Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Célébration du nouvel an berbère 2965 à Béjaïa

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Célébration du nouvel an berbère 2965 à Béjaïa

    Le nouvel an berbère 2965 a été célébré dans les quatre coins de la wilaya de Béjaïa où divers programmes ont été concoctés.

    La célébration du nouvel an berbère a mobilisé le mouvement associatif et plusieurs autres parties à Béjaïa. C’est le cas par exemple à Seddouk, où l’association tafath de Tibouamouchine a célébré, le samedi 10 janvier, Yennayer premier jour de l’an 2965 du calendrier amazigh qui coïncide avec le 12 janvier du calendrier grégorien, en organisant une exposition et une conférence sur cette date historique à la salle des délibérations de l’APC de Seddouk.

    Une panoplie d’objets d’art et traditionnels, des outils de paysannerie, des photos, des coupures de journaux et des livres portant sur l’histoire et la culture amazighe étaient exposés au public dans la matinée, et une conférence a été animée par Mohand Ait Ighil. Le conférencier a expliqué la signification de ce rite ancestral fêté chaque année dans différentes régions du pays et en Afrique du nord.

    Yennayer, smayem, tafsut sont autant de périodes du calendrier agraire annonçant le début d’une saison. Des dates repères auxquelles se réfèrent les paysans pour la programmation et le lancement des activités agricoles traditionnelles. C’est ainsi que, à titre d’exemple, lahlal, coïncidant avec le 25 octobre de chaque année, annonce la saison des labours.

    Quant à smayem, c’est durant cette période qu’on entame la campagne du moissons battage. Le conférencier a abordé plusieurs volets liés à Yennayer : le lexique, les traditions, l’histoire et même les proverbes évoquant cette journée particulière de notre culture ancestrale. Enfin, Yennayer demeure à ce jour un symbole, une tradition, une histoire, une identité, une fête, un repère et une mémoire pour les populations, loin d’une reconnaissance officielle au même titre que les autres fêtes nationales officielles.

    Par ailleurs, le centre culturel


    Malek Bouguermouh de la ville d’Amizour a abrité, depuis lundi 5 janvier, une série d’activités à l’occasion de la célébration du nouvel an berbère 2965. Au menu, une exposition de couture et de bijoux berbères s’est étalée le long de la première journée au niveau du hall dudit centre. D’après la direction du centre, le public a été convié dans l’après-midi de vendredi 9 janvier à assister à la présentation d’une pièce théâtrale intitulée Djelloul lefhaymi, mise en scène par Djamel Abdelli.

    Quant à la journée de Yennayer, lundi 12 janvier, les initiateurs de l’action ont opté pour une projection d’un film documentaire portant sur l’histoire des berbères. L’écrivain Said Amzal animera en fin de la même journée une conférence-débat qui sera suivie d’une vente dédicace de son dernier roman intitulé Dounia à l’ombre de son passé.

    Par ailleurs, la direction du lycée Lalla Fadhma n Soumer d’Amizour a programmé, à la même occasion, mardi 13 janvier une conférence sous le thème «Repères identitaires de la nation algérienne». Elle sera animée par Moussa Maouchi, écrivain et enseignant dans l’éducation nationale.

    Irbah Rabah (El Watan)
    ❤️ ❤️ Two souls with but a single thought ❤️ Two hearts that beat as one❤️ ❤️

  • #2
    L'an 2965 me séduit...Bonne année tout de même!
    " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

    Commentaire


    • #3
      2965 !
      donc si j'étais à en kabylie mon âge serait 1. août 2920

      Commentaire

      Chargement...
      X