Soltani ouvre le feu sur l’administration et réclame des enquêtes
« Les dossiers des ministres, des députés et des militaires doit être ouverts »
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Dans le cadre des enquêtes effectuées par les autorités publiques concernant le dossier de la corruption, Abou Djerra Soltani, président du Mouvement de la société de la paix (MSP), a demandé l’ouverture des dossiers des ministres, des maires, des députés et des officiers de l’armée, en déclarant qu’il ne faut pas procéder par sélectivité lors du traitement du dossier de la corruption.
Lors de l’ouverture de la deuxième rencontre nationale des cadres du MSP, hier, le président du mouvement a insisté sur le fait que la situation actuelle caractérisée par la corruption exige la levée de l’immunité diplomatique, historique et régionale sur les corrompus, en expliquant que seuls certains responsables sont sanctionnés, alors que ceux qui sont dans l’ombre demeurent impunis.
Le premier responsable du MSP a trouvé que l’interdiction des manifestations dans la capitale a été étendue aux autres wilayas du pays, notamment celles du centre. Il a insisté, d’autre part, sur la liberté de l’action syndicale et la libéralisation de la société civile, qui doit être, selon lui, impliquée dans les compagnes de luttes contre la corruption. Le mouvement associatif n’existe pas en Algérie où l’on a besoin d’une pluralité réelle, dit-il.
Abou Djerra a expliqué, dans un autre contexte, qu’il est impératif de lever l’état d’urgence, en indiquant que certains cercles dans l’administration profitent de cette situation afin d’entraver le traitement de plusieurs dossiers. « Pourquoi donc maintenir l’état d’urgence alors qu’il n y a plus de terrorisme », s’est-il interrogé.
Le président du mouvement a critiqué l’administration en insistant sur la nécessité d’en préserver la neutralité, en la libérant des liens partisans, citant le défunt Mahfoud Nahnah : « quatre institutions ne doivent pas être impliquées dans les affaires partisanes : la caserne, la mosquée, l’école et l’administration. »
2006-11-18
Par Mohamed Cherrak
« Les dossiers des ministres, des députés et des militaires doit être ouverts »
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Dans le cadre des enquêtes effectuées par les autorités publiques concernant le dossier de la corruption, Abou Djerra Soltani, président du Mouvement de la société de la paix (MSP), a demandé l’ouverture des dossiers des ministres, des maires, des députés et des officiers de l’armée, en déclarant qu’il ne faut pas procéder par sélectivité lors du traitement du dossier de la corruption.
Lors de l’ouverture de la deuxième rencontre nationale des cadres du MSP, hier, le président du mouvement a insisté sur le fait que la situation actuelle caractérisée par la corruption exige la levée de l’immunité diplomatique, historique et régionale sur les corrompus, en expliquant que seuls certains responsables sont sanctionnés, alors que ceux qui sont dans l’ombre demeurent impunis.
Le premier responsable du MSP a trouvé que l’interdiction des manifestations dans la capitale a été étendue aux autres wilayas du pays, notamment celles du centre. Il a insisté, d’autre part, sur la liberté de l’action syndicale et la libéralisation de la société civile, qui doit être, selon lui, impliquée dans les compagnes de luttes contre la corruption. Le mouvement associatif n’existe pas en Algérie où l’on a besoin d’une pluralité réelle, dit-il.
Abou Djerra a expliqué, dans un autre contexte, qu’il est impératif de lever l’état d’urgence, en indiquant que certains cercles dans l’administration profitent de cette situation afin d’entraver le traitement de plusieurs dossiers. « Pourquoi donc maintenir l’état d’urgence alors qu’il n y a plus de terrorisme », s’est-il interrogé.
Le président du mouvement a critiqué l’administration en insistant sur la nécessité d’en préserver la neutralité, en la libérant des liens partisans, citant le défunt Mahfoud Nahnah : « quatre institutions ne doivent pas être impliquées dans les affaires partisanes : la caserne, la mosquée, l’école et l’administration. »
2006-11-18
Par Mohamed Cherrak
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