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Europe musulmane : la révolution agricole arabe (VIIIe-XIIIe siècles)

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  • Europe musulmane : la révolution agricole arabe (VIIIe-XIIIe siècles)

    Appelant à rétablir l’harmonie perdue entre l’homme et la nature, le prince Charles a, dans un discours récent, abondamment cité l’islam, dont il loue tant les principes spirituels que les réalisations hydromécaniques des VIIIe-XIIIe siècles.

    En Espagne et en Sicile en effet, les agronomes musulmans, à la fois savants et esthètes, ont été à l’origine de la prospérité de l’Europe musulmane. Techniques et espèces nouvelles seront progressivement adoptées par l’Occident chrétien.

    Dans un discours prononcé à l’occasion du 25e anniversaire du Centre d’études islamiques d’Oxford, le prince Charles a rendu hommage à l’islam, à sa conception de la nature et de la place qu’occupe l’homme. Il a notamment cité l’exemple de la palmeraie d’Elche, avec ses systèmes complexes d’irrigation vieux de 1200 ans et qui permettent une production agricole abondante sur des terres pourtant arides.

    Il s’agit par ailleurs d’un des rares exemples de pratiques agricoles arabes encore vivaces sur le continent européen, un témoin vivant de la révolution agricole arabe qu’a connue l’Europe dès le VIIIe siècle. L’Espagne et la Sicile musulmanes étaient devenues en effet de florissants jardins et nombre d’espèces végétales qui aujourd’hui ont fait florès, y ont d’abord été acclimatées.

    Car c’est par l’Espagne ou la Sicile que nous sont parvenus au Moyen Age les citrons, les oranges amères, les abricots, les grenades, les bananes, le blé dur, le riz, le sorgho, les aubergines, les pastèques, les melons, les épinards, les endives, les asperges, les artichauts, la canne à sucre, le jasmin, la violette, le romarin, la lavande, le basilic, mais aussi les plantes utilitaires telles que le mûrier à soie, ou industrielles, telles que le henné, l’indigo ou le coton.

    La production de la canne à sucre en particulier, mais aussi la maîtrise des techniques du sucre et de la distillation contribuera grandement à la diffusion des agrumes en Occident, à travers la consommation des agrumes confits et de l’eau de fleur d’oranger.

    Cette même technicité marquera en outre la naissance d’une gastronomie, et surtout d’une pâtisserie, à fort caractère arabe.La révolution agricole arabe produit donc un changement qualitatif considérable et détrône la triade méditerranéenne antique blé-vigne-olivier.

    Ce changement est aussi quantitatif : le perfectionnement des systèmes d’irrigation, allié à l’amélioration de l’utilisation des engrais, accroît de manière significative le rendement des cultures.

    Elles sont en outre intégrées dans un système de rotation agricole qui permet une utilisation intensive du sol, ainsi qu’une nouvelle période estivale de croissance et de production, jusqu’ici empêchée par la longue sécheresse du climat méditerranéen.

    Mais l’un des acquis les plus significatifs réside dans la création de jardins botaniques expérimentaux (munyas), notamment en Al-Andalus : la munya y est à la fois lieu d’acclimatation, de plaisir et d’étude. Fondée sur la tradition classique, l’agriculture musulmane d’Europe multipliera néanmoins les innovations, dont notamment la noria et les qanât.

    Leurs bases scientifiques et techniques se trouvent décrites dans les textes des agronomes d’Al Andalus et de Sicile. La noria est une grande roue à godets qui permet d’élever l’eau vers des canaux d’irrigation situés en hauteur. Son mouvement continu est dû à la force du courant.

    Quant aux qanât (canaux) il s’agit de longs tunnels souterrains qui captent l’eau d’une nappe phréatique pour l’amener, parfois sur des kilomètres, vers les zones de culture. Ce système a l’énorme avantage, par rapport aux canaux à ciel ouvert, de supprimer la perte par évaporation, pouvant aller jusqu’au tiers de l’eau transportée. Par contre leur entretien est pénible.

    Ce système d’irrigation est toujours en usage dans l’agrumiculture sicilienne, qui a d’ailleurs conservé les termes issus de l’ancien vocabulaire technique arabe. Aujourd’hui encore, l’eau s’y mesure en zappa (sabba), unité qui, onze siècles plus tard, équivaut toujours à quatre darbi (darb).

    source Zaman
    Dernière modification par zek, 05 janvier 2015, 07h19.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    ehhhhhh Oui ....... On ETAIENT .......

    maintenant , faut fermer sa gueule , bosser ; pour ...... ÊTRE à nouveau
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      c'est aussi une question de confiance, qui tue toute volonté. On a perdu le savoir vivre, les belles choses sont devenus répugnantes pour nous, un complexe d’infériorité vis a vis de..logique mais exagéré...c'est tout un ensemble qu'il faut revoir, dur dur avec l'anarchie et des bébés toutes les secondes.
      retrouvons notre confiance, aimons les belles choses et on se portera mieux.

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      • #4
        civilisations

        les civilisations, égyptiennes, grecques, chinoises, amérindiennes etc. ont toutes produit comme la civilisation islamique de belles choses, mais il n'y a que nous qui essayons de faire revivre notre civilisation ce qui est chose impossible, car elle est définitivement morte. La solution à nos problèmes n'est pas dans le retour vers le passé mais de regarder vers l'avenir.

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        • #5
          Distro
          retrouvons notre confiance, aimons les belles choses et on se portera mieux.

          POURQUOI on en est arrivé à ce complexe d'infériorité ???
          Qui est ce qui a cassé notre confiance en nous et entre nous ?


          La réponse est simple et complexe à la fois.

          Je vais tout d'abord commencer par la réponse la plus simple, et la plus compréhensible par tous:

          En gros, on a cassé, en nous, toute velléité de se faire confiance pour travailler ensemble, de façon complémentaire, de regarder vers le meilleure, vers l'avenir...etc

          Alors qu'en réalité, on a plus de choses qui nous unis, que ce qui nous divisent.

          On a ainsi développé un complexe d'infériorité qui est complètement ancré en nous et qui est visible dans nos comportements, et dans notre façon de réfléchir et de débattre. Je n'ai pas besoin de vous démontrer ici.

          Ainsi, nous regardons, tous et sans exception, le verre, à moitié vide.

          Et le jour on, regardera l'autre moitié, je suis sûr que nous nous en sortirons !
          Dernière modification par absent, 05 janvier 2015, 13h48.

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          • #6
            Qui est ce qui a cassé notre confiance en nous et entre nous ? (SUITE)

            POURQUOI on en est arrivé à ce complexe d'infériorité ??? Qui est ce qui a cassé notre confiance en nous et entre nous ? (SUITE)

            Allons maintenant un peu plus dans le détail :


            A mon humble avis, ce complexe d'infériorité provient d'un empilement de mauvaises expériences de nos sociétés. En résumé, çà provient :
            1. des crises économiques successives dans nos pays,
            2. des promesses sans lendemain de nos différents gouvernants depuis des décennies, et donc d'un manque de confiance en nos pouvoir respectifs
            3. de la vitesse à laquelle les autres avancent, et nous on recule,
            4. de l'insécurité grandissante et l'instabilité qui déclenchent les instincts de survie chez les individus et donc de faire en sorte que les gens se recrovillent sur eux-même,
            5. des flux de information sans cesse stériles et remplis de mensonges? Ce qui rend les gens plus méfiants entre eux, même face un vérité flagrante
            6. ...etc
            7. ...etc
            8. ...etc


            Regardons juste, tous les articles dans les journaux parlent de qui nous divisent, rarement de ce qui nous unis. Tous vélliculent des propagandes, qu'on découvre après que c'est des mensonges grossiers,...

            Tous les idéaux qu'on avait dans le passé, sont cassé à longueur de journée, et notre moral avec.

            Donc, normal qu'on ait plus confiance en nous, et entre nous. On ne se sent plus capables de faire les choses comme avant.

            Et pourquoi on ne se sont plus capables de faire les choses comme avant ?

            La réponse est toute simple, la logique dit que personne ne peut jamais rien faire tout seul sans l'aide des autres, quelque soit son niveau de compétences individuelles.
            Mais, c'est seulement en travaillant en groupe et collaborativement avec les autres que l'individu peut reprendre confiance en lui-même et qu'il peut avancer. Et pas autrement.

            Donc, revenons à nos idéaux communs, aux choses qui nous unissent, et ne jamais se focaliser sur les points qui nous divisent.

            Et même pour ces points qui nous divisent :
            • prenant-les comme une richesse d'idées dans lesquels on peut à tout moment creuser pour utiliser le meilleur, le plus adapté à chaque situation. Mais jamais comme des conflits qui nous bloquent, ou des points de vues à bannir sans discussion et/ou sans débats aucun et sans convaincre l'autre.
              En somme, on doit être tous ouvert et à l'écoute aux idées et préoccupations des autres, quelques soient ces idées. Le mépris de l'autre n'entrainera que mépris en retour, divisions, incompréhensions, et par conséquent conflits, individualisme, manque de confiance, et enfin, sous développement.
            • prenant-les des points de vues, des options différentes, des scénarios ou des stratégies possibles qu'on peut aussi adopter, adapter, ou mener à tout moment si une majorité de gens les veulent bien.

            Apprenant donc à avoir la culture du consensus pour l’intérêt général, pas la culture du mépris ou de l’intérêt individualiste au dépend de l'autre.... une fois cette culture établie, les individus adhéreront plus au groupe, auront plus de confiance dans le groupe, et en définitif, auront plus confiance en eux même.

            Et une fois la confiance des individus en eux-même est acquise, ils se surpasseront.

            J'en suis sûr !



            A suivre ....( désolé, je terminerai çà à ma prochaine pause )
            Dernière modification par absent, 05 janvier 2015, 13h48.

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            • #7
              les civilisations, égyptiennes, grecques, chinoises, amérindiennes etc. ont toutes produit comme la civilisation islamique de belles choses, mais il n'y a que nous qui essayons de faire revivre notre civilisation ce qui est chose impossible, car elle est définitivement morte. La solution à nos problèmes n'est pas dans le retour vers le passé mais de regarder vers l'avenir.
              bien entendu , personne n'a jamais dit qu'il fallait ressusciter la civilisation islamique du 8 siecle , mais en créeer une nouvelle .......... les occidents se gargarisent bien de leur heritage greco romain ....... et les communistes chinois financent des films sur les dynasties Ming Tag Dong Han et Kong ......
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                au contraire, on se base toujours sur des fondations ancestrales, on parle parfois de pratiques qui datent depuis des millénaires.

                A mon avis c'est biologique, l'homme inconsciemment fait appel à sa mémoire constamment, çà on y peut rien. le fait de regarder derriere sois n'est pas dangereux si nous acceptons d'avancer.

                Le problème du monde arabe c'est qu'il refuse d'avancer, il est paralysé tout en observant son histoire, une histoire pleine de paradoxes avec l'actuelle car dans le passé, le monde arabe avançait à grand pas.

                Penser ou ne pas y penser à notre histoire, ne changera rien à notre monde, mis à part garder espoir mais çà peut être important enfin de compte, si c'est pour éviter le "suicide"

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                • #9
                  C'est qui ce NOUS. La civilisation dite arabo-musulmane était uniquement en Andalousie, c'est une province indépendante du califat de l'époque. Le reste c'était désert et moyen âge, y compris le VOUS au Maghreb.

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est qui ce NOUS. La civilisation dite arabo-musulmane était uniquement en Andalousie, c'est une province indépendante du califat de l'époque. Le reste c'était désert et moyen âge, y compris le VOUS au Maghreb.
                    tu fais erreur, l'Andalousie est la conséquence de tout çà. Le produit du travail du monde arabo musulman de l'epoque, du Maroc au moyen orient, c’était l'eldorado.

                    Commentaire


                    • #11
                      source Zaman

                      La source suffit pour comprendre la tendance.

                      Si on voulait garder l'Andalousie "musulmane"
                      Bouabdil n'aurait pas dû remettre les clefs de
                      l'Alhambra à la Riene Isabelle.
                      "Para alcanzar lo imposible, uno debe intentar lo más absurdo".
                      Miguel de Cervantes.

                      Commentaire


                      • #12
                        Si on voulait garder l'Andalousie "musulmane"
                        Bouabdil n'aurait pas dû remettre les clefs de
                        l'Alhambra à la Riene Isabelle.
                        il n'avait pas le choix ; s'il s'etait obstiné à vouloir garder Grenade , les rois catholiques aurait finit par lui arracher de force , la raser et l'executer comme ce qu'on fait les mongoles avec le calife abbasside
                        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                        Commentaire


                        • #13
                          Europe musulmane : la révolution agricole arabe (VIIIe-XIIIe siècles)
                          ce fut, maintenant il faut prendre ce train de l'evolution et arreter de fixer son rétroviseur, ça ne nous fera que du bien

                          à l'heure actuelle on est très loins des quais, on connais meme pas la couleur du train et on veut le conduire

                          galek zamane, on etait

                          Commentaire


                          • #14
                            jmlix
                            ce fut, maintenant il faut prendre ce train de l'evolution et arreter de fixer son rétroviseur, ça ne nous fera que du bien

                            à l'heure actuelle on est très loins des quais, on connais meme pas la couleur du train et on veut le conduire

                            galek zamane, on etait
                            @jmlix

                            J'ai essayé de diriger le discours vers ce qu'on peut faire enlever nos complexes et avancer.

                            Malheureusement, ils continuent à regarder dans le rétroviseur.

                            En continuant ainsi, on va donc irrémediablement percuter le mur, ou tomber dans le ravin.

                            Pauvre de nous.

                            Commentaire


                            • #15
                              Jazaïr

                              on est déjà dans le mur, l'opération sauvetage est dèjà en marche, le monde ne nous laissera pas tomber, ils ont besoin de nous pour conduire le train

                              je reste confiant

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