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Algérie - Gaz de schiste : "Pas rentable avant quinze ans"

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  • Algérie - Gaz de schiste : "Pas rentable avant quinze ans"

    Ce pronostic est de Nazim Zouiouèche, ex-P-DG de la Sonatrach. Il complique singulièrement la donne énergétique et financière du pays.

    L'Algérie y croit pourtant, elle qui vient de se lancer dans la production de gaz de schiste avec un premier forage pilote réussi. Pourtant, dans un entretien accordé au site économique Maghreb Emergent, Nazim Zouiouèche, ancien P-DG de la compagnie Sonatrach et expert en énergie, soutient un point de vue assez contrariant.

    Un conseil : privilégier la filière solaire

    "Je suis certain que la production du gaz de schiste ne sera pas rentable avant quinze ans", dit-il. Et d'argumenter : "Étant donné la particularité de nos roches peu poreuses et non perméables, cela nécessiterait de grands moyens technologiques." Pour Nazim Zouiouèche, "l’Algérie risque de rester toujours à la traîne en la matière". "Elle devrait plutôt mettre le paquet sur l’énergie solaire, une ressource disponible, inépuisable, propre et rentable", soutient-il.

    Le gaz de schiste ? Trop d'incertitudes !

    Cité par l'Agence Ecofin, M. Zouiouèche estime qu'il y a d'abord une inconnue : le potentiel du pays en gaz de schiste. À ses yeux, c'est un préalable pour éviter de se lancer aveuglément. "On sait que le gaz de schiste existe en Algérie, mais on ignore en quelles quantités", indique-t-il, avant d'ajouter : "Les données sur lesquelles nous nous basons aujourd’hui sont celles de bureaux internationaux, lesquels les obtiennent uniquement des images satellitaires." Problème : "Ces images satellitaires sont approximatives et incapables de donner des informations sur le potentiel d’extraction des roches."

    La nécessité d'un "travail sérieux"

    Poursuivant sa démonstration au site Maghreb émergent, Nazim Zouiouèche, en spécialiste qu'il est, cite l'exemple des États-Unis. "Ils ne produisent que 10 % du total de leurs ressources en gaz de schiste", dit-il. Une manière d'attirer l'attention de l'Algérie sur la nécessité d'observer une certaine prudence et faire "un travail sérieux". Pour rappel, l’Algérie est considérée comme appartenant au peloton de tête des pays à ressources de gaz de schiste. On lui prête 600 trillions de m3. Les pays à son niveau : les États-Unis, mais aussi l’Argentine. L'Algérie projette d'exploiter commercialement son gaz de schiste dès 2022. Production visée : environ 20 milliards de m3 avec une perspective de 30 milliards de m3 vers 2025-2027.

    le point fr

  • #2
    Algérie - Gaz de schiste : "Pas rentable avant quinze ans" Par Aïda Haddad d'origine marocaine. (le point-fr)


    Ce pronostic est de Nazim Zouiouèche, ex-P-DG de la Sonatrach. Il complique singulièrement la donne énergétique et financière du pays....
    Nazim Zouiouèche ete directeur général (1995-1997) pas president directeur général de Sonatrach


    1997 - 2014 = 17 ans





    .
    Dernière modification par MEK, 08 janvier 2015, 12h38.

    Commentaire


    • #3
      Arrêtes ta parano MEK:

      Ce n'est pas parce que une journaliste est marocaine qu'elle n'est pas crédible.

      Et appartenir à la Sonatrach pendant des années ne fait pas d'une personne un expert en gaz de schiste. Surtout quand on connait l'inféodation des fonctionnaires de la Sonatrach.

      Au lieu d'investir des milliards dans le gaz de schiste et poursuivre sa politique de fuite en avant, le gouvernement devrait investir dans les cerveaux algériens et les énergies durables.

      Commentaire


      • #4
        .
        Et d'argumenter : "Étant donné la particularité de nos roches peu poreuses et non perméables, cela nécessiterait de grands moyens technologiques."
        A force de poster tout et n'importe quoi,on fini par ne plus remarquer les bourdes que contiennent tes postes .

        Un schiste est une roche qui a pour particularité d'avoir un aspect feuilleté, et de se débiter en plaques fines ou « feuillet rocheux ». On dit qu'elle présente une schistosité. Il peut s'agir d'une roche sédimentaire argileuse, ou bien d'une roche métamorphique. Quand celle-ci est uniquement sédimentaire, les géologues canadiens préfèrent utiliser le terme « shale » ( a type of soft, grey rock, usually formed from clay that has become hard, that breaks easily into thin layers ).
        Aussi simple que wikiki il n y en a pas .
        Dernière modification par AARROU, 14 janvier 2015, 11h22.
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

        Commentaire


        • #5
          A force de poster tout et n'importe quoi,on fini par ne plus remarquer les bourdes que contiennent tes postes
          il faut dire ça à l'ex responsable de sonatrach qui parle en connaissance de cause et qui a fait cette déclaration

          Commentaire


          • #6
            l'interview en totalité

            Maghreb Emergent : Les opposants à l’exploitation du gaz de schiste mettent en garde contre la pollution des nappes phréatiques par le forage horizontal des roches. Selon une étude américaine publiée en septembre dernier, c’est la qualité du ciment et les techniques d’exploitation qui sont responsables de la pollution et non cette technique en soi. Qu’en dites-vous?



            Nazim Zouiouèche : Le forage horizontal en soi ne constitue aucunement un danger pour l’environnement. Le danger proviendrait des erreurs, des déviations, des non-précisions qui pourraient survenir lors de ce forage. Aussi, y a-t-il une question principale qui réside au niveau de l’étanchéité des puits et de la qualité des cimentations. Je voudrais préciser aussi que les nappes phréatiques en Algérie ne sont pas très profondes : elles sont situées entre 800 et 1.200 mètres de profondeur selon les endroits. Si on fracture au niveau de 2.000 ou 3.000 mètres de profondeur, cela ne représentera aucun inconvénient pour nos nappes phréatiques.



            Ce que vous dites est loin de faire l’unanimité chez les spécialistes. Certains estiment qu’à côté des préjudices causés à l’environnement, le pays n’a ni les moyens ni la technologie ni les compétences pour assumer de tels projets dans le non-conventionnel. Qu’en pensez-vous ?



            Il n’est un secret pour personne que les coûts des techniques de fracturation hydraulique et de forage horizontal des roches sont faramineux partout dans le monde. Ayant pratiqué des forages et des fracturations hydrauliques, je peux vous dire que le forage horizontal d’un seul puits prendra entre 2 et 3 mois chez nous, contre trois semaines aux Etats-Unis, par exemple, où les appareils de forage sont très sophistiqués. Cela nous renseigne sur les coûts énormes de production de ce gaz pour notre pays !



            Avec une meilleure maîtrise des techniques du forage horizontal et de la fracturation hydraulique, et aussi avec une sensibilisation adéquate, ne pensez-vous pas que cette énergie non fossile serait quand-même un plus dans le mix énergétique algérien, étant donné que le pays recèle les troisième réserves mondiales de gaz de schiste estimées à environs 19.800 milliards de m3 ?



            Je dirais plutôt qu’il faut tout d’abord connaître notre potentiel en gaz de schiste avant de décider de l’exploiter. Je veux affirmer ici que nos ressources en la matière ne sont pas encore complètement connues. On sait que le gaz de schiste existe en Algérie mais on ignore en quelles quantités. Les données sur lesquelles nous nous basons aujourd’hui sont celles de bureaux internationaux, lesquels les obtiennent uniquement des images satellitaires. Ces images satellitaires sont approximatives et incapables de nous donner des informations sur le potentiel d’extraction des roches. Une fois le potentiel connu, on pourra définir le pourcentage qu’on pourrait en produire. Aux Etats-Unis, par exemple, ils ne produisent que 10% du totale de leurs ressources en gaz de schiste. Il faudrait qu’on fasse ce travail sérieux à notre niveau.



            Les coûteux investissements dans l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels ne sont-ils pas indispensables au vu de l’épuisement annoncé des autres ressources fossiles?



            Non, car cet investissement colossal risque de n’être même pas rentable pour l’Algérie à court terme. Je suis certain que la production du gaz de schiste ne sera pas rentable avant quinze ans. Etant donné la particularité de nos roches peu poreuses et non perméables, cela nécessiterait de grands moyens technologiques. Et puisque la technologie avance vite, on risque de rester toujours à la traîne en la matière. Je préconise de mettre le paquet sur l’énergie solaire, une ressource disponible, inépuisable, propre et rentable.

            Maghreb émergent

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            • #7
              haddou

              il faut dire ça à l'ex responsable de sonatrach
              C'est quoi l'objet de la discussion ??? D'apres le titre (Algérie - Gaz de schiste : "Pas rentable avant quinze ans") C'est le Gaz de Schiste et non pas Nazim Zouiouèche


              qui parle en connaissance de cause et qui a fait cette déclaration
              A bon il est un connaisseur maintenant ???

              Affirmer une telle chose suppose que des forages sur les gisement de Schistes ont étés effectués a son époque,or le premier forage n'a même pas trois mois .

              Schiste ou Shale c'est carrément partout pareil a travers la planète,c'est la richesse des gisements qui différent .
              "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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