SALAM
LE RAPPEL DE LA MORT SUFFIT A EVEILLER LES CONSCIENCES.
Al mawt…la mort…c’est une réalité à laquelle aucun de nous ici présent ne va échapper.
La mort ne fait aucune différence entre le grand, le petit, le riche, le pauvre, celui qui est âgé ou le jeune et elle ne fait pas de différence de race ; elle est donc une réalité qui touche chaque chose vivante sur cette planète.
Allah dit, en affirmant cette réalité :
« Chaque âme goûtera à la mort » [Sourate 3, verset 185]
Chaque âme sans exception ! Même les âmes qui sont les plus aimées d’Allah comme celles de Ses messagers, de Ses prophètes et de Ses bien-aimés (awliya), de Ses proches… personne n’a échappé à la mort.
Bien sûr, beaucoup aimeraient échapper à la mort mais ils n’en sont pas capables; ils aimeraient donner tout ce qu’ils possèdent pour échapper à la mort ! Leur fortune… surtout les mécréants bien sûr, ceux qui sont coulés dans la vie d’ici- bas et même, malheureusement, certains musulmans qui sont coulés dans les tentations de ce bas monde et qui détestent le rappel de la mort, par peur, par dégoût de quitter les plaisirs dans lesquels ils sont coulés…
Allah parle de cela également dans le Coran, dans le verset où Il dit :
«Dis : La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite, vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde Invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez »
[Sourate 62, verset 8]
Ce qui est sûr également, c’est qu’après la mort, il n’y a que deux destinations ! Ici- bas, quand on fait un voyage, on a beaucoup de destinations, on peut choisir : la neige pour les vacances d’hiver, on veut le soleil, on veut la plage, on veut ceci, on veut une ville, on a le choix.
Mais après la mort, nous n’avons que deux destinations…soit l’Enfer…soit le Paradis… Il n’y a pas d’autre destination.
Allah , en citant les deux catégories de gens après la mort, dit :
« Une partie d’entre eux au Paradis et une autre partie en Enfer. »
Bien sûr, le billet du Paradis est beaucoup plus cher que celui de l’Enfer… Le billet du Paradis s’achète très cher !
Comme dit le Prophète : « Le Paradis est recouvert de choses détestables, difficiles pour l’âme qui est de la porter à l’obéissance à Allâh et l’Enfer est recouvert de passions interdites. »
L’Enfer, c’est assez facile, il suffit de se laisser glisser … on monte sur le toboggan et on se laisse glisser, jusqu’à ce qu’on tombe... Mais le Paradis, c’est autre chose ! C’est plus difficile… il faut monter une pente, s’accrocher… c’est beaucoup plus difficile que l’Enfer.
La mort est un signe d’Allah .
Et elle est aussi une preuve qu’il y a un Jugement par la suite par rapport à ceux qui renient le Jour du Jugement dernier et qui renient qu’il y aura un jugement selon les actions de l’être humain.
Car chaque personne est sur terre… et qu’il y ait l’homme n’est pas le fruit du hasard.
Chaque personne a ce laps de temps qui lui est déterminé pour faire des bonnes actions ou des mauvaises, et ensuite Allah a désigné un terme à sa vie et il sera jugé selon ses bonnes ou ses mauvaises actions.
Ce n’est pas un hasard et Allah a établit cette règle dans le Coran, et Il a dit :
« Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre[…] »
[Sourate 67, verset 2]
Nous voyons bien ici que la sagesse de cette mort est qu’Allah met une fin à cet examen qui est la vie, le temps qui est imparti à la personne, pour qu’Allah l’examine. Et ensuite, Il lui reprend son âme jusqu’au Jugement Dernier.
Le Prophète dit dans un hadith authentique :
« Si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et vous pleureriez beaucoup. »
Pourquoi ? Parce que le Prophète a une conviction forte (al yaqine) cette certitude de ce qui va après la mort et de ce qui attend la personne après sa mort, les étapes dans lesquelles elle va passer, ces étapes qui font peur, et par lesquelles chaque personne va passer.
Bien sûr, on déteste se rappeler de la mort, beaucoup détestent se rappeler de la mort, car c’est ce qui va les faire se détacher de leurs plaisirs. Et bien sûr la mort, comme on l’a dit, ne frappe pas à la porte !
Elle peut survenir à n'importe quel moment, elle ne donne pas de signe, elle n’envoie pas une lettre pour dire « dans tant de temps je vais passe. Prépare- toi ! ». Non ! Elle passe de manière subite sans prévenir ...
Malheureusement, ce qui a trompé beaucoup de jeunes, c’est la santé dont ils jouissent, la force de leur santé, l'espérance. On pense que la mort est quelque chose qui n’arrive qu’aux autres.
Lui, il est encore jeune et il entend dire que des gens meurent mais il se dit comme on se le dit souvent, « Allâh va me laisser en vie, moi je vais passer le cap ; pour ce jeune-là, c’était une exception mais moi, in sha’a Allâh, je vais vivre assez vieux et je vais avoir le temps pour me repentir et pour faire des bonnes actions. »
On a l’espérance dans la longue vie que Allâh va nous laisser, alors que bien sûr malheureusement nous n’avons aucune garantie. Qui est capable de me dire où il sera demain, s’il sera en vie ? Personne. Pas même les Prophètes ne savaient exactement quand la mort allait les toucher.
Un des Salafs, pieux prédécesseur disait :
« Je me suis préparé pour la mort depuis trente ans », et un autre disait de lui que si on lui avait dit que la mort surviendrait le lendemain, il n’aurait pas pu faire plus que ce qu’il faisait le jour même. »
Nous autres, si on nous disait que la mort va nous toucher dans un semaine, c’est fini, on va sortir d’ici, on va sediriger chez soi : Qiyamou-Layl (veillée spirituelle), on va jeûner, peut-être même sept jours consécutifs ; le Coran je crois qu’on va le terminer tous les jours une ou deux fois, tout l’argent que l’on a, on va aller le prendre à la banque demain matin et le donner fi sabiliLlâh en laissant un peu pour ses héritiers et on va faire tout ce que l’on peut.
Cet homme là, il savait que la mort allait arriver et il dit que cela fait trente ans qu’il s’est préparé. Et si on lui disait que demain il mourrait, il ne pourrait pas ajouter d’actions à ce qu’il fait. Pourquoi ? Parce qu’il a cette certitude et il agit comme si demain la mort allait survenir.
On remarque cela même chez les musulmans. Chez les mécréants bien sûr c’est flagrant, lorsqu’on leur cite la mort, ils disent « Mais tu es encore jeune, là tu es comme une vieille ou comme un vieux, tu penses à la mort, arrête de te gâcher la vie… » Mais malheureusement, on remarque que cette idée s’est infiltrée même chez de nombreux musulmans et que lorsqu’on leur cite la mort, ils disent : « Qu’est-ce que tu as, tu es comme un vieux qui radote, toujours la mort et tu vois tout en noir», etc. Alors que normalement non. Le musulman doit se rappeler constamment la mort, comme on va le voir dans les ahadith.
Bien sûr, cela ne veut pas dire que la personne n’agit pas dans cette vie et aussi ne fait pas ce qu’elle doit faire vis-à-vis de sa propre personne, de sa famille, comme travail et qu’elle ne peut pas avoir de moments de repos ou des moments de loisirs que l’Islam nous a permis d’avoir.
Ne pas comprendre non plus, comme certains l’ont mal compris dans d’autres religions, que la mort, pour s’y préparer, il faut se retirer dans un désert, dans une grotte et prendre un « tasbih » (chapelet) et dire 5000 fois par jour « Allâhu akbar » et « Soubhan Allâh » en laissant sa famille. Non, ce n’est pas ça. Il faut mettre toutes les choses à leur place mais malgré cela, il faut se rappeler la mort pour s’encourager à faire de plus en plus d’actions. C’est quelque chose qui motive, qui donne du dynamisme à la personne pour préparer la demeure de l’Au-delà.
On a dit à Al-Hassan : « On tient parfois des assemblées avec des personnes qui nous font peur, qui nous rappelle constamment la mort, l’Au-delà, l’Enfer… » Al-Hassan dit : « Par Allâh, que tu sois assis avec des gens qui te font peur afin qu’après tu sois en sécurité est meilleur pour toi que le fait de t’asseoir avec des gens qui te mettent en sécurité, qui te distraient par rapport à l’Au-delà et la mort, jusqu’à ce que tu atteignes réellement la crainte. »
Il convient à chacun d’entre nous de profiter de chaque instant de sa vie. Bien sûr, nous avons tous ce que l’on appelle « al-ghafla », l’insouciance, et des moments d’oubli qui nous touchent, cela fait partie de la nature humaine et c’est une miséricorde aussi d’Allâh comme l’on dit certains Salafs. Car si nous devions toujours avoir la mort à l’esprit, on ne pourrait plus travailler, on ne pourrait plus faire beaucoup de choses de ce que l’on doit absolument faire.
C’est ce que l’on tire aussi du hadith qui rapporte une rencontre de Hambala avec Abou Bakr et qu’il lui a dit : « Hambala est devenu hypocrite » Et Abou Bakr , étonné, lui demanda : « Comment cela ? » Hambala répondit : « Voilà, lorsque l’on s’assied en face du Prophète , il nous fait un rappel, une exhortation, c’est comme si on voyait le Paradis et l’Enfer de nos propres yeux, comme s’ils prenaient forme devant nos yeux. Mais ensuite, lorsque l’on rentre dans nos familles avec nos épouses, nos enfants, on discute, on joue…et on oublie cela. » Abou Bakr dit : « Je ressens la même chose que toi. Allons voir le Prophète pour voir quel est le remède à cela.» Le Prophète , lorsqu’il entendit cela, dit : « Si vous restiez constamment dans cet état, les anges descendraient vous serrer les mains sur vos chemins. »
Il n’est pas possible, même pour quelqu’un comme Abou Bakr , qui est le meilleur homme après les Prophètes, de rester dans cet état. C’est donc quelque chose de naturel d’oublier et d’avoir des moments d’insouciance mais ce qui est grave, c’est que la personne soit dans un état d’inconscience et d’insouciance constantes, perpétuelles, un état qui n’a plus de limites et qui ne l’empêche pas de tomber dans ce qu’Allâh a interdit et d’accomplir ce qu’Allâh lui a rendu obligatoire.
Il n’est pas possible, même pour quelqu’un comme Abou Bakr , qui est le meilleur homme après les Prophètes, de rester dans cet état. C’est donc quelque chose de naturel d’oublier et d’avoir des moments d’insouciance mais ce qui est grave, c’est que la personne soit dans un état d’inconscience et d’insouciance constantes, perpétuelles, un état qui n’a plus de limites et qui ne l’empêche pas de tomber dans ce qu’Allâh a interdit et d’accomplir ce qu’Allâh lui a rendu obligatoire.
Celui qui est raisonnable, c’est celui qui agit et qui exploite sa vie, qui vit chaque instant de sa vie pour construire son Au-delà. Et soyez sûr que chacun d’entre nous, le jour où l’on va trouver la mort, va dire comme Allâh a dit dans le Coran : « Seigneur, remets-moi sur terre. »
A SUIVRE....
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LE RAPPEL DE LA MORT SUFFIT A EVEILLER LES CONSCIENCES.
Al mawt…la mort…c’est une réalité à laquelle aucun de nous ici présent ne va échapper.
La mort ne fait aucune différence entre le grand, le petit, le riche, le pauvre, celui qui est âgé ou le jeune et elle ne fait pas de différence de race ; elle est donc une réalité qui touche chaque chose vivante sur cette planète.
Allah dit, en affirmant cette réalité :
« Chaque âme goûtera à la mort » [Sourate 3, verset 185]
Chaque âme sans exception ! Même les âmes qui sont les plus aimées d’Allah comme celles de Ses messagers, de Ses prophètes et de Ses bien-aimés (awliya), de Ses proches… personne n’a échappé à la mort.
Bien sûr, beaucoup aimeraient échapper à la mort mais ils n’en sont pas capables; ils aimeraient donner tout ce qu’ils possèdent pour échapper à la mort ! Leur fortune… surtout les mécréants bien sûr, ceux qui sont coulés dans la vie d’ici- bas et même, malheureusement, certains musulmans qui sont coulés dans les tentations de ce bas monde et qui détestent le rappel de la mort, par peur, par dégoût de quitter les plaisirs dans lesquels ils sont coulés…
Allah parle de cela également dans le Coran, dans le verset où Il dit :
«Dis : La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite, vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde Invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez »
[Sourate 62, verset 8]
Ce qui est sûr également, c’est qu’après la mort, il n’y a que deux destinations ! Ici- bas, quand on fait un voyage, on a beaucoup de destinations, on peut choisir : la neige pour les vacances d’hiver, on veut le soleil, on veut la plage, on veut ceci, on veut une ville, on a le choix.
Mais après la mort, nous n’avons que deux destinations…soit l’Enfer…soit le Paradis… Il n’y a pas d’autre destination.
Allah , en citant les deux catégories de gens après la mort, dit :
« Une partie d’entre eux au Paradis et une autre partie en Enfer. »
Bien sûr, le billet du Paradis est beaucoup plus cher que celui de l’Enfer… Le billet du Paradis s’achète très cher !
Comme dit le Prophète : « Le Paradis est recouvert de choses détestables, difficiles pour l’âme qui est de la porter à l’obéissance à Allâh et l’Enfer est recouvert de passions interdites. »
L’Enfer, c’est assez facile, il suffit de se laisser glisser … on monte sur le toboggan et on se laisse glisser, jusqu’à ce qu’on tombe... Mais le Paradis, c’est autre chose ! C’est plus difficile… il faut monter une pente, s’accrocher… c’est beaucoup plus difficile que l’Enfer.
La mort est un signe d’Allah .
Et elle est aussi une preuve qu’il y a un Jugement par la suite par rapport à ceux qui renient le Jour du Jugement dernier et qui renient qu’il y aura un jugement selon les actions de l’être humain.
Car chaque personne est sur terre… et qu’il y ait l’homme n’est pas le fruit du hasard.
Chaque personne a ce laps de temps qui lui est déterminé pour faire des bonnes actions ou des mauvaises, et ensuite Allah a désigné un terme à sa vie et il sera jugé selon ses bonnes ou ses mauvaises actions.
Ce n’est pas un hasard et Allah a établit cette règle dans le Coran, et Il a dit :
« Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre[…] »
[Sourate 67, verset 2]
Nous voyons bien ici que la sagesse de cette mort est qu’Allah met une fin à cet examen qui est la vie, le temps qui est imparti à la personne, pour qu’Allah l’examine. Et ensuite, Il lui reprend son âme jusqu’au Jugement Dernier.
Le Prophète dit dans un hadith authentique :
« Si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et vous pleureriez beaucoup. »
Pourquoi ? Parce que le Prophète a une conviction forte (al yaqine) cette certitude de ce qui va après la mort et de ce qui attend la personne après sa mort, les étapes dans lesquelles elle va passer, ces étapes qui font peur, et par lesquelles chaque personne va passer.
Bien sûr, on déteste se rappeler de la mort, beaucoup détestent se rappeler de la mort, car c’est ce qui va les faire se détacher de leurs plaisirs. Et bien sûr la mort, comme on l’a dit, ne frappe pas à la porte !
Elle peut survenir à n'importe quel moment, elle ne donne pas de signe, elle n’envoie pas une lettre pour dire « dans tant de temps je vais passe. Prépare- toi ! ». Non ! Elle passe de manière subite sans prévenir ...
Malheureusement, ce qui a trompé beaucoup de jeunes, c’est la santé dont ils jouissent, la force de leur santé, l'espérance. On pense que la mort est quelque chose qui n’arrive qu’aux autres.
Lui, il est encore jeune et il entend dire que des gens meurent mais il se dit comme on se le dit souvent, « Allâh va me laisser en vie, moi je vais passer le cap ; pour ce jeune-là, c’était une exception mais moi, in sha’a Allâh, je vais vivre assez vieux et je vais avoir le temps pour me repentir et pour faire des bonnes actions. »
On a l’espérance dans la longue vie que Allâh va nous laisser, alors que bien sûr malheureusement nous n’avons aucune garantie. Qui est capable de me dire où il sera demain, s’il sera en vie ? Personne. Pas même les Prophètes ne savaient exactement quand la mort allait les toucher.
Un des Salafs, pieux prédécesseur disait :
« Je me suis préparé pour la mort depuis trente ans », et un autre disait de lui que si on lui avait dit que la mort surviendrait le lendemain, il n’aurait pas pu faire plus que ce qu’il faisait le jour même. »
Nous autres, si on nous disait que la mort va nous toucher dans un semaine, c’est fini, on va sortir d’ici, on va sediriger chez soi : Qiyamou-Layl (veillée spirituelle), on va jeûner, peut-être même sept jours consécutifs ; le Coran je crois qu’on va le terminer tous les jours une ou deux fois, tout l’argent que l’on a, on va aller le prendre à la banque demain matin et le donner fi sabiliLlâh en laissant un peu pour ses héritiers et on va faire tout ce que l’on peut.
Cet homme là, il savait que la mort allait arriver et il dit que cela fait trente ans qu’il s’est préparé. Et si on lui disait que demain il mourrait, il ne pourrait pas ajouter d’actions à ce qu’il fait. Pourquoi ? Parce qu’il a cette certitude et il agit comme si demain la mort allait survenir.
On remarque cela même chez les musulmans. Chez les mécréants bien sûr c’est flagrant, lorsqu’on leur cite la mort, ils disent « Mais tu es encore jeune, là tu es comme une vieille ou comme un vieux, tu penses à la mort, arrête de te gâcher la vie… » Mais malheureusement, on remarque que cette idée s’est infiltrée même chez de nombreux musulmans et que lorsqu’on leur cite la mort, ils disent : « Qu’est-ce que tu as, tu es comme un vieux qui radote, toujours la mort et tu vois tout en noir», etc. Alors que normalement non. Le musulman doit se rappeler constamment la mort, comme on va le voir dans les ahadith.
Bien sûr, cela ne veut pas dire que la personne n’agit pas dans cette vie et aussi ne fait pas ce qu’elle doit faire vis-à-vis de sa propre personne, de sa famille, comme travail et qu’elle ne peut pas avoir de moments de repos ou des moments de loisirs que l’Islam nous a permis d’avoir.
Ne pas comprendre non plus, comme certains l’ont mal compris dans d’autres religions, que la mort, pour s’y préparer, il faut se retirer dans un désert, dans une grotte et prendre un « tasbih » (chapelet) et dire 5000 fois par jour « Allâhu akbar » et « Soubhan Allâh » en laissant sa famille. Non, ce n’est pas ça. Il faut mettre toutes les choses à leur place mais malgré cela, il faut se rappeler la mort pour s’encourager à faire de plus en plus d’actions. C’est quelque chose qui motive, qui donne du dynamisme à la personne pour préparer la demeure de l’Au-delà.
On a dit à Al-Hassan : « On tient parfois des assemblées avec des personnes qui nous font peur, qui nous rappelle constamment la mort, l’Au-delà, l’Enfer… » Al-Hassan dit : « Par Allâh, que tu sois assis avec des gens qui te font peur afin qu’après tu sois en sécurité est meilleur pour toi que le fait de t’asseoir avec des gens qui te mettent en sécurité, qui te distraient par rapport à l’Au-delà et la mort, jusqu’à ce que tu atteignes réellement la crainte. »
Il convient à chacun d’entre nous de profiter de chaque instant de sa vie. Bien sûr, nous avons tous ce que l’on appelle « al-ghafla », l’insouciance, et des moments d’oubli qui nous touchent, cela fait partie de la nature humaine et c’est une miséricorde aussi d’Allâh comme l’on dit certains Salafs. Car si nous devions toujours avoir la mort à l’esprit, on ne pourrait plus travailler, on ne pourrait plus faire beaucoup de choses de ce que l’on doit absolument faire.
C’est ce que l’on tire aussi du hadith qui rapporte une rencontre de Hambala avec Abou Bakr et qu’il lui a dit : « Hambala est devenu hypocrite » Et Abou Bakr , étonné, lui demanda : « Comment cela ? » Hambala répondit : « Voilà, lorsque l’on s’assied en face du Prophète , il nous fait un rappel, une exhortation, c’est comme si on voyait le Paradis et l’Enfer de nos propres yeux, comme s’ils prenaient forme devant nos yeux. Mais ensuite, lorsque l’on rentre dans nos familles avec nos épouses, nos enfants, on discute, on joue…et on oublie cela. » Abou Bakr dit : « Je ressens la même chose que toi. Allons voir le Prophète pour voir quel est le remède à cela.» Le Prophète , lorsqu’il entendit cela, dit : « Si vous restiez constamment dans cet état, les anges descendraient vous serrer les mains sur vos chemins. »
Il n’est pas possible, même pour quelqu’un comme Abou Bakr , qui est le meilleur homme après les Prophètes, de rester dans cet état. C’est donc quelque chose de naturel d’oublier et d’avoir des moments d’insouciance mais ce qui est grave, c’est que la personne soit dans un état d’inconscience et d’insouciance constantes, perpétuelles, un état qui n’a plus de limites et qui ne l’empêche pas de tomber dans ce qu’Allâh a interdit et d’accomplir ce qu’Allâh lui a rendu obligatoire.
Il n’est pas possible, même pour quelqu’un comme Abou Bakr , qui est le meilleur homme après les Prophètes, de rester dans cet état. C’est donc quelque chose de naturel d’oublier et d’avoir des moments d’insouciance mais ce qui est grave, c’est que la personne soit dans un état d’inconscience et d’insouciance constantes, perpétuelles, un état qui n’a plus de limites et qui ne l’empêche pas de tomber dans ce qu’Allâh a interdit et d’accomplir ce qu’Allâh lui a rendu obligatoire.
Celui qui est raisonnable, c’est celui qui agit et qui exploite sa vie, qui vit chaque instant de sa vie pour construire son Au-delà. Et soyez sûr que chacun d’entre nous, le jour où l’on va trouver la mort, va dire comme Allâh a dit dans le Coran : « Seigneur, remets-moi sur terre. »
A SUIVRE....
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