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Charlie Hebdo: trois hommes, dont deux frères, recherchés

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  • Charlie Hebdo: trois hommes, dont deux frères, recherchés

    Une fusillade a éclaté au siège de l'hebdomadaire satirique «Charlie Hebdo», au coeur de Paris, ce mercredi 7 janvier à la mi-journée. Le bilan officiel fait état de douze morts. La police oriente ses recherche vers trois hommes, dont deux frères. Un dispositif policier inédit est actuellement en place dans la capitale et sa proche banlieue. L'enquête est en cours et un appel à témoin a été lancé.

    Le point sur l'enquête
    Les terroristes - au nombre de trois, selon le ministre de l'Intérieur - sont toujours en fuite. Sur les vidéos qui ont été tournées lors de la fusillade dans les locaux de Charlie Hebdo, on aperçoit seulement deux hommes. On peut supposer qu'une troisième personne se trouve dans la C3 noire qui a été utilisée par le commando, qui a pris la fuite vers le nord de Paris (porte de Pantin), où il a changé de véhicule.
    Ce soir, une source policière indique à l'agence de presse Reuters que la police recherche deux frères âgés de 34 et 32 ans et un troisième individu de 18 ans. Selon cette même source, les deux frères seraient originaires de Paris. Le troisième serait quant à lui originaire de Reims (nord-est), où, selon le quotidien local L'Union, des perquisitions ont été menées. Le parquet de Paris n'a pas confirmé ces informations.
    L'arsenal utilisé
    La tenue portée par le commando terroriste est un premier élément d'information : le trio était tout de noir vêtu, cagoulé, vêtu de gilets pare-balles. Cette tenue rappelle celle des groupes d'intervention, comme le GIGN, ou encore celles des combattants jihadistes, de plus en plus adeptes de ces tenues « tactiques ». En tout cas, c'est le signe d'un certain professionnalisme.
    Les armes : on reconnait aisément la silhouette de l'AK47, le fusil d'assaut le plus répandu au monde, de l'Afrique au Proche-Orient, en passant par les milieux du grand bandistime en France. Par ailleurs, les douilles retrouvées dans les locaux de Charlie Hebdo, et dont des photos ont été publiées sur Twitter par des journalistes de l'hebdomadaire satirique, sont de calibre 7,62. Des munitions de guerre.
    Généralement, les chargeurs de kalachnikov permettent de loger 30 cartouches qui peuvent être tirées en rafale ou au coup par coup. Sur les vidéos qui ont été publiées, on entend surtout des détonations séparées, du coup par coup, signe là encore d'une certaine maîtrise dans l'utilisation de l'arme. Leurs tirs étaient maîtrisés et précis. Pas de moins de 15 impacts dans la voiture de police, qui s'est retrouvée face à eux et des tirs assez groupés.
    Le profil des tueurs
    Il y a cette scène, difficilement soutenable, où l'on voit l'un des membres des commandos tirer une balle à bout portant sur un policier. Aucune hésitation, le geste est à l'épaule, précis, sans empressement. Pas un regard pour la victime. Sur cette image, on a l'impression d'avoir affaire à des gens aguerris, qui tuent de manière presqu'habituelle.
    AQPA et le groupe EI soupçonnés
    Aucune revendication n’a encore été faite, mais deux organisations jihadistes pourraient être à l’origine de l’attentat. Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (AQPA), branche yéménite de l'organisation d'Oussama ben Laden, avait officiellement appelé à tuer le dessinateur Charb. Dans la 10e édition de son magazine Inspire diffusé en anglais sur internet, AQPA avait reproduit la photo de Stéphane Charbonnier apparaissant sur une affiche de western avec la mention « Wanted », « recherché », mort ou vif pour « crime contre l'islam ».
    Tous les regards se tournent aussi vers l'organisation Etat islamique qui a fait de la France une cible depuis septembre dernier, appelant à tuer les Français partout où c'est possible et par tous les moyens possible, en représailles aux frappes françaises en Irak.
    Depuis ce matin, sur les réseaux sociaux, tous les sympathisants et les combattants, notamment français, du groupe Etat islamique se réjouissent et se félicitent de cet attentat. Certains ont déjà repris en photo de profil les images tirées de la vidéo amateur des deux terroristes en train d'achever le policier français à terre. Sur Twitter, on peut aussi voir ce hashtag en arabe « l'Etat islamique frappe au cœur de Paris ». Des messages postés par des sympathisants jihadistes mais qui ne valent pas revendication.
    Le déroulement des faits à Charlie Hebdo
    Le mercredi matin, c’est le jour de parution de Charlie Hebdo. C’est aussi le jour de la conférence de la rédaction du journal. A 11h30, deux hommes cagoulés et lourdement armés abattent les deux policiers en faction au 10, rue Nicolas-Appert, siège du journal, dans le XIe arrondissement de Paris.
    Les assaillants montent ensuite dans la salle de rédaction et ouvrent le feu sur les journalistes présents. L’une des journalistes échappe aux balles, c’est l’une des rares rescapés. Quelques instants après le drame, Sigolène Vinson se confiait à RFI. « Je suis Sigolène, je suis en vie. Mais c’est horrible, il ya des morts [pleurs]. » Si Sigolène Vinson est encore en vie, c’est parce qu’elle est une femme. L’un des agresseurs a dit : « On ne tue pas les femmes, mais tu dois te convertir à l’islam et te voiler », avant de crier « Allah Akbar ».
    Plan vigipirate en « alerte attentat »
    Le gouvernement a annoncé avoir renforcé le plan vigipirate au niveau « alerte attentat » à la suite de l’attaque sanglante contre Charlie Hebdo. La mesure est en vigueur dans toute l'Ile-de-France. Il s'agit du plus haut niveau du dispositif. Cette procédure prévoit l’interdiction des grands rassemblements, ou de stationner près des écoles. Les contrôles et les patrouilles à proximité des lieux sensibles deviennent systématiques. Ce sont les édifices publics, les organes de presses, les lieux de cultes, les transports et les grands magasins.
    Des cellules de crises sont également mises en place et tous les services d'intervention d'urgence de la police et des secouristes sont en alerte. C'est la première fois depuis la réforme du système vigipirate l'an dernier que le niveau « alerte attentat » est activé.
    Depuis juillet 2005 et les attentats de Londres, il a toujours été au niveau rouge au minimum passant très souvent au niveau « rouge renforcé » durant les périodes sensibles comme les fêtes de fin d'année. En mars 2012, pour la première fois, le plan vigipirate était passé en « alerte écarlate ». C'était au moment des tueries perpétrées par Mohamed Merah à Toulouse et Montauban, dans lesquelles sept personnes, dont quatre enfants, étaient mortes.


    RFI

  • #2
    J'espère qu'ils sont suffisement courageux et aiment vraiment leur Dieu au point de ne pas se suicider .. et surtout que la presse ne cachera pas leur sales gueules..
    Pas à la tique ..

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    • #3
      Recherché ??

      SUITE à une carte d identité trouvée ????
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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        • #5
          @mkh

          les commanditaires ???? Qui ?
          Qui avait financé l opération commando ???

          C est à ça que la polilice française devrait s interresser
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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