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Le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune a appelé samedi à l'accélération de la cadence de des travaux de réalisation de la Grande mosquée d'Alger, en vue de sa réception en septembre 2016.
Toutes les parties concernées par la réalisation de cette infrastructure sont appelées à relever le niveau de coordination et à réorganiser le calendrier des travaux, en vue de rattraper le retard accusé dans ce projet, a indiqué M. Tebboune lors d'une visite de travail au site du projet de la Grande mosquée d'Alger à El-Mohammadia (Alger).
Le projet de la Grande mosquée d'Alger accuse un retard estimé, selon le ministre, à près d'une année et demie, en raison de plusieurs problèmes liés notamment aux transactions. La révision du calendrier des travaux et l'application du système du travail posté permettront de réduire ce retard à une année, pour la réception de la mosquée en septembre 2016, a estimé le ministre.
Les travaux ont connu ces derniers mois "une nouvelle dynamique", après la levée de toutes les entraves administratives, a précisé M. Tebboune, soulignant que toutes les structures de la mosquée seront achevées avant fin juin 2015, pour procéder ensuite aux travaux de finalisation de la salle de prière, de l'esplanade et du minaret.
Par ailleurs, il ne sera pas fait recours aux matériaux de construction importés s'ils sont produits localement avec la même qualité, notamment en ce qui concerne l'albâtre, le marbre, le bois et la céramique. Un appel à manifestation d'intérêt sera lancé à l'intention des entreprises algériennes désirant fournir le projet des matériaux de construction nécessaires, à condition que les entreprises retenues s'assurent de la conformité des produits qu'elles proposent aux normes de qualité requises, avant la conclusion des différents marchés. M. Tebboune s'est dit confiant quant à la capacité des producteurs nationaux de garantir des produits répondant aux normes de qualité requises.
Cette décision qui tend à réduire les dépenses, s'inscrit au sein de la politique de soutien et de préservation de la production nationale, en particulier avec la hausse continue du volume des importations. "Même si les cours du pétrole atteignaient les 140 dollars, cette mesure sera maintenue et appliquée", a soutenu le ministre, estimant qu'"il est nécessaire que les grands projets soient le moteur du développement de notre pays et non celui des autres pays".
En marge de cette visite, il a été procédé à l'installation officielle du nouveau directeur général de l'Agence nationale de réalisation et gestion de la mosquée d'Alger, Mohamed Kechi et du nouveau conseil d'administration de l'Agence. L'entreprise chinoise CSCEC est chargée des travaux de réalisation de ce projet, lancés en 2012, souligne-t-on.
S'étendant sur plus de 20 hectares, la Grande mosquée d'Alger compte une salle de prière d'une superficie de 20.000 M2, une esplanade et un minaret d'une hauteur de 270 m, outre une bibliothèque, un centre culturel, une maison du coran, des jardins, un parking, des bâtiments de l'administration, de la protection civile et de la sécurité ainsi que des espaces réservés à la restauration.
Ce projet se veut un pôle attractif à caractère religieux, culturel et scientifique conjuguant authenticité et modernité, à travers son style architectural exceptionnel.
APS
Toutes les parties concernées par la réalisation de cette infrastructure sont appelées à relever le niveau de coordination et à réorganiser le calendrier des travaux, en vue de rattraper le retard accusé dans ce projet, a indiqué M. Tebboune lors d'une visite de travail au site du projet de la Grande mosquée d'Alger à El-Mohammadia (Alger).
Le projet de la Grande mosquée d'Alger accuse un retard estimé, selon le ministre, à près d'une année et demie, en raison de plusieurs problèmes liés notamment aux transactions. La révision du calendrier des travaux et l'application du système du travail posté permettront de réduire ce retard à une année, pour la réception de la mosquée en septembre 2016, a estimé le ministre.
Les travaux ont connu ces derniers mois "une nouvelle dynamique", après la levée de toutes les entraves administratives, a précisé M. Tebboune, soulignant que toutes les structures de la mosquée seront achevées avant fin juin 2015, pour procéder ensuite aux travaux de finalisation de la salle de prière, de l'esplanade et du minaret.
Par ailleurs, il ne sera pas fait recours aux matériaux de construction importés s'ils sont produits localement avec la même qualité, notamment en ce qui concerne l'albâtre, le marbre, le bois et la céramique. Un appel à manifestation d'intérêt sera lancé à l'intention des entreprises algériennes désirant fournir le projet des matériaux de construction nécessaires, à condition que les entreprises retenues s'assurent de la conformité des produits qu'elles proposent aux normes de qualité requises, avant la conclusion des différents marchés. M. Tebboune s'est dit confiant quant à la capacité des producteurs nationaux de garantir des produits répondant aux normes de qualité requises.
Cette décision qui tend à réduire les dépenses, s'inscrit au sein de la politique de soutien et de préservation de la production nationale, en particulier avec la hausse continue du volume des importations. "Même si les cours du pétrole atteignaient les 140 dollars, cette mesure sera maintenue et appliquée", a soutenu le ministre, estimant qu'"il est nécessaire que les grands projets soient le moteur du développement de notre pays et non celui des autres pays".
En marge de cette visite, il a été procédé à l'installation officielle du nouveau directeur général de l'Agence nationale de réalisation et gestion de la mosquée d'Alger, Mohamed Kechi et du nouveau conseil d'administration de l'Agence. L'entreprise chinoise CSCEC est chargée des travaux de réalisation de ce projet, lancés en 2012, souligne-t-on.
S'étendant sur plus de 20 hectares, la Grande mosquée d'Alger compte une salle de prière d'une superficie de 20.000 M2, une esplanade et un minaret d'une hauteur de 270 m, outre une bibliothèque, un centre culturel, une maison du coran, des jardins, un parking, des bâtiments de l'administration, de la protection civile et de la sécurité ainsi que des espaces réservés à la restauration.
Ce projet se veut un pôle attractif à caractère religieux, culturel et scientifique conjuguant authenticité et modernité, à travers son style architectural exceptionnel.
APS
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