la bonne affaire ! Instabilité fiscale, dette publique explosive, déficit record, chômage de masse, et j’en passe : notre pays est unique.

    Pendant ce temps, les idées keynésiennes continuent de se propager dans la classe politique mondiale : les taux directeurs de la BCE sont à un niveau historiquement bas, Mario Draghi pense à mettre en place une politique monétaire accommodante, Juncker veut lancer un plan d’investissement au niveau européen, et tout le monde appelle à l’augmentation des dépenses publiques. Tous les signes sont présents pour nous faire comprendre que le libre-marché est à jeter à la poubelle. Il semble que ce soit plutôt l’heure de nous resservir une tasse d’interventionnisme. Alors, il serait peut-être légitime de se demander : et si une bonne guerre, bien sanglante, nous permettait d’oublier ce climat économique si triste ?

    Étonnante question ? Je ne la pose pas de manière hasardeuse. Le sujet s’est présenté à moi lors d’une discussion avec un ami durant un cours d’histoire. La partie traitée par le professeur était la situation économique de Berlin après la Deuxième Guerre Mondiale. Après avoir étudié le constat d’une ville ruinée, et dévastée, il nous avons appris que la ville s’est reconstruite par des subventions américaines. Elles représentaient 50% du budget total de Berlin Ouest. Une grande partie de ces fonds partaient dans le financement de la culture : théâtres et opéras en grande partie.

    J’ai alors enchaîné, avec mon voisin, sur une discussion à propos de Paul Krugman. Ce néokeynésien avait en effet affirmé sur un plateau télévisé : « Si nous découvrions que des extra-terrestres avaient prévu de nous attaquer et que nous ayons besoin de produire massivement des armes pour nous défendre, nous pourrions cesser de nous inquiéter pour l’inflation et les déficits, de sorte que cette crise prendrait fin en 18 mois. Et si nous découvrions que nous avions tort, qu’il n’y avait pas d’extra-terrestres là-haut, ce serait encore mieux … » (14 août 2011)

    Pour des raisons que j’ai déjà pu évoquer, ses propos me laissent sans voix. Et, naïf que je suis, je pensais que mon voisin allait avoir la même réaction. Mais je fus assez surpris de voir qu’il y trouvait une part de vérité. Sans être en accord total avec notre Prix Nobel, il était d’avis que pour relancer l’économie, le gouvernement pouvait dépenser à court terme.

    Alors le débat est ouvert. Après tout, si on y réfléchit un peu, si le gouvernement se spécialisait dans la guerre pour relancer l’économie, n’aurions-nous pas à y gagner ? Afin que l’effort se fasse, il faut employer une très grande partie de la population. Ensuite, il faut payer toute cette main-d’œuvre, qui pourra dépenser son salaire, investir ensuite dans des projets et créer un cercle vertueux dans l’économie. De même pour la production d’armes, pour le financement des véhicules et j’en passe. Mais la voilà, la solution, engagez-vous ! Qu’ils disaient…

    Un peu de bon sens

    Mais sommes-nous devenus fous ? Voilà, ceci est la situation où nous sommes arrivés. Le climat est devenu tellement catastrophique que les propos les plus dangereux ne sont plus contestés. Je ne prétends pas détenir la science infuse. Mais il me semble qu’il y a des limites à l’acquiescement bête et discipliné aux propos d’une personne « reconnue ».

    Le problème est pourtant toujours le même : il y a ce qu’on voit, et ce qu’on ne voit pas, comme le disait Frédéric Bastiat. D’un côté, le chômage diminue par l’emploi public, via l’engagement dans l’armée et les différentes nationalisations d’entreprises. Mais rien n’est créé par le marché. Par conséquent, le secteur public prend le dessus sur l’initiative privée, en rappelant qu’un emploi public détruit 1,5 emploi privé. L’État devient le seul acteur, et empiète sur la vie privée, puisqu’il obtient tous les pouvoirs. De plus, si tous les citoyens étaient engagés dans l’armée et partaient au front, il n’y aurait plus de chômage, et aussi plus rien à manger. Tous les agents du marché qui produisent les biens et services nécessaires à la société sont désormais occupés par l’effort de guerre. Et par le marché, il ne faut pas entendre les grandes entreprises cotées en bourse… Il faut voir le marché comme tous les individus qui échangent. En d’autres termes, nous. De même, les salariés seraient payés, n’est-ce pas ?

    Cet effort collectif doit être financé. Mais par quoi ? Soit l’État augmente les impôts, et les ménages voient leurs revenus diminuer, ce qui les appauvrit car ils baissent leur consommation et leur investissement (même chose pour les entreprises) ; soit l’État s’endette, ce qui correspond donc à des impôts futurs. Il peut également imprimer pleins de jolis petits billets, histoire de financer tous ses projets en douce, et continuer à appauvrir la population par l’inflation. Enfin, n’oublions pas que lorsque le gouvernement américain via la Fed a fait cela pour financer la Premiere Guerre Mondiale, il y a eu la déflation en 1920, car le marché devait se purger des liquidités injectées dans l’économie. Si les salaires augmentent effectivement, il faut que le gouvernement engage l’un des trois processus précédemment évoqués. Des dépenses continues ouvrent la voie au malinvestissement, aux bulles puis à l’explosion de la dette.

    Autre conséquence, les entreprises financées pour la guerre se voient largement favorisées par rapport aux autres secteurs, créant ainsi de la concurrence déloyale. Toute cette logique doit aussi être appliquée pour la reconstruction des infrastructures détruites.

    Il est inutile de s’attarder sur les arguments évidents contre la guerre, comme les morts… c’est anecdotique…

    Bien entendu, cet article peut apparaître comme étant franchement dérisoire : personne n’appelle à la guerre. Enfin, pas les gens sensés. Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’idée selon laquelle l’intervention de l’État peut être bénéfique ou souhaitable est absurde. Tout ce qui améliore l’économie en apparence cache en fait des effets plus que néfastes. Lorsque vous entendez parler de blocage de loyers, de subventions, de limitation des salaires, ou encore de dévaluation : n’oubliez jamais que ces propositions cachent des résultats peu souhaitables à long terme. Comme le disait Milton Friedman : « Lorsqu’un homme se livre à une beuverie, le soir même cela lui fait du bien. Ce n’est que le lendemain qu’il se sent mal. »

    Il faut aussi comprendre que le marché n’est pas efficient par un manque de salaire, par un manque de consommation, mais d’un trop plein d’État. L’erreur étatique est toujours la même.

    contrepoints

  • #2
    Bien entendu, cet article peut apparaître comme étant franchement dérisoire : personne n’appelle à la guerre.
    Rien de dérisoire. C'est la base de l'économie américaine et la raison de sa prospérité. Poutine l'a compris. Plus il s'agitera plus le complexe militaro-industriel dénoncé par Eisenhower produira de bases et des missiles pour encercler la Russie et armer l'Ukraine. La guerre économique en plus, le massacreur de Tchétchènes n'aura plus accès à la technologie occidentale nécessaire à la modernisation de son industrie et à la relance d'un complexe armurier crédible .

    Nous vivons la troisième guerre mondiale et les Etats européens qui sont dans la mouise ne peuvent s'en sortir qu'en s'engageant plus ouvertement dans lé conflit sanglant.

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    • #3
      Pas besoin d'une guerre

      il suffit que les français comprennent qu'il doivent renoncer au 35 ou 36 heure et revenir au 40 ou 42 h

      renoncer à une partie des prestations sociales

      dégraisser l'administration

      simplifier les réglementations

      revoir la législation de travail qui rend les grèves comme un sport national

      Revoir le SMIG vers le bas à la lumière des pays en crise



      Pas besoin d'une guerre
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        Pas besoin d'une guerre

        il suffit que les français comprennent qu'il doivent renoncer au 35 ou 36 heure et revenir au 40 ou 42 h

        renoncer à une partie des prestations sociales

        dégraisser l'administration

        simplifier les réglementations

        revoir la législation de travail qui rend les grèves comme un sport national

        Revoir le SMIG vers le bas à la lumière des pays en crise



        allez tous aux champs

        un SMIC à 200 euros, une chance si vous êtes déclarés

        moins de médecins, allah vous guerira

        moins de profs et plus besoin de gréve, l’analphabète ne sait pas exprimers ses droits

        renoncer à la protection sociale un herz suffira

        etc etc

        cela s'appelle le nivellement par le bas, tu en sais quelque chose
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Pas besoin d'une guerre
          il suffit que les français comprennent qu'il doivent renoncer au 35 ou 36 heure et revenir au 40 ou 42 h
          renoncer à une partie des prestations sociales
          dégraisser l'administration
          simplifier les réglementations
          revoir la législation de travail qui rend les grèves comme un sport national
          Revoir le SMIG vers le bas à la lumière des pays en crise
          Pas besoin d'une guerre
          T'es complètement à coté de la plaque Pihman

          Le problème de la France est politique.ce pays ne tourne pas rond, à cause de son administration (déjà dégraissée) complètement incompétente ( ils travailleraient 50h par semaine ça ne changerait rien à la situation) et des décision politiques aberrantes. ils ne savent plus planifier, tout se décide dans le court terme.

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          • #6
            bonjour

            La capitalisme c'est la guerre contre les peuples.

            Tant que certains peuples pensent pouvoir partager les richesses, la guerre aura encore lieu.
            Alors de grâce, peuples du monde, acceptez l'esclavage et nous aurons la paix et la croissance pour quelques millénaires.
            Rebbi yerrahmek ya djamel.
            "Tu es, donc je suis"
            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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            • #7
              J'ai seulement ecrit que les Français vivent au dessus de leur moyens

              L'économie mondiale a pour emblème "La fin des positions acquises"

              Demain, économiquement il n'y ara pkus de différence entre la France et la Malaisie ou l'inde

              il est donc impensable que l'indien continu à trimer sans relache et le français se paie des vacances chaque trimestre
              alors que l'économie des deux pays est équivalente

              il y 'aura un nivellement entre nations
              vers le haut pour les émérgeants et vers le bas pour les anciennes puissance

              C'est inévitable

              Cela peut être retardé par l'endettement
              mais arrivera un jour ou il faudra regler la facture
              .
              .
              ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
              Napoléon III

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              • #8
                J'ai seulement ecrit que les Français vivent au dessus de leur moyens

                L'économie mondiale a pour emblème "La fin des positions acquises"

                Demain, économiquement il n'y ara pkus de différence entre la France et la Malaisie ou l'inde

                il est donc impensable que l'indien continu à trimer sans relache et le français se paie des vacances chaque trimestre
                alors que l'économie des deux pays est équivalente

                il y 'aura un nivellement entre nations
                vers le haut pour les émérgeants et vers le bas pour les anciennes puissance

                C'est inévitable

                Cela peut être retardé par l'endettement
                mais arrivera un jour ou il faudra regler la facture
                Soit. Et pourquoi tirer vers le bas le bien être?


                les classes moyennes ont émergé par millions durant ces deux dernières décennies dans les pays dits émergents sans que pour cela ne se traduise par un appauvrissement des pays dits avancés.

                bientôt tous les indiens les indonésiens auront des couvertures maladies et pourront aussi voyager tout en travaillant très dur. pourquoi pas.
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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