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D’après une information rapportée par l’APS, la zone entourant le monument funéraire de Tin Hinan, situé a proximité de généralement présenté comme étant celui de la reine touareg Tin Hinan, connaît depuis le mois de décembre dernier une nouvelle campagne de fouilles archéologiques.
Lancée par le Centre national de recherches archéologiques (CNRA) en partenariat avec l’Office national du parc culturel de l’Ahaggar (ONPCA), l’étude se concentre actuellement, explique Farid Ighilahriz (directeur de CNRA), sur «les remblaiements issus de l’intérieur et des parois du monument et amassés autour du tombeau». Ayant pour objectif premier de renseigner sur la structure originelle du site archéologique établi au sommet d’une colline et comportant une dizaine de salles de tailles différentes, le partenariat du CNRA et de l’ONPCA vise par ailleurs à préserver le site. Le projet de fouilles devrait comporter un second programme d’aménagement portant, selon Ahmed Aouali (directeur de l’ONPCA) sur «le dégagement total du tombeau, l’installation d’une maquette reproduisant le massif montagneux entourant Abalessa et une maquette du monument afin de ne plus introduire de visiteurs à l’intérieur des chambres du tombeau».
Site archéologique mis au jour en 1926 par une expédition franco-américaine, qui y avait découvert en plus de restes humains (squelette), de nombreux objets dont des colliers de pierres semi-précieuses ou encore des restes de vêtements en cuir actuellement au musée national du Bardo à Alger, la présente campagne de fouilles a déjà permis de mettre au jour des fragments d’os, de bois, de poteries et d’œufs d’autruche. Elle bénéficie par ailleurs de moyens techniques importants. M. Ighilahriz indique que ses équipes ont établi des relevés topographiques ainsi qu’un relevé photogrammétrique afin d’établir le plan du monument, mais aussi des maquettes en 3D à même de suggérer des reconstitutions. Portant également sur l’étude des gravures et inscriptions, un sondage au radar géologique sera prochainement effectué et permettra de déterminer la profondeur du sol du monument et ce qui pourrait s’y trouver.
par Nadir Kadi
le reporters dz
Lancée par le Centre national de recherches archéologiques (CNRA) en partenariat avec l’Office national du parc culturel de l’Ahaggar (ONPCA), l’étude se concentre actuellement, explique Farid Ighilahriz (directeur de CNRA), sur «les remblaiements issus de l’intérieur et des parois du monument et amassés autour du tombeau». Ayant pour objectif premier de renseigner sur la structure originelle du site archéologique établi au sommet d’une colline et comportant une dizaine de salles de tailles différentes, le partenariat du CNRA et de l’ONPCA vise par ailleurs à préserver le site. Le projet de fouilles devrait comporter un second programme d’aménagement portant, selon Ahmed Aouali (directeur de l’ONPCA) sur «le dégagement total du tombeau, l’installation d’une maquette reproduisant le massif montagneux entourant Abalessa et une maquette du monument afin de ne plus introduire de visiteurs à l’intérieur des chambres du tombeau».
Site archéologique mis au jour en 1926 par une expédition franco-américaine, qui y avait découvert en plus de restes humains (squelette), de nombreux objets dont des colliers de pierres semi-précieuses ou encore des restes de vêtements en cuir actuellement au musée national du Bardo à Alger, la présente campagne de fouilles a déjà permis de mettre au jour des fragments d’os, de bois, de poteries et d’œufs d’autruche. Elle bénéficie par ailleurs de moyens techniques importants. M. Ighilahriz indique que ses équipes ont établi des relevés topographiques ainsi qu’un relevé photogrammétrique afin d’établir le plan du monument, mais aussi des maquettes en 3D à même de suggérer des reconstitutions. Portant également sur l’étude des gravures et inscriptions, un sondage au radar géologique sera prochainement effectué et permettra de déterminer la profondeur du sol du monument et ce qui pourrait s’y trouver.
par Nadir Kadi
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