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Lutte contre la petite délinquance: peines maximales et tolérance zéro

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  • Lutte contre la petite délinquance: peines maximales et tolérance zéro

    Dorénavant les procureurs ont reçu les consignes et la tolérance zéro est appliqué à l'encontre des petits délinquants et ils risquent l'application de la peine maximale autorisé par la loi et bénéficieront d'une mesure d'emprisonnement éloignés.

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    Le commandant du groupement de la gendarmerie d’Alger confirme que le nouveau procureur général de la wilaya d’Alger est décidé à sévir contre la petite délinquance qui empoisonne la vie des paisibles citoyens. Il a, en effet, ordonné aux procureurs de sa juridiction de demander systématiquement des peines maximales à l’encontre des coupables de vols, qu’ils soient simples ou qualifiés, et pour le port d’armes, y compris les armes blanches.

    «Nous avons pris la décision de sévir vigoureusement contre les délinquants, en appliquant la peine maximale prévue par la loi», a indiqué, mercredi soir, le commandant du groupement de gendarmerie de la wilaya d’Alger, le lieutenant-colonel Taïbi Mustapha, lors d’un point de presse organisé à l’issue d’une énième descente effectuée par ses éléments dans les lieux de délinquance et de débauche, sur le territoire relevant de sa compétence.

    «C’est le seul moyen d’endiguer le phénomène de la petite délinquance, dont les citoyens se plaignent le plus», a-t-il ajouté. «Le malfaiteur potentiel réfléchira dix fois avant de commettre son acte, quand il saura que pour le port d’un simple canif, il croupira deux ans dans une prison», a encore lancé M. Taïbi.

    Celui-ci avertit, en plus, que l’appareil judiciaire et les services de sécurité ne comptent pas s’arrêter là. D’autres dispositions sont prévues pour le lieu de détention des coupables après leur jugement définitif. Ainsi, après la prononciation des peines définitives, les prisonniers seront transférés dans des prisons loin de leurs lieux de résidence.

    «Il faut couper les malfaiteurs de leur milieu naturel», a encore martelé le gendarme en chef de la wilaya d’Alger. Selon lui, la prison n’est plus dissuasive pour les délinquants quand ils sont emprisonnés près de chez eux. Celle-ci est devenue même un refuge pour certains, notamment en hiver.

    «Rien ne leur manque, explique M. Taïbi, puisque leurs familles et leurs amis sont aux petits soins avec eux.» Dans le même sillage, le commandant du groupement de gendarmerie de la wilaya d’Alger révèle qu’une «loi conçue spécialement contre les vols de portables est en phase finale d’élaboration».

    La peine maximale prévue sera également prononcée contre tout voleur de téléphone mobile. Désormais, les voleurs de portables seront passibles d’une peine de 3 à 6 ans de prison ferme assortie d’une amende allant de 5 000 à 20 000 DA.

    Au pays des agresseurs de… femmes âgées Il faut dire que l’insécurité, engendrée principalement par la petite délinquance, prend de plus en plus de l’ampleur dans notre société et plus spécialement dans nos villes. Celles-ci sont devenues de véritables jungles où fleurissent les «gangsters» de tous bords.

    Les agresseurs de femmes âgées et de jeunes filles se mêlent en effet aux pickpockets et aux voleurs de radiocassettes de véhicules et de bijoux et autres trafiquants de drogue. De cause à effet, les citoyens ont appris à «prendre leurs dispositions et à se défendre seuls», en s’armant de toutes sortes d’armes blanches, dont l’usage n’est pas forcément destiné à la self-défense.

    Ce qui complique encore plus la situation, comme nous l’avons maintes fois constaté lors de nos multiples sorties avec les services de sécurité. La plus petite des rixes entre citoyens s’achève dans un bain de sang, suite à des coups de couteaux ou autres objets contondants.

    Pas d’automobilistes contrôlés sans qu’on en trouve au moins un en possession d’un gourdin. Quant aux couteaux et autres bombes lacrymogènes, ils sont devenus monnaie courante, y compris chez les jeunes filles et les femmes. Pour ne pas qu’ils se fassent justice eux-mêmes, le lieutenant-colonel Taïbi Mustapha appelle les citoyens à collaborer avec les services de sécurité.

    Collaborateur ne rime pas avec «indicateur» Les services de sécurité se plaignent du manque de collaboration des citoyens pour des questions qui relèvent, avant tout, de la sécurité et du bien-être de ces derniers. Tous les citoyens se plaignent des agissements de ces «terreurs des quartiers», mais dès que les services de sécurité sollicitent leur aide, c’est le black-out total.

    Les uns se taisent par peur de représailles, les autres pour éviter les témoignages ou autres procédures administratives. Alors que d’autres encore se taisent car craignant d’être taxés d’»indics». Etiquette difficile à porter dans une société minée par une «redjla à deux sous».

    En Allemagne par exemple, les citoyens témoignent sur des chauffeurs qui «grillent» un feu rouge en pleine nuit, en avertissant les services de sécurité. Pour eux, c’est un geste de civisme et non un acte de délation ou de dénonciation.

    «La sécurité de tous est l’affaire de toute la société et n’est pas du seul ressort des services de sécurité», affirme le lieutenant- colonel Taïbi. «Les efforts de ces derniers resteront vains sans le concours effectif des citoyens», précise ce dernier, visiblement déçu par la nonchalance des citoyens.

    Il appelle ainsi ces derniers à plus de collaboration avec les services de sécurité. «Les citoyens doivent comprendre, une fois pour toutes, qu’être un collaborateur dans le but du bien-être général ne signifie pas être un indicateur», explique-t-il.

    Pour cela, un numéro vert garantissant l’anonymat a été ouvert par les services de la Gendarmerie nationale pour d’éventuels appels de citoyens. Pour toute information susceptible d’aider les gendarmes dans leur lutte contre la délinquance et l’insécurité, les citoyens sont invités à appeler gratuitement au numéro de téléphone : 021 72 75 75.

    Enième coup de boutoir contre les foyers de délinquance et de débauche Mercredi dernier, nous avons eu l’occasion de constater, une fois encore, l’ampleur du phénomène de la violence et de la délinquance dans notre pays, et ce, lors d’une sortie avec les gendarmes lors de deux descentes dans les localités et autres hameaux de la périphérie d’Alger.

    Dans le cadre du plan de sécurisation des citoyens mis en place par la Gendarmerie nationale, les descentes inopinées dans les milieux de délinquance tiennent en effet une place prépondérante. «Celles-ci ne sont plus des opérations coup-de-poing, mais des actions qui s’inscrivent désormais dans la durée», a indiqué notre interlocuteur.

    Les villages et hameaux des localités de Birtouta, de Baraki, de Chéraga, d’Aïn Taya et de Bouzaréah ont tous reçu la visite des hommes en vert. L’opération effectuée mardi et mercredi derniers par 1 250 gendarmes renforcés par 20 groupes cynophiles et 250 véhicules s’est soldée par un «butin» considérable.

    Ainsi, 2 320 personnes ont été contrôlées. 2 053 d’entre elles ont été libérées, dont 203 après un procès-verbal dressé contre elles. 44 autres personnes ont été gardées à vue et 12 autres ont été écrouées. Des gourdins, des haches, des sabres, des comprimés barbituriques, une quantité de kif traité, 34 faux billets en coupures de 1 000 DA, des produits alimentaires, des boissons alcoolisées et des produits cosmétiques ont été saisis.

    Par ailleurs et dans le cadre des opérations de contrôle de la police de la route, les gendarmes ont enregistré, en l’espace de 48 heures, pas moins de 1 108 infractions et 407 contraventions. Ainsi, 2 723 amendes forfaitaires ont été infligées aux chauffeurs imprudents, alors que 571 autres chauffards ont vu leur permis de conduire retiré immédiatement, et les cas de 18 autres ont nécessité l’avis du wali.

    826 véhicules ont été, d’autre part, contrôlés dont 102 mis en fourrière. Une jeune fille libérée et fin de cavale pour «Caniche» Le plus spectaculaire dans cette opération des gendarmes est sans doute la libération d’une jeune fille de 25 ans, originaire de Tizi Ouzou.

    Celle-ci a été kidnappée par deux hommes le 10 du mois en cours. Elle affirme avoir été violée par 12 personnes, dont 2 ont déjà été arrêtées par les gendarmes, qui les avaient repérées dans les environs de Réghaïa. Les 10 autres violeurs présumés sont en fuite ; les gendarmes sont sur leurs traces.

    Les gendarmes ont également mis fin à la cavale de H. K., 26 ans, alias «Caniche». Un surnom dû à sa pilosité abondante, selon les gendarmes. Celui-ci sévissait dans le village de Kerrouche, à Réghaïa, où il a récemment violé le domicile d’un couple de personnes âgées.

    «Caniche» s’est introduit dans le domicile de ces dernières et les a délestées de la somme de 4 millions de centimes et de leurs bijoux, après les avoir ligotées. Pour toutes ces affaires, les personnes arrêtées ou mises en garde à vue l’ont été pour différents motifs, dont les principales sont : association de malfaiteurs, kidnapping et viol, vol, recel, faux et usage de faux et défaut de registre du commerce.

    Par le jeune indépendant

  • #2
    Dorénavant les procureurs ont reçu les consignes et la tolérance zéro est appliqué à l'encontre des petits délinquants et ils risquent l'application de la peine maximale autorisé par la loi et bénéficieront d'une mesure d'emprisonnement éloignés.

    les délinquants en col blanc quelle degré de tolerance auront ils

    merci pour l info coméme

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    • #3
      Pour avoir la tolérance zéro avec les délinquants, il nous faut un ministre de l’intérieur à la Zarkozy, une police motivée et une justice efficace. Pourquoi ne pas créer, comme en France, un Observateur National de la Délinquance (OND) pour mesurer l’efficacité des mesures qui seront appliquées sur le terrain ?
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Qu'en est-il des délinquants en uniforme qui empoisonne la vie de paisible conducteurs!!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          Pour avoir la tolérance zéro avec les délinquants, il nous faut un ministre de l’intérieur à la Zarkozy, une police motivée et une justice efficace. Pourquoi ne pas créer, comme en France, un Observateur National de la Délinquance (OND) pour mesurer l’efficacité des mesures qui seront appliquées sur le terrain ?
          et dans chaque coin et chaque banlieu sa propre prison!

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          • #6
            HBENAMARA tu compare l'incomparable,si tu respecte le code de la route personne ne viendra t'mpoisonner la vie, le seul bémol est que la loi ne s'applique sur tout le monde,quant aux policiers ils n'ont plus le pouvoir qu'ils avait avant d'un coté c'est bien d'un autre non, vu qu'ils se plaignent justement de ces petits delinquants qu'ils attrapent et que le proccureur les remets en liberte ,en plus ils ont plus le droit de se servir de leurs armes sauf à armes egales c à d si l'agresseur à un sabre le policier n'a pas le droit de sortir son arme!!
            y'a eu dernierment une agression contre un flic en famille et en civil à l'arme blanche il à sorti son arme et à tuer l'un de ses agresseur il est en prison...bezzaf il etait temps de durcir ces lois, je trouve que c'est un bon debut.

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            • #7
              Oui, je pense que le nouveau procureur d’Alger est conscient de la gravité de la situation. Il faut certes des lois endurcies mais aussi une fermeté dans leurs applications.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                en plus ils ont plus le droit de se servir de leurs armes sauf à armes egales c à d si l'agresseur à un sabre le policier n'a pas le droit de sortir son arme!!
                Je ne sais pas où tu vis Thug, mais apparemment on ne parle pas du même pays!!! Tu parles de droit!!! tu as dis droit!!!Voila la seule notion qui ne rentre pas dans le vocabulaire de cette pègre en uniforme!!!
                "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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