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C'est une bonne nouvelle, les femmes en Mauritanie deviennent actrice de la vie politique grâce à une nouvelle loi qui instaure un quota de 20% de femmes dans chaque parti. Bien sur il y a toujours des détracteurs qui viennent dénigrer cette loi, mais l'important est que cette loi existe et que les femmes s'impliquent et pourront ainsi briguer un mandat pour les législatives et les municipales de dimanche.
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Ramla Taj Dine est l'une des centaines de Mauritaniennes qui briguent un mandat électif lors des législatives et municipales qui se tiennent dimanche, en vertu d'une nouvelle loi censée accroître la participation des femmes à la vie politique du pays.
Ce texte, adopté cette année par la junte militaire qui a pris le pouvoir en août 2005 à Nouakchott, stipule que 20% des candidats de chaque parti doivent être des femmes. De nombreuses organisations espèrent qu'il constituera un exemple pour les pays musulmans.
"Le quota qui a été décidé est vraiment intéressant pour les femmes", a confié Taj Dine à Reuters sous une tente de bédouins où elle rencontrait ses partisans. "Les Mauritaniennes feront de leur mieux pour contribuer au développement du pays".
Les législatives et les municipales de dimanche seront les premières depuis le coup d'Etat d'août. Elles doivent permettre l'organisation en mars d'une présidentielle à l'issue de laquelle la junte devrait se retirer du pouvoir.
Le pouvoir n'a jamais changé de mains dans les urnes en Mauritanie.
Taj Dine brigue sous les couleurs du Renouveau démocratique (RD) le poste de maire de Lkasr, le plus grand arrondissement de la capitale.
En Mauritanie, les femmes ont toujours joui de davantage de libertés que dans la plupart des autres pays musulmans. Elles ont le droit de voter et de se déplacer librement et jouent un rôle important dans la vie économique.
"FÉLICITER LA JUNTE"
Elles n'ont cependant joué qu'un rôle très limité dans une vie politique particulièrement chahutée depuis l'indépendance du pays en 1960.
Seule une femme a été élue maire. C'était en 2001.
La nouvelle loi prévoit que des listes électorales "zébrées". Si un homme est tête de liste, le second doit être une femme, et ainsi de suite. Les sièges dans les conseils municipaux et au parlement étant attribués à la proportionnelle, les femmes devraient gagner une influence considérable.
"Si cela fonctionne, il faudra faciliter la junte militaire", a dit Moustapha Ould Abderrahmane, le chef de file du RD, dont plus de 40% des candidats sont des femmes. "La Mauritanie peut être un exemple pour tout le monde arabo-musulman."
Reste que cette réforme a suscité de vives critiques de nombreuses formations, et pas seulement du Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR), qui a dirigé la Mauritanie pendant deux décennies sous la dictature de Maaouya Sid'Ahmed Taya.
"Cette loi me choque un peu", a dit Messaoud Ould Boulkheir, responsable du parti APP. "Il était déjà difficile de trouver des candidats qualifiés. Cela l'est encore plus en ce qui concerne les candidates".
"Mais il faut respecter les quotas. C'est une mesure qui encourage l'émancipation des femmes."
Des ONG et des agences de l'Onu ont organisé des formations pour les candidates. Et les observateurs ont fait état d'une réponse enthousiaste au sein de l'électorat.
Par Reuters
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Ramla Taj Dine est l'une des centaines de Mauritaniennes qui briguent un mandat électif lors des législatives et municipales qui se tiennent dimanche, en vertu d'une nouvelle loi censée accroître la participation des femmes à la vie politique du pays.
Ce texte, adopté cette année par la junte militaire qui a pris le pouvoir en août 2005 à Nouakchott, stipule que 20% des candidats de chaque parti doivent être des femmes. De nombreuses organisations espèrent qu'il constituera un exemple pour les pays musulmans.
"Le quota qui a été décidé est vraiment intéressant pour les femmes", a confié Taj Dine à Reuters sous une tente de bédouins où elle rencontrait ses partisans. "Les Mauritaniennes feront de leur mieux pour contribuer au développement du pays".
Les législatives et les municipales de dimanche seront les premières depuis le coup d'Etat d'août. Elles doivent permettre l'organisation en mars d'une présidentielle à l'issue de laquelle la junte devrait se retirer du pouvoir.
Le pouvoir n'a jamais changé de mains dans les urnes en Mauritanie.
Taj Dine brigue sous les couleurs du Renouveau démocratique (RD) le poste de maire de Lkasr, le plus grand arrondissement de la capitale.
En Mauritanie, les femmes ont toujours joui de davantage de libertés que dans la plupart des autres pays musulmans. Elles ont le droit de voter et de se déplacer librement et jouent un rôle important dans la vie économique.
"FÉLICITER LA JUNTE"
Elles n'ont cependant joué qu'un rôle très limité dans une vie politique particulièrement chahutée depuis l'indépendance du pays en 1960.
Seule une femme a été élue maire. C'était en 2001.
La nouvelle loi prévoit que des listes électorales "zébrées". Si un homme est tête de liste, le second doit être une femme, et ainsi de suite. Les sièges dans les conseils municipaux et au parlement étant attribués à la proportionnelle, les femmes devraient gagner une influence considérable.
"Si cela fonctionne, il faudra faciliter la junte militaire", a dit Moustapha Ould Abderrahmane, le chef de file du RD, dont plus de 40% des candidats sont des femmes. "La Mauritanie peut être un exemple pour tout le monde arabo-musulman."
Reste que cette réforme a suscité de vives critiques de nombreuses formations, et pas seulement du Parti républicain pour la démocratie et le renouveau (PRDR), qui a dirigé la Mauritanie pendant deux décennies sous la dictature de Maaouya Sid'Ahmed Taya.
"Cette loi me choque un peu", a dit Messaoud Ould Boulkheir, responsable du parti APP. "Il était déjà difficile de trouver des candidats qualifiés. Cela l'est encore plus en ce qui concerne les candidates".
"Mais il faut respecter les quotas. C'est une mesure qui encourage l'émancipation des femmes."
Des ONG et des agences de l'Onu ont organisé des formations pour les candidates. Et les observateurs ont fait état d'une réponse enthousiaste au sein de l'électorat.
Par Reuters
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