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ANTANANARIVO - Une fusillade sur une base militaire et le déroutage d'un vol transportant le président Ravalomanana ont provoqué la confusion à Madagascar. Ces incidents interviennent à deux semaines de l'élection présidentielle dans ce pays hanté par les violences post-électorales de 2002.
Selon un haut responsable du commandement de la gendarmerie nationale, un membre des forces de l'ordre a été tué lors d'échanges de tirs avec les hommes du général Randrianafidisoa, dit "général Fidy", qui s'étaient repliés vendredi à la base aéronavale d'Ivato (Bani), à proximité de l'aéroport. Un autre membre des forces de l'ordre a été blessé.
Selon cette source, l'armée et la police nationale ont donné l'assaut à la base et les troupes du général Fidy auraient ensuite quitté les lieux. Mais de son côté, le général Fidy a assuré que seul un membre des forces régulières avait été blessé - et non tué - et qu'il contrôlait toujours la base avec quelque 300 mutins.
Cet incident est intervenu au lendemain d'une déclaration du général Fidy, qui a appelé "tous les militaires" de l'armée malgache à le rejoindre pour pousser à la démission le président Marc Ravalomanana, candidat à sa réélection à la présidentielle du 3 décembre.
Au moins deux vols ont été déroutés après cette confusion, dont l'avion de ligne arrivant de Paris et transportant le président Ravalomanana qui a d'abord atterri à Mahajanga (nord-ouest) avant de rejoindre Antananarivo, la capitale de l'île.
Au total, 14 candidats -dont le président sortant- sont en lice pour la présidentielle. La campagne officielle a débuté le 12 novembre.
A l'issue du dernier scrutin présidentiel le 16 décembre 2001, Madagascar a vécu une crise politique de plusieurs mois: des affrontements entre partisans de M. Ravalomanana et de son prédécesseur Didier Ratsiraka ont fait des dizaines de morts.
Le général Fidy avait activement contribué à installer M. Ravalomanana au pouvoir. Le général avait déposé sa candidature à la présidentielle mais son dossier avait été invalidé en octobre dernier. Cet incident est le deuxième ayant troublé la période pré-électorale à Madagascar.
SDA-ATS
ANTANANARIVO - Une fusillade sur une base militaire et le déroutage d'un vol transportant le président Ravalomanana ont provoqué la confusion à Madagascar. Ces incidents interviennent à deux semaines de l'élection présidentielle dans ce pays hanté par les violences post-électorales de 2002.
Selon un haut responsable du commandement de la gendarmerie nationale, un membre des forces de l'ordre a été tué lors d'échanges de tirs avec les hommes du général Randrianafidisoa, dit "général Fidy", qui s'étaient repliés vendredi à la base aéronavale d'Ivato (Bani), à proximité de l'aéroport. Un autre membre des forces de l'ordre a été blessé.
Selon cette source, l'armée et la police nationale ont donné l'assaut à la base et les troupes du général Fidy auraient ensuite quitté les lieux. Mais de son côté, le général Fidy a assuré que seul un membre des forces régulières avait été blessé - et non tué - et qu'il contrôlait toujours la base avec quelque 300 mutins.
Cet incident est intervenu au lendemain d'une déclaration du général Fidy, qui a appelé "tous les militaires" de l'armée malgache à le rejoindre pour pousser à la démission le président Marc Ravalomanana, candidat à sa réélection à la présidentielle du 3 décembre.
Au moins deux vols ont été déroutés après cette confusion, dont l'avion de ligne arrivant de Paris et transportant le président Ravalomanana qui a d'abord atterri à Mahajanga (nord-ouest) avant de rejoindre Antananarivo, la capitale de l'île.
Au total, 14 candidats -dont le président sortant- sont en lice pour la présidentielle. La campagne officielle a débuté le 12 novembre.
A l'issue du dernier scrutin présidentiel le 16 décembre 2001, Madagascar a vécu une crise politique de plusieurs mois: des affrontements entre partisans de M. Ravalomanana et de son prédécesseur Didier Ratsiraka ont fait des dizaines de morts.
Le général Fidy avait activement contribué à installer M. Ravalomanana au pouvoir. Le général avait déposé sa candidature à la présidentielle mais son dossier avait été invalidé en octobre dernier. Cet incident est le deuxième ayant troublé la période pré-électorale à Madagascar.
SDA-ATS