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Chris Coleman, un tweetos aux trousses des journalistes

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    Algérie-Maroc : Chris Coleman, un tweetos aux trousses des journalistes



    Le scénario est digne d’un livre d’espionnage de John le Carré : un corbeau, un homme d’affaires, des services de renseignements, deux Etats impliqués, des journalistes présentés comme des ripoux et des révélations (invérifiables) en cascades…
    « Nous sommes otages d’une machine à salir », s’indignent les deux journalistes Mireille Duteil, « Le Point », et José Garçon, ex de "Libération" dans une tribune. Que s’est-il passé ? Depuis début octobre, un hacker, @chris_coleman24, inonde la Toile d’informations contre le régime chérifien. Parmi les centaines de posts, quelques uns mettent en cause quatre journalistes français, censés être « achetés » par un homme d’affaires marocain, Ahmed Charaï, propriétaire de plusieurs médias, dont notamment L’Observateur du Maroc dans lequel collaborent Mireille Duteil et José Garçon.

    Pour de nombreux spécialistes, le hacker tweete des mails piratés, certains authentiques, d’autres partiellement faux ou carrément falsifiés. «Ce qui est sûr, c’est que contrairement à Edward Snowden ou Julian Assange, «Chris Coleman» reste anonyme, soigneusement caché derrière un pseudo de jazzman américain ou de... footballeur. Et que tout pointe plutôt vers les services algériens, engagés dans une opération de déstabilisation à l’ancienne du voisin, empruntant les habits neufs de la cyber-dissidence et des réseaux sociaux», croit savoir Pierre Haski, directeur de Rue89.


    Le hacker, le roi et les barbouzes
    L’identité du hacker demeure mystérieuse. Pour la presse marocaine, le lanceur d’alerte n’est pas une personne physique mais les services secrets algériens qui chercheraient à déstabiliser la diplomatie marocaine. Autre son de cloche du côté d’Alger : le pirate serait un haut fonctionnaire marocain et pour le quotidien Liberté un journaliste espagnol, Ignacio Cembrero, qui s’est empressé de démentir. Tout en affirmant que les documents mis en ligne par @chris_coleman24 sont authentiques.

    A un follower (internaute qui suit son compte) qui lui demandait «pourquoi il balançait ses documents», le principal concerné répond : «Tout simplement fragiliser le Maroc, notamment son appareil diplomatique».
    Ancienne journaliste à l’Express, chargée de la couverture du Maghreb, Dominique Lagarde, mise en cause par le hacker, finit par lui répondre: « Je n'ai voulu réagir, dans un premier temps, ni aux tweets de "Chris_Coleman24", ni aux commentaires et accusations qui ont suivi sur les réseaux sociaux et les sites d'information (…)Je n'ai jamais reçu d'argent, ni de cadeau. Je n'ai jamais non plus accepté une seule invitation, que ce soit à titre professionnel ou privé ».
    La diffusion de documents sir Internet dépasse très largement la mise en cause des journalistes. "À nos yeux, la cascade de documents diplomatiques marocains rendus publics par ce hacker atteste par ailleurs d'une évidence : dans cette cyberguerre, les journalistes ne sont qu'une sorte de "produit d'appel" destiné à lancer, grâce à son aspect sulfureux ("la corruption de la presse française"), cette campagne que Rabat impute à Alger et que l'Algérie attribue à un "hacker marocain" sans fournir d'indice accréditant cette affirmation", expliquent Mireille Duteil et José Garçon.

    Les autorités algériennes et marocaines demeurent muettes. « Une chape de plomb couvre, au Maroc, cette masse de documents accessibles pourtant à tous sur Internet. A part quelques rares déclarations officielles, comme celle de la ministre déléguée aux Affaires étrangères, Mbarka Bouaida, qui a accusé des « éléments pro Polisario » d’avoir agi avec l’appui de l’Algérie, aucun membre du gouvernement, aucun sécuritaire, aucun parti politique ne s’est prononcé sur un sujet aussi majeur. Il n’y a eu, par ailleurs, aucun démenti de l’authenticité des câbles », s’inquiète le journal marocain Tel Quel. Même silence officiel à Alger.


    Le hacker vient d’épingler ce lundi sa dernière victime : l’éditorialiste américain Richard Miniter, accusé d’avoir empoché 60.000 dollars de la part du Maroc, via PNC Bank. La cyber-guerre promet d'être longue, avec des répercussions réelles.







    http://geopolis.francetvinfo.fr/alge...nalistes-50359

  • #2
    Il y a des journalistes dont la carrière est finie, surtout avec des preuves aussi accablantes.
    Le Maroc corrupteur est à ramasser à la cuillère ... comme quoi le crime ne paie pas.

    Mireille Duteil achetée par le Makhzen est tournée en bourrique par Algérie-patriotique et pas prise au sérieux dans ses analyses-conseils à l'Algérie.

    Après avoir été dévoilée par le hacker «Chris Coleman» pour sa compromission avec le Makhzen marocain, il n’était certainement pas facile pour la journaliste française Mireille Duteil d’écrire sur l’Algérie, comme elle avait pris l’habitude de le faire. On le voit en lisant son article dans Le Point où elle se demande «comment sauver l’Algérie de la crise pétrolière ?»
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      vincent Hervouet vient de sortir un livre pour contrebalancer..

      il explique qu'il a tjrs eu affaire aux pouvoirs de la région suivez mon regard..

      (c disponible en ce moment à la fnac)

      Commentaire


      • #4
        Merci "tawenza" !

        Waooo !

        A mesure qu'on essaie de cacher la me..de au fin fond des profondeurs,
        que çà remonte irrémédiablement à la surface,
        et au moment où l'on s'attend le moins !


        tawenza
        vincent Hervouet vient de sortir un livre pour contrebalancer..

        Voilà pourquoi Vincent Hervouet tente de se disculper par son livre
        ...

        Paru dans le journal égalité et réconciliation le 24 Oct 2014, avec preuves à l'appui.



        Vincent Hervouët, grand reporter pour LCI, au service du Renseignement marocain ?


        « Est-ce tu es vraiment sûr que ça ne t’embête pas de m’avancer sur mon salaire les 38 000 euros ? Dis-mois, sinon j’ai une autre solution "le Crédit LOG", il faut absolument que je déménage la fin de la semaine prochaine. »
        C’est une partie du texte envoyé par mail par le journaliste français Vincent Hervouët le jeudi 22 avril 2010 à Ahmed Charai, agent de la DGED marocaine.




        Six jours plus tard, Hervouët cherche à encaisser l’argent en toute discrétion. « Ahmed, Je préfère que tu me remets toi même l’avance sur salaire, ne l’envoie surtout pas avec une autre personne », dit-il dans un l’email envoyé le 28 avril 2010.
        Une partie de la mission confiée à Hervouët par son contact marocain semble avoir trait au MAK (Mouvement Autonomie Kabylie). Le journaliste signale dans le premier email qu’il a parlé « du sérieux de ce MAK » avec son « big boss ».
        Mais dans un email du 21 avril 2010, Hervouët semblait très sceptique sur le succès de la formation d’un gouvernement en exil pour la Kabylie. « Cela me paraît mal parti : même les agences de presse spécialisées ne disent pas un mot de cette conférence de presse. Pas une dépêche ! Pas une ligne. Pas un mot nulle part de la proclamation d’un gouvernement en exil... Rien non plus sur les manifestations d’hier. Silence éloquent », dit-il.




        Dans un email daté du 7 décembre 2011, Hervouët signale qu’il va parler des deux français kidnappés au Mali et va dire que ses kidnappeurs sont des combattants d’AQMI et qu’ils « viennent du camp du Polisario » :
        « Je voulais te dire que ce soir, je vais parler des kidnappeurs des deux Français au Mali qui s’avèrent être bien des types d’AQMI et qui viennent des camps du Polisario... »

        Chris Coleman met à disposition de ses lecteurs les emails envoyés par Hervouët à Ahmed Charai qui les a transférés au patron de la DGED, Yassine Mansouri.

        Incroyable cette histoire ?! Quel monde de pourritures.

        Voilà comment des journaleux mensongers et manipulateurs travaillent le plus normalement du monde juste pour de l'argent sale !

        Alors, qu'ils continuent à remuer la m....de ... Ca n'aura que plus d'impacts !
        Dernière modification par absent, 06 janvier 2015, 16h58.

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        • #5
          Vincent Hervouët

          Journaliste en question dans mon post précédent :

          zâama "Grand Reporter LCI" qui voulait avoir son avance sur salaire de 38.000 Euros d'Ahmed Charai !

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