Non seulement le rêve Maghreb uni ne s'est pas réalisé, mais il n'est même plus à l'ordre du jour !
Le pouvoir algérien, ennemi acharné
Il arrive très souvent aux Marocains, mais aussi à de nombreux Algériens (nous n'aurons de cesse de rappeler que le pouvoir algérien n'est pas le peuple algérien et que les Marocains n'ont que respect et affection pour ce peuple qui pâtit autant qu'eux des nuisances de ses dirigeants)... Il arrive donc très souvent à tout ce monde de se demander ce qu'aurait été le Maghreb si le Maroc et l'Algérie avaient fait comme la France et l'Allemagne d'après-guerre, qui ont su tourner les pages noires du conflit mondial, quelles qu'en soient les horreurs, pour constituer ensemble la locomotive de l'Europe ?
Un Maghreb où les deux pays, à économies complémentaires, auraient œuvré, en bonne intelligence, à se tirer vers le haut l'un l'autre, avant de tracter le pôle Maghreb et d'en faire un modèle de développement, de modernité et de prospérité dans la région MENA...
Hélas, non seulement le rêve ne s'est pas réalisé –malgré la tentative UMA (Union du Maghreb arabe)- mais il n'est même plus à l'ordre du jour ! Au contraire, il prévaut aujourd'hui une situation explosive, où le pouvoir algérien semble n'avoir plus d'autre activité que celle de fragiliser le Maroc, lui déclarant une guerre hystérique –et désormais franche- au sujet de son Sahara.
Ce que fait le pouvoir d'Alger contre le Maroc, ces derniers mois, pousse la haine à l'extrême. Ne se contentant pas de mobiliser son appareil diplomatique et l'argent du peuple algérien pour créer, coûte que coûte, un Etat sahraoui sur des territoires historiquement marocains ; ne cachant même plus ses manœuvres pour inciter à la déstabilisation du Maroc, en embrigadant, instrumentalisant et finançant les «Sahraouis de l'Intérieur» (Sahraouis séparatistes vivant au Maroc) ; le pouvoir algérien est passé à un stade supérieur de sa folie belliqueuse. Cyber guerre, propagande débridée, insultes via des sites dédiés, menaces par polisariens interposés...
Et plus le Maroc fait fi de tout cela, plus le pouvoir algérien enrage et en rajoute !
Le fait est que le Maroc défend son intégrité territoriale et que rien au monde ne peut le faire plier sur une telle cause, ni ébranler sa détermination.
Le pouvoir algérien a aujourd'hui une stratégie claire: harceler le Maroc à travers le dossier du Sahara, sans discontinuer et en allant crescendo, jusqu'à lui porter le coup de grâce, en avril prochain, à l'occasion de la résolution annuelle du Conseil de Sécurité. Sur cette voie, il se sent fort de l'appui de certains fonctionnaires onusiens, acquis aux thèses des séparatistes.
SM Mohammed VI ayant déjà répondu à ces manœuvres, dans son discours du 6 novembre dernier (à l'occasion de l'anniversaire de la marche verte), en déclarant que si l'ONU s'écartait des paramètres de sa mission dans l'affaire du Sahara, le Maroc ne l'accepterait pas, le pouvoir d'Alger s'acharne... Et s'acharne aussi bien sur le Maroc que sur ses alliés (la France et l'Espagne en prennent pour leur grade !).
Concernant ce dossier, 2014 passe donc «la torche» à 2015. Le Maroc n'en a pas fini avec la hargne de son voisin de l'Est.
Une UMA comme l'UE, rêvait-on ? Assurément, ce n'est pas demain la veille... Il y a loin du sous-développement de nos contrées à la clairvoyance de l'Europe !
Bahia Amrani / Hamid Dades
Le pouvoir algérien, ennemi acharné
Il arrive très souvent aux Marocains, mais aussi à de nombreux Algériens (nous n'aurons de cesse de rappeler que le pouvoir algérien n'est pas le peuple algérien et que les Marocains n'ont que respect et affection pour ce peuple qui pâtit autant qu'eux des nuisances de ses dirigeants)... Il arrive donc très souvent à tout ce monde de se demander ce qu'aurait été le Maghreb si le Maroc et l'Algérie avaient fait comme la France et l'Allemagne d'après-guerre, qui ont su tourner les pages noires du conflit mondial, quelles qu'en soient les horreurs, pour constituer ensemble la locomotive de l'Europe ?
Un Maghreb où les deux pays, à économies complémentaires, auraient œuvré, en bonne intelligence, à se tirer vers le haut l'un l'autre, avant de tracter le pôle Maghreb et d'en faire un modèle de développement, de modernité et de prospérité dans la région MENA...
Hélas, non seulement le rêve ne s'est pas réalisé –malgré la tentative UMA (Union du Maghreb arabe)- mais il n'est même plus à l'ordre du jour ! Au contraire, il prévaut aujourd'hui une situation explosive, où le pouvoir algérien semble n'avoir plus d'autre activité que celle de fragiliser le Maroc, lui déclarant une guerre hystérique –et désormais franche- au sujet de son Sahara.
Ce que fait le pouvoir d'Alger contre le Maroc, ces derniers mois, pousse la haine à l'extrême. Ne se contentant pas de mobiliser son appareil diplomatique et l'argent du peuple algérien pour créer, coûte que coûte, un Etat sahraoui sur des territoires historiquement marocains ; ne cachant même plus ses manœuvres pour inciter à la déstabilisation du Maroc, en embrigadant, instrumentalisant et finançant les «Sahraouis de l'Intérieur» (Sahraouis séparatistes vivant au Maroc) ; le pouvoir algérien est passé à un stade supérieur de sa folie belliqueuse. Cyber guerre, propagande débridée, insultes via des sites dédiés, menaces par polisariens interposés...
Et plus le Maroc fait fi de tout cela, plus le pouvoir algérien enrage et en rajoute !
Le fait est que le Maroc défend son intégrité territoriale et que rien au monde ne peut le faire plier sur une telle cause, ni ébranler sa détermination.
Le pouvoir algérien a aujourd'hui une stratégie claire: harceler le Maroc à travers le dossier du Sahara, sans discontinuer et en allant crescendo, jusqu'à lui porter le coup de grâce, en avril prochain, à l'occasion de la résolution annuelle du Conseil de Sécurité. Sur cette voie, il se sent fort de l'appui de certains fonctionnaires onusiens, acquis aux thèses des séparatistes.
SM Mohammed VI ayant déjà répondu à ces manœuvres, dans son discours du 6 novembre dernier (à l'occasion de l'anniversaire de la marche verte), en déclarant que si l'ONU s'écartait des paramètres de sa mission dans l'affaire du Sahara, le Maroc ne l'accepterait pas, le pouvoir d'Alger s'acharne... Et s'acharne aussi bien sur le Maroc que sur ses alliés (la France et l'Espagne en prennent pour leur grade !).
Concernant ce dossier, 2014 passe donc «la torche» à 2015. Le Maroc n'en a pas fini avec la hargne de son voisin de l'Est.
Une UMA comme l'UE, rêvait-on ? Assurément, ce n'est pas demain la veille... Il y a loin du sous-développement de nos contrées à la clairvoyance de l'Europe !
Bahia Amrani / Hamid Dades
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