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C'est quoi la différence entre yanayer et laadjouza ?

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  • C'est quoi la différence entre yanayer et laadjouza ?

    j'ai comme l'impression que c'Est la même fête ? , il me semble que laadjouza c est toujours quelques jours apres le nouvel an, je ne connais pas trop de choses pour yennayer, pour laadjouza je me rappelle que ma grand mere préparait dans des '' kemoussettes '' des bonbons + amandes grillées et mettait tout dans des petits sacs en les mélangeant avec des pièces de monnaie, puis les distribuait aux enfants

  • #2
    Ennayer comme on dis chez nous oui mais laadjouza ? Jamais entendu parler...

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    • #3
      Salut Diamond, comment vas tu ?

      ah je crois que j ai trouvé quelque chose, je pense bien que c'est la meme chose , il y a une histoire derrière cette 3djouza , comme un halloween de chez nous

      je re dans peu pour poster ce que j ai trouvé

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      • #4
        voila l'histoire de laadjouza et yaneyer, en bas en parle de déguisement... tout comme je l ai deviné , un Halloween d'une autre façon



        Démarrez une année qui augure du bon…Fêtez Yennayer ou… Laâdjouza


        On raconte qu’une vieille femme qui, croyant l’hiver passé, sortit un jour de soleil dans les champs et se moqua de lui (l’hiver). Yennayer, mécontent, emprunta deux jours à furar et déclencha, pour se venger, un grand orage qui emporta dans ses énormes flots, la vieille. Ce fut le premier jour de yennayer…
        Par Souad Belkacem
        Selon le mythe berbère, les histoires légendaires au sujet d’une vieille femme sont contées différemment. Chaque contrée, ou chaque localité a sa version. L’on raconte dans certaines régions, comme Ath Yenni, que la vieille femme fut emportée en barattant du lait. Chez les Ath Fliq, Yennayer emprunta seulement un jour et déclencha un grand orage qui transforma la vieille en statue de pierre tout en emportant sa chèvre.
        Ce jour particulier qui marque le début de Yennayer appelé l’emprunt (amerdil) est célébré chaque année par un dîner de crêpes. Le dîner de l’emprunt (imensi umerdil) est destiné à éloigner les forces mauvaises. A Azazga et à Béjaïa, la période de la vieille (timgharin) dure sept jours.
        Le mythe de la vieille exerçait une si grande frayeur sur le paysan berbère au point que celui-ci est contraint de ne pas faire sortir ses animaux durant tout le mois de yennayer. Le pragmatisme a fait que les jours maléfiques furent adaptés en Kabylie à l’organisation hebdomadaire des marchés dans les villages.

        Cette répartition du temps est encore d’actualité.
        La célébration de Yennayer, le nouvel an amazigh, est commune aux peuples d’Afrique du Nord. C’est une fête culturelle qui donne lieu à des réjouissances familiales et au partage de repas traditionnels copieux. Elle est l’occasion pour les populations berbères du Maghreb de vivre leur attachement à l’authenticité du patrimoine ancestral. Le premier jour de Yennayer symbolise le présage d’une année agraire féconde. C’est en effet, le jour de l’an du calendrier agraire utilisé depuis l’antiquité par les Berbères à travers la Numidie. Il correspond au premier jour de janvier du calendrier julien, qui est décalé aujourd’hui de 13 jours par rapport au calendrier grégorien, soit le 14 janvier de chaque année. L’opinion veut que la date traditionnelle soit le 12 janvier.

        A l’origine, le choix du 12 janvier pour fêter Yennayer remonte à 1968, année où l’Académie berbère a proposé de créer une «ère berbère» en fixant comme «an zéro» du calendrier berbère les premières manifestations connues de la civilisation berbère, au temps de l’Egypte ancienne, lorsque le roi numide Chechnaq 1er (Cacnaq), fondateur de la 22e dynastie égyptienne, prit le trône et devint pharaon en Egypte.
        Les régions fêtent ce jour en organisant des repas festifs différents les uns des autres mais ayant le même objectif : démarrer l’année avec l’idée qu’elle sera «féconde» et porteuse de bons augures. D’ailleurs, dans toutes les régions où il est célèbré, yennayer correspond aux activités agraires et aux cycles des saisons.


        C’est le début de la saison agricole, dans certaines régions comme le M’zab, où l’on prépare, ce jour, l’«Rfiss», un plat traditionnel sucré, préparé en guise de dessert à base de sucre, semoule et lait, des ingrédients de couleur blanche, symbole de prospérité et de paix.
        Ce plat est, également, prisé par les habitants de Skikda avec quelques légères différences d’ingrédients. «Il s’agit d’un mélange de semoule grillée, de sucre, beurre et dattes écrasés (ghers), que l’on consomme dans la soirée en l’accompagnant de fruits secs particulièrement dattes sèches, arachides, bonbons…», raconte Ali, un cinquantenaire originaire de cette ville. Il explique
        que dans cette région, peuplée de Berbères arabisés, on égorge un coq pour préparer le «m’tawi» (des pâtes semblables aux lasagnes mais plus larges) avec une sauce aux légumes où prédomine l’oignon. En Kabylie, dans la région de
        Tizi Ouzou, particulièrement à Fréha, à titre d’exemple, une habitante de la région parle de «thamekfoult» ou «avasine» pour certains, un couscous aux légumes préparés en papillote ou encore «avissar» un autre couscous arrosé d’une sauce aux légumes secs, notamment les lentilles, fèves et haricots blancs. En Kabylie, ce jour détermine la fin des labours et marque le milieu du cycle humide. Les aliments utilisés durant ce mois sont les mêmes que ceux de la période des labours.


        A Béjaïa, la nourriture prise ce jour-là est bouillie, cuite à la vapeur ou levée. Les aliments augmentant de volume à la cuisson sont de bon augure. La récolte présagée sera bonne. On consomme ce jour-là différentes sortes de couscous, de crêpes (beghrir), de bouillies…
        Les desserts servis sont, également les fruits secs (figues sèches, abricots secs, noix, etc.), de la récolte passée, amassés dans de grandes et grosses cruches en terre pourvues d’un nombril servant à retirer le contenu (ikufan). Mais pour certains, le premier jour de Yennayer ne s’arrête pas aux repas traditionnels, il est surtout une occasion de réunir les membres de la famille. «C’est un moment de partage qui me permet de voir toute la famille, d’une part, et de recadrer son appartenance, d’une autre part», estime un père de famille, originaire de Beni Yeni.
        Rituels et croyances

        Le mois de Yennayer est marqué par le retour sur terre des morts porteurs de la force de fécondité. Durant la fête, les femmes kabyles ne doivent pas porter de ceinture, symbole de fécondité. Jadis, en période du mois de Yennayer, les enfants se déguisaient. Chacun confectionnait son propre masque et parcourai les ruelles du village. Passant de maison en maison, ces enfants quémandaient des «s’fendj» (beignets) ou «lemsemmen», des feuilletés de semoule cuits que les gens sont tenus d’offrir. Par ce geste d’offrande, le Berbère tisse, avec les forces invisibles, un contrat d’alliance qui place la nouvelle année sous d’heureux auspices. Maintenant que vous le savez, démarrez une année porteuse de bons augures… Assegas Amegass.



        souce : http://www.dziri-dz.com/
        Dernière modification par Elissar, 07 janvier 2015, 03h31.

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        • #5
          Bonjour à vous

          Nous parlons d'un calendrier agraire qui se subdivise en périodes marquantes avec des indications et des rites précis pour chaque période ( ce qu'il faut planter ou pas, ce qu'il convient de faire ou pas et le menu qui va avec chaque période). Yennayer qui comme son nom l'indique est le premier jour de l'an, chaque période porte un nom bien précis, dont Timgharin* (désigné ici comme étant La3djouza)

          Il s'agissait de réguler la vie agraire au quotidien

          Voici un sujet posté il y a quelques années par Giro


          * La3jayez (le pluriel de La3jouza )

          ../..
          Dernière modification par l'imprevisible, 07 janvier 2015, 05h36.
          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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          • #6
            Je ne connais ni l'un , ni l'autre

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            • #7
              chez moi, on dit la3djouza, c'est ras el 3am ou yennayer. on le fête le 12 janvier.
              c'est la semaine prochain, s'il n'y a pas une fatwa qui va l'interdire. Rires.

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              • #8
                Bonsoir Elissar,

                Je connais Yennayer mais jamais entendu parler de l'adjouza...

                Quand à ras el 3am c'est simplement le jour de l'an.
                Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                • #9
                  yennayer ou la3djouza sont aussi appelés ras el 3am. c'est la même fête.

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                  • #10
                    Bonjouj

                    Du côté de chez moi, il existe 'ajouzat ennayer, personnage imaginaire qui, la nuit, vient ouvrir le ventre des enfants gloutons (ceux qui auraient mangé toutes les friandises de leur panier en une seule fois, qui n'auraient pas épargné une partie pour les jours suivants), prend toute la nourriture qui s'y trouve, puis le recoud avec du doum.

                    Quant à la fête de Nnayer proprement dite, elle durait trois jours:
                    1er jour: youm nefqat el karmousse, où on ne mangeait que des légumes/fruits secs et aucune viande.
                    2ème jour: youm nefqat el lham, où on mangeait de la viande (de la volaille principalement).
                    3ème jour: rass el 'âm, qui correspondrait avec la fin de l'année julienne.
                    ¬((P(A)1)¬A)

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                    • #11
                      A Blida on dit ras el 3am et trez. J'ai déja entendu le mot 3djouza , ma mère vient de me confirmer que c'est les algérois qui disent 3adjouza. En ce moment il y a pleins d'étals de bonbons , chocolats et fruits secs au centre ville. Et ça va continuer jusqu'à la fin Janvier inchallah.
                      c.
                      c'est la semaine prochain, s'il n'y a pas une fatwa qui va l'interdire. Rires.
                      ils ont déja commencé sur FB
                      All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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                      • #12
                        Sidi Noun bonsoir
                        merci pour les éclaircissements.

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                        • #13
                          En kabylie pour yennayer on prépare la veille un bon repas et on invite toutes les filles de la famille qui sont mariées à diner et à partager larva7 (un mélange de fruits secs et douceurs).

                          Le lendemain on prépare soit a7eddour avec des voeux, soit un couscous aux grains (mélange de grains) en grande quantité et on en donne aux voisins et aux nécessiteux pour el fal (porte bonheur) des grains pour que l'année soit bonne et prospère.
                          Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                          • #14
                            obladioblada bonsoir
                            ne me dis pas qu'on en fait comme on l'a fait ici pour le mouloud!

                            Commentaire


                            • #15
                              Vous mettez aussi le plus jeune enfant dans une sahfa (djefna ou gass3a) , comme nous??
                              obladioblada bonsoir
                              ne me dis pas qu'on en fait comme on l'a fait ici pour le mouloud!
                              je te raconte pas, wahda tkoul je ne suis pas berbère je ne le faite pas, l'autre tkoul vous copiez le chrétiens wa eddirou les bonbons ...
                              Dernière modification par obladioblada, 07 janvier 2015, 18h54.
                              All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

                              Commentaire

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