Il est un jardinier qui cultive les mots
Chaque fleur est une lettre où s’agrippe une rime
En formant un poème à l’ardeur crescendo
Qui se métamorphose en un poison sublime
Et virevolte ainsi en désir sur ma peau.
Ecoute me dit il , ce chant sur toi s’arrime
Comme une douce brise assiégeant ton dos
Ressens tu les effets ? De toi je suis victime…
Son alphabet se lie à chaque nom d’une rose
Ne dit on pas qu’il a un vrai cœur d’artichaut
Puisqu’il tombe en amour à chaque fois qu’il arrose.
Il leurs chante un classique aux rêves d’un roseau
Et tous leurs pétales s’écartent en symbiose
Lui inspirant une ode au soupir d’un rond d’eau
Regarde me dit il, perçois tu leur osmose ?
Et le charme s’aligne à chacun de ses vers
En laissant présager un désir légitime
Qui embrase les sens en éclat sur ma chair.
Le soleil s’étire et le bouton d’or s’anime
Son pistil s’entremêle à l’encre d’un éclair
Alors par lui, j’écris le meilleur millésime.
Allongé sur l’herbe, ciel et terre il défie
D’abreuver ses espoirs d’une pluie nourricière
Et ainsi voir grandir le secret de la vie
Dans ses graines d’amour, il ferme ses paupières
Touche me dit il l’embrasement infini.
Au firmament du tant, je garde cette trace
Limpide et précieuse au revers de mon art
Et le temps d’un printemps, fleurissantes et fugaces
Elles rayonnent de beauté dans son regard.
Lascive et envieuse enlaçant ses images
Je ne suis plus la même au cycle des saisons
Souvent je l’imagine au versant de mes pages.
Préfères tu dit il la neige et son sommeil
Ou bien Dame Nature insufflant son éveil ?
Je te préfère toi, le jardinier des cœurs…..
Chaque fleur est une lettre où s’agrippe une rime
En formant un poème à l’ardeur crescendo
Qui se métamorphose en un poison sublime
Et virevolte ainsi en désir sur ma peau.
Ecoute me dit il , ce chant sur toi s’arrime
Comme une douce brise assiégeant ton dos
Ressens tu les effets ? De toi je suis victime…
Son alphabet se lie à chaque nom d’une rose
Ne dit on pas qu’il a un vrai cœur d’artichaut
Puisqu’il tombe en amour à chaque fois qu’il arrose.
Il leurs chante un classique aux rêves d’un roseau
Et tous leurs pétales s’écartent en symbiose
Lui inspirant une ode au soupir d’un rond d’eau
Regarde me dit il, perçois tu leur osmose ?
Et le charme s’aligne à chacun de ses vers
En laissant présager un désir légitime
Qui embrase les sens en éclat sur ma chair.
Le soleil s’étire et le bouton d’or s’anime
Son pistil s’entremêle à l’encre d’un éclair
Alors par lui, j’écris le meilleur millésime.
Allongé sur l’herbe, ciel et terre il défie
D’abreuver ses espoirs d’une pluie nourricière
Et ainsi voir grandir le secret de la vie
Dans ses graines d’amour, il ferme ses paupières
Touche me dit il l’embrasement infini.
Au firmament du tant, je garde cette trace
Limpide et précieuse au revers de mon art
Et le temps d’un printemps, fleurissantes et fugaces
Elles rayonnent de beauté dans son regard.
Lascive et envieuse enlaçant ses images
Je ne suis plus la même au cycle des saisons
Souvent je l’imagine au versant de mes pages.
Préfères tu dit il la neige et son sommeil
Ou bien Dame Nature insufflant son éveil ?
Je te préfère toi, le jardinier des cœurs…..