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Les députés algériens votent la loi de Finances 2015, (déficitaire de 42 milliards d'euros )

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  • Les députés algériens votent la loi de Finances 2015, (déficitaire de 42 milliards d'euros )

    Le président Bouteflika valide le budget 2015, déficitaire de 42 milliards d'euros

    La loi de Finances (LF) 2015 a été adoptée sans surprise à la majorité dans un climat marqué par la chute du prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

    Après une semaine de débats à l’Assemblée populaire nationale (APN) et la réponse du ministre des Finances, Mohamed Djellab, en séance plénière le 29 octobre 2014, les députés ont adopté à la majorité et sans grand changement le projet de loi de Finances (PLF) 2015 présenté par le gouvernement.

    La LF 2015 table sur des recettes budgétaires de 4 684,6 mrds de dinars algériens (46,84 mrds €) et des dépenses publiques de 8 858,1 mrds de dinars algériens (88, 58 mrds €).

    Le déficit budgétaire devrait donc s’élever à 4 173,3 mrds de dinars algériens (41,73 mrd €)

    Les recettes de la fiscalité pétrolière représentent 1 722,9 mds de dinars algériens (17, 23 mrds €) et les recettes non pétrolières 2 961,7 mrds de dinars algériens (29, 61 mrds €). Les dépenses publiques sont ventilées entre dépenses de fonctionnement d’un montant de 4 972,3 mrds de dinars algériens (49, 72 mrds €) et dépenses d'équipement s’élevant à 3 885,8 mrds de dinars algériens (38, 85 mrds €) .

    Le budget 2015 a été élaboré, à l’exemple de ceux des dernières années, sur la base d'un prix de référence du baril de pétrole de l’ordre de 37$ en dépit des actuelles fluctuations à la baisse sur le marché mondial.

    Le taux de croissance économique prévu devrait atteindre les 3,42% globalement contre 4,25% hors-hydrocarbures.

    La LF 2015 prévoit par ailleurs le grand retour du crédit à la consommation pour les produits fabriqués en Algérie. Les banques devraient être en mesure d’octroyer aux ménages des crédits destinés à booster une "production nationale" encore embryonnaire.

    Les voyants économiques ne sont plus au vert

    La chute du prix des hydrocarbures sur le marché mondial ne peut manquer d’inquiéter dans la mesure où elle accentue la tendance à la baisse de l’excédent commercial observée ces dernières années.

    L’économiste Abderrahmane Mebtoul note ainsi que "l’excédent commercial chute de 18% durant les neufs premiers mois de 2014 en référence à la même période de 2013 et d’environ 50% par rapport à 2012…"

    Les recettes d’exportation diminuent au moment où les importations ne cessent de croître. Le développement d’une économie productive (industrielle et agricole) constitue l’un des principaux défis de l’économie algérienne dans les années à venir.

    Par ailleurs, le budget d’équipement de 2015 table sur une hausse de 41% par rapport à 2014.

    La loi de Finances consacre également 30% du PIB aux transferts sociaux à travers, notamment, le soutien aux prix de l’électricité et du gaz, de l’eau, des carburants et de certains produits alimentaires de base : farine, lait…

    La question du prix du passeport biométrique qui a fait couler beaucoup d’encre a finalement débouché sur un compromis. Actuellement d'un coût de 2 000 de dinars algériens (20€) , la LF 2015 le fixe à 6 000 dinars algériens (60€) alors que l’Exécutif voulait le porter à 10 000 dinars algériens (100€).

    A. Belkessam, à ALGER
    Econostrum
    Dernière modification par zek, 01 janvier 2015, 07h41.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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