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Maroc : Changement de cap pour le business

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  • Maroc : Changement de cap pour le business

    La France intéresserait de moins en moins le royaume chérifien. La France est-elle moins performante et compétitive au Maroc? Oui et non ! Elle souffre peut-être d’un changement de cap initié à Rabat pour relancer de nouveaux partenariats et conquérir de nouveaux marchés loin de la grise mine.

    La France reste le premier investisseur étranger au Maroc avec près de 100 milliards de dirhams en 2013, mais pour combien de temps encore. Une tendance semble se confirmer, le Maroc a des envies d’ailleurs dixit le récent rapport de l’Administration des douanes. Les parts de marché de la France sur le marché marocain reculent de 11%. Faut-il généraliser cette régression du partenariat franco-marocain au partenariat entre l’Union Européenne et le Maroc? Pas vraiment puisqu’en embuscade, le voisin de l’hexagone en l’occurrence l’Espagne gagne 11% de part de marché au royaume chérifien. La France compte près de 750 implantations au Maroc et conserve sa première place en tant qu’investisseur et l’Espagne avec près de 800 entreprises sur le sol marocain règne sur la plus haute marche des fournisseurs du royaume. Explications : il faut certes souligner la montée en puissance de pays rivaux plus offensifs mais il est clair que Rabat, par l’entremise du roi Mohammed VI regarde ailleurs et scrute les opportunités, marquant ainsi une volonté d’ouverture et de diversification de ses partenariats.

    Chine, un partenaire incontournable

    Parmi les pays dont l’affairisme pragmatique est susceptible de séduire le Maroc, la Chine. Un forum économique maroco-chinois organisé par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) s’est déroulé le 28 novembre dernier à Pékin. Il s’est conclu par la signature de trente accords de coopération, de conventions et de mémorandums d’entente concernant plusieurs secteurs, les infrastructures, les énergies et mines, le tourisme, les finances, les banques et l’automobile. Objectif affiché par Pékin : considérer le Maroc comme un hub financier et une plateforme d’investissement en Afrique subsaharienne et sur tout le continent africain. Difficile de résister à l’Empire du Milieu qui annoncé des investissements de près de 100 milliards de dollars en Afrique. De plus, le Maroc fait désormais partie du Top 10 des clients africains de la Chine.

    L’Inde, l’autre géant à conquérir

    Plus timide, le partenariat avec l’autre géant asiatique,l’Inde,avance assurément. Pendant longtemps, New-Delhi a entretenu des relations plus étroites avec l’Algérie, reconnaissant même la république autoproclamée du Polisario de 1985 à 2000. Aujourd’hui, le processus de dégel entre l’Inde et le Maroc est largement consommé. Les perspectives de partenariat industriel entre les deux pays sont réelles. L’Inde figure parmi le top 5 des clients à l’export du royaume, avec des échanges à hauteur de prés de 1.1 milliards de dollars en 2010-2011. Le Maroc ne ménage pas ses efforts pour attirer les investisseurs indiens. Au début du mois de décembre les deux nations ont signé un accord pour la création d’un centre d’excellence en technologies de l’information (CETI) au sein du Technoparc de Casablanca. L’institution permettra le transfert du savoir-faire indien dans le domaine des sciences de l’information et de la communication. Avec ce centre, le gouvernement indien espère ainsi former dans les deux ans à venir 1000 lauréats et experts marocains en informatique.

    Etats-Unis, un défi possible

    L’attractivité du Maroc et son appétit ne souffrent d’aucun doute, l’ogre américain ne fait pas peur au royaume, bien au contraire. Pourtant, Rabat peine à exporter outre-Atlantique et ne parvient pas à percer le marché américain. Un défi à relever d’autant que les échanges bilatéraux ont triplé depuis 2005 passant de 150 millions de dollars à 600 aujourd’hui. Rabat et Washington déploient des efforts communs pour promouvoir les opportunités d’affaires et d’investissement dans le cadre du Dialogue Stratégique Maroc-Etats-Unis. En octobre dernier à Dallas, le forum Etats-Unis-Maroc pour le commerce et l’investissement (US-Morocco Trade and Investment Forum) a tenu ses promesses suivi par deux « Morocco US Business Conferences » à Washington et Rabat pour clore 2014. A suivre en 2015 ,une série d’événements promotionnels pour vendre le label Made in Morocco à travers les Etats-Unis. Pour le Maroc, il s’agit à terme de parvenir à exporter davantage tandis que les Etats-Unis lorgnent de nouveaux marchés et secteurs; l’énergie solaire en fait largement partie et représente un gisement de croissance encore inexploité.

    Chine, Inde, Etats-Unis, nouveaux terrains de prédilection du Maroc sans oublier l’Afrique subsaharienne si chère au roi Mohammed VI. Le roi y multiplie les tournées en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Mali. Un élan stoppé par l’épidémie Ebola qui a finalement eu raison de la solidarité marocaine vis-à-vis de ses pays « frères ». Le refus d’organiser la prochaine CAN 2015 sur son sol a peut-être semé le trouble parmi de nombreux alliés subsahariens. Ceci apparaît sans doute comme une parenthèse en marge du processus de conquête et d’ouverture sur le monde entrepris par le royaume chérifien. Le Maroc se tourne résolument vers de nouveaux horizons. Le partenariat sud-sud reste son cheval de bataille, l’opportunisme marocain gagne du terrain dans le business.


    Afrique inside

  • #2
    La France perd des marché partout

    faute de réformes qui pourraient relancer la compétitivité ses marchés foutent le camp

    L'Espagne avec une austérité terrible reprnd le poile de la bête et est devenue très agressive commerfcialement

    La france nini dodo
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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