le 11 janvier 2015- Samir Allam -TSA
Survol du territoire national par les avions français qui bombardent le Mali, des marchés juteux pour les entreprises françaises sans contrepartie en investissements ou transfert de savoir-faire, un silence total sur la non-application par Paris de certains accords bilatéraux comme celui de 1968 sur l’immigration et la circulation des personnes et absence de réaction contre les poursuites engagées en France contre deux ex-patriotes algériens…
Depuis quelques mois, le président Abdelaziz Bouteflika multiplie les concessions à la France, sans aucune contrepartie.
La dernière en date : la participation algérienne ce dimanche 11 janvier à la marche contre le terrorisme à Paris. Contrairement à son homologue marocain qui a fait le déplacement mais a boycotté la marche en raison de la présence de caricatures du Prophète Mohamed (QSSL) dans le défilé, Ramtane Lamamra a marché. Il a défilé derrière le Premier ministre israélien, légitimant ainsi en partie la politique de l’Etat hébreu qui considère tous les Palestiniens comme des terroristes à tuer.
Au début des années 2000, l’Algérie, pour effectuer son « retour sur la scène internationale », avait mal négocié un certain nombre d’accords dont celui d’association avec l’Union européenne. Aujourd’hui, nous en subissons les conséquences, comme l’a reconnu récemment Amara Benyounès, ministre du Commerce.
Actuellement, le pouvoir multiplie les concessions à la France, sans doute pour éviter les critiques sur une situation intérieure de plus en plus chaotique. Là encore les conséquences risquent d’être lourdes. La facture sera présentée aux Algériens dans quelques années.
Survol du territoire national par les avions français qui bombardent le Mali, des marchés juteux pour les entreprises françaises sans contrepartie en investissements ou transfert de savoir-faire, un silence total sur la non-application par Paris de certains accords bilatéraux comme celui de 1968 sur l’immigration et la circulation des personnes et absence de réaction contre les poursuites engagées en France contre deux ex-patriotes algériens…
Depuis quelques mois, le président Abdelaziz Bouteflika multiplie les concessions à la France, sans aucune contrepartie.
La dernière en date : la participation algérienne ce dimanche 11 janvier à la marche contre le terrorisme à Paris. Contrairement à son homologue marocain qui a fait le déplacement mais a boycotté la marche en raison de la présence de caricatures du Prophète Mohamed (QSSL) dans le défilé, Ramtane Lamamra a marché. Il a défilé derrière le Premier ministre israélien, légitimant ainsi en partie la politique de l’Etat hébreu qui considère tous les Palestiniens comme des terroristes à tuer.
Au début des années 2000, l’Algérie, pour effectuer son « retour sur la scène internationale », avait mal négocié un certain nombre d’accords dont celui d’association avec l’Union européenne. Aujourd’hui, nous en subissons les conséquences, comme l’a reconnu récemment Amara Benyounès, ministre du Commerce.
Actuellement, le pouvoir multiplie les concessions à la France, sans doute pour éviter les critiques sur une situation intérieure de plus en plus chaotique. Là encore les conséquences risquent d’être lourdes. La facture sera présentée aux Algériens dans quelques années.
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