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700 patrons arabes à Alger

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  • 700 patrons arabes à Alger

    Beaucoup d’investissements sont attendus durant ces 2 journées sur l’investissement des hommes d’affaires arabes en Algérie. A suivre …
    ____________________________
    PLUS DE 20 MILLIARDS DE DOLLARS D’INVESTISSEMENT ATTENDUS
    700 patrons arabes à Alger


    L'expresssion
    18/11/2006
    Nadia BENAKLI

    Pas moins de 350 grands noms de la scène financière arabe seront présents à cet événement.

    La capitale, Alger, sera, durant deux jours, un centre d’affaires pour les businessmen arabes. Elle abritera, aujourd’hui, le 10e Congrès des hommes d’affaires arabes qui se tiendra à l’hôtel Hilton d’Alger. Quelque 700 participants dont pas moins de 350 grands noms de la scène financière arabe seront présents à cet événement consacré exclusivement à l’investissement en Algérie.

    Sous le thème «L’Algérie carrefour de l’investissement arabe», les travaux du congrès seront axés essentiellement sur les opportunités d’investissement dans les secteurs du tourisme, des banques et des assurances. Ce choix traduit, en effet, l’intérêt que portent les investisseurs de la région du Golfe à notre pays.

    Cet engouement s’explique par l’importance et l’attractivité du marché algérien qui demeure, selon les spécialistes, l’un des plus ouverts de la région. Du seul fait que c’est la première fois qu’une session du Congrès des hommes d’affaires arabes planche sur les opportunités d’investissement dans un pays arabe, amène à confirmer la position de l’Algérie en tant que destination phare des capitaux arabes.

    Un autre aspect marquant l’importance du 10e congrès, c’est la présence de hautes personnalités politiques, entre autres les deux ex-chefs de gouvernement respectifs du Koweït et du Qatar et le secrétaire général de la Ligue arabe, M.Amr Moussa. Le déplacement à Alger du gratin politique du monde arabe, donnera une dimension inédite à l’événement qui sera inauguré par le chef de l’Etat, M.Abdelaziz Bouteflika qui prononcera un discours devant les géants de la finance arabe, tels que le vice-président du groupe Wataniya, le directeur du groupe koweïtien Kipco, M.Hamad Essabah Al Ahmed Al Sabbah.

    Il y a lieu de rappeler que les investissements arabes hors hydrocarbures sont estimés à 6 milliards de dollars durant la période 2000-2006. Cependant, à voir la taille et les ambitions du marché algérien, ce chiffre demeure en deçà de ce qu’il devrait être, sachant notamment les potentialités dont disposent les pays arabes et des liquidités dont jouissent les pays du Golfe.

    Cela dit et malgré une attractivité manifeste, ce qui justifie le 10e congrès, l’Algérie est tout de même loin d’être une destination privilégiée des investisseurs arabes. Dans son dernier rapport sur l’environnement des investissements dans la région, l’Association arabe pour la garantie de l’investissement constate que l’Algérie a été le seul pays ayant enregistré une baisse des investissements panarabes sur son territoire en 2005.
    Malgré les efforts consentis par la diplomatie algérienne, et les bonnes intentions affichées par nos voisins, les hommes d’affaires arabes sont apparemment sceptiques lorsqu’il est question de placer une partie de leurs capitaux dans notre pays.

    Le chef de l’Etat va certainement tenter, dans son intervention, de secouer les hommes d’affaires pour les amener à saisir les opportunités offertes par l’Algérie. Avec un programme d’investissement évalué à plus de 100 milliards de dollars et les garanties assurées en matière d’accès aux marchés européens, la franchise douanière aidant, ainsi qu’aux marchés africains, le marché algérien offre toutes les conditions favorables à l’investissement.

    Les spécialistes font montre néanmoins de beaucoup d’optimisme, misant sur ce congrès, qui sera une bonne opportunité pour booster l’investissement arabe en Algérie. «L’expérience des hommes d’affaires arabes est avérée dans des créneaux (tourisme, banques, assurances et investissements immobiliers) qui intéressent au plus haut point un marché algérien vierge qui bénéficiera pleinement de l’excédent des liquidités des hommes d’affaires arabes», précise un homme d’affaires algérien.

    Rappelant les nombreux projets arabes (Emirats arabes unis et Arabie Saoudite) en cours d’étude, il estime que ces projets devront générer des investissements d’une valeur oscillant entre 10 et 20 milliards de dollars. Afin de faire connaître aux opérateurs les opportunités d’affaires, des ateliers de travail et des visites guidées en direction des promoteurs et investisseurs sont prévus.
    Dernière modification par shadok, 18 novembre 2006, 09h10.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Communiquer pour mieux vendre

    « Nous ne sommes pas venus pour les beaux yeux des Algériens ». Ces propos sont du président-directeur général du groupe égyptien d’investissements, M. Yamani Felfela, rencontré en marge des travaux du congrès des hommes d’affaires arabes, dont le coup d’envoi a été donné hier à l’hôtel Hilton d’Alger par le chef de l’Etat, M. Abdelaziz Bouteflika. Accompagné de quelque 25 hommes d’affaires de son pays, cet Egyptien a résumé en quelques mots l’état d’esprit des patrons arabes, qui sont venus en Algérie prospecter les « opportunités d’investissements » dans un pays qui a ouvert tous les secteurs de son économie aux investisseurs étrangers.

    « Nous voulons développer nos investissements mais nous ne connaissons rien de l’économie algérienne », avoue le responsable patronal égyptien, en soulignant toutefois que ce congrès sera l’occasion de découvrir ce que peut offrir de potentialités l’Algérie.

    Ce manque d’informations et de précisions sur l’ouverture de l’économie nationale et les facilités accordées aux futurs investisseurs, dans le cadre de la nouvelle législation mise sur pied par le gouvernement, c’était également l’aveu de certains de nos ministres.

    Ainsi, Mustapha Benbada, le ministre de la PME, nous a avoué clairement qu’il existe réellement un «déficit en communication», ce qui soulève ainsi la question du rôle de nos représentations diplomatiques à l’étranger.

    Cependant, le ministre, dont le département est très concerné par la rencontre interarabe, promet qu’avant la fin du congrès, les hommes d’affaires qui se sont déplacés à Alger auront «une idée claire du développement en Algérie ».

    Le ministre des Finances, Mourad Medelci, est également de cet avis. Entouré de journalistes, le premier argentier du pays, qui reconnaît qu’il subsistait un manque d’éclairage sur la nouvelle politique de l’Algérie en matière de développement économique, dira: « Nous avons identifié les obstacles qui freinent les investissements et aujourd’hui nous sommes arrivés à instaurer des lois pour accompagner l’investisseur jusqu’au bout ».

    Omar Ramdane, le patron du Forum des chefs d’entreprises (FCE), visiblement déçu par la défection du secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa, reste serein et très optimiste quant aux résultats de ce 10e congrès arabe qui se déroule pour la première fois dans notre pays. «L’essentiel, c’est le contact», dira le responsable du FCE en marge de la rencontre, en annonçant que quelque 320 hommes d’affaires arabes, représentant 17 pays, sont présents à la rencontre, dont le patron du groupe d’hommes d’affaires émiratis qui est la cinquième fortune du Golfe. Omar Ramdane informera également qu’en plus des ateliers qui seront organisés tout au long du congrès, des visites guidées sont également programmées, notamment à travers les 22 zones d’extension touristiques (ZET). Ce secteur intéresse, semble-t-il, énormément certains hommes d’affaires présents hier à la rencontre. C’est le cas justement de la délégation égyptienne qui a montré un intérêt particulier pour les ZET.

    En tout état de cause, même si aucun contrat n’est conclu à la fin du congrès, les investisseurs arabes, dont le but reste bien évidemment de « fructifier leurs dollars», découvriront sûrement un pays qui vient tout juste de s’ouvrir sur le monde mais qui offre des opportunités immenses, qu’ils ne trouveront pas ailleurs dans le Maghreb.

    Z. Mehdaoui

    QUOTIDIEN D'ORAN0.

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