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Mariem, 14 ans, esclave en France

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  • Mariem, 14 ans, esclave en France

    Mariem, 14 ans, esclave en France

    Séquestrée, frappée et contrainte à travailler jusqu’à 16 heures par jour, une “petite bonne” marocaine a vécu un calvaire en France. Ses tortionnaires ont été condamnés à de la prison ferme.

    L’esclavage a la vie dure. La preuve. Un couple maroco-italien a été condamné, le 22 octobre 2006, à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Grasse, en France, pour avoir réduit en esclavage Mariem, une adolescente marocaine de 14 ans.

    La femme, Sabrina Bombaker, 30 ans, mère de quatre enfants et qui comparaissait en état de liberté, a été arrêtée à l’audience, tandis que son compagnon, Tarek El Issy, 28 ans, incarcéré depuis février 2006, a été reconduit à la maison d’arrêt pour purger sa peine. L’affaire remonte à l’été 2005. Le couple, en séjour au Maroc, avait pensé à ramener une « petite Marocaine » dans leur pays d’accueil pour s’occuper des tâches ménagères ingrates et cuisiner des petits plats. Un luxe qu’ils ne peuvent pas se permettre en France avec leur salaire de smicards. Par l’intermédiaire d’un parent, Tarik et Sabrina font la connaissance de la mère de Mariem, habitant Dar Bouazza, une commune à une trentaine de kilomètres de Casablanca. Celle-ci, appâtée par le gain et désireuse d’offrir une promotion sociale à sa progéniture, n’hésite pas à leur confier sa fille moyennant une somme mensuelle de 2000 dirhams (190 euros). Une somme dérisoire, compte tenu des salaires élevés des femmes de ménage en France, pouvant avoisiner les 1.000 euros par mois. Le contrat conclu, le couple s’arrange pour faire entrer clandestinement l’adolescente sur le territoire français. Les polices des frontières n’y ont vu que du feu, les contrôles terrestres étant plus souples, surtout lorsqu’il s’agit de familles nombreuses.

    Arrivée à Cagnes-sur-Mer, une bourgade à quelques kilomètres de Nice, au Sud de la France, où le couple réside, le clavaire de Mariem va commencer. Un calvaire de six mois. Elle sera séquestrée, menacée, frappée et contrainte à travailler jusqu’à 16 heures par jour. En février 2006, elle arrive à échapper à la vigilance de ses tortionnaires. Elle a été retrouvée en larmes en plein centre de Nice, les habits déchirés et les bras couverts de bleus. Mariem a été placée dans un foyer d’accueil et Tarek El Issy a été immédiatement arrêté. Il a tout nié en bloc, déclarant que Mariem était traitée comme sa propre fille. Mariem n’est pas un cas isolé. Le Comité contre l’esclavage moderne, association française créée en 1994, estime le nombre de cas d’esclavage domestique entre deux et cinq mille en France. Au Maroc, c’est juste l’appellation qui change. On ne parle pas d’esclavage domestique, mais de “phénomène de petites bonnes”.

    66.000 jeunes filles, selon le rapport 2005 de Human Rights Watch, sont exploitées dans les tâches ménagères. Elles travaillent 100 heures par semaine sans temps de repos ni jour de congé, pour un salaire mensuel moyen de 200 dirhams. Elles sont victimes de violences physiques et verbales très fréquentes et de harcèlement sexuel de la part de leurs employeurs. Les parents de ces enfants maltraités préfèreraient plutôt taire l’affaire moyennant une somme d’argent qu’avoir recours à la justice. Il faut que ça cesse.

    Loubna Bernichi - Maroc Hebdo International

  • #2
    C'est l'histoire du pauvre du nord qui s'acharne sur le pauvre du Sud.

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    • #3
      Je ne peux pas comprendre comment une mère peut "vendre" son enfant comme ça, si c’été moi je condamnerai la mère avant ces agresseurs, kan on ne peut pas et les protégé nos enfants il vaut mieux ne pas les avoir
      Il vaut mieux être quelqu’un pendant un jour que d’être personne pendant tout une vie

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      • #4
        Au delà du drame lui même, c'est le fait que des smicards (donc des misérables dans tous les sens du terme) se sentent le droit d'exploiter cette petite fille.

        Combien de petites pakistanaises, indiennes.... subissent le même sort dans les monarchies du Golf ? C'est une honte.
        Dernière modification par jawzia, 18 novembre 2006, 15h03.

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        • #5
          Je trouve que c’est uen honte pour leur famille on ne jette pas comme ça son enfants surtout kan on sais que des cas comme tel existe,désolé je ne peux pas trouvé une seule raison pour ces parents la
          Il vaut mieux être quelqu’un pendant un jour que d’être personne pendant tout une vie

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          • #6
            C'est honteux d'exploiter une adolescente.

            Etant hors de son pays d'origine et ne connaissant personne, elle aura du mal à

            se sortir des griffes de ses bourreaux.

            Heureusement ,elle y est parvenue.

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            • #7
              Une collègue a moi m'a raconté une histoire similaire arrivée a une petite fille de Tlemcen de 9 ans.... Ses parents l'avaient confiée a des parents "émigrés" ..Mais ces derniers avaient abusé de cette confiance. Ils l'avaient traitée comme une vraie esclave pendant des années au moment ou ses parent pensaient qu'elle était entraîne d'étudier et de grandir dans le bonheur!!!!

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              • #8
                Le meilleur environnement pour l'épanouissement d'un enfant c'est le cadre familial, même s'il est pauvre.

                5 ans de prison aurait été un bon tarif.

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                • #9
                  Le meilleur environnement pour l'épanouissement d'un enfant c'est le cadre familial,

                  desolé, pas forcemment:
                  par exemple la mere qui louait 190€ sa fille n'est pas "une famille" convenable.
                  C'est une pourriture sans nom.

                  pour la peine, je dirai le meme temps que l'esclave a subi + dedomagement du prejudice (de quoi faire des etudes par exemple)

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                  • #10
                    Je ne pense pas qu'on ait inventé mieux que le milieu familial.

                    Suggereriez vous la DAS, peut etre?

                    Même dans le cas de figure énoncé par l'article, la meilleure solution c'est d'obliger les parents à leur devoir parental.

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                    • #11
                      Suggereriez vous la DAS, peut etre

                      c'est une solution envisageable.

                      Il faut savoir faire au moins pire.

                      Commentaire


                      • #12
                        c'est une solution envisageable.
                        Qui ne garantit rien. Celles de l'Yonne, l'ont vérifié à leur dépend.
                        Il faut savoir faire au moins pire.
                        Ou c'est mal formulé, ou c'est trop profond pour ma petite tête.

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                        • #13
                          Qui ne garantit rien.

                          sauf que je suis la pour t'en parler et beaucoup d'autre aussi l'ont vecu.

                          c'est trop profond pour ma petite tête.

                          je ne crois pas. relis?

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                          • #14
                            c est honteux 14 ans s est encore une enfant les gens n ont pas de coeur

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