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Rahabi :« Il faut envisager sérieusement des élections présidentielles anticipées »

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  • Rahabi :« Il faut envisager sérieusement des élections présidentielles anticipées »

    « Il faut envisager sérieusement des élections présidentielles anticipées »


    TSA, Entretiens - le 14 janvier 2015 à 15 h 57 min - Souhila Bouazza


    Abdelaziz Rahabi est ancien ministre de la Culture et de l’information et ancien diplomate. Dans cet entretien, il revient sur la situation politique et économique en Algérie dans le contexte de la baisse des prix du pétrole.

    Comment trouvez-vous la gestion par le gouvernement de la crise pétrolière?

    Je pense que le gouvernement n’avait pas de plan préalable pour affronter une situation de cette gravité. Son discours n’est pas cohérent. Il y a beaucoup de contradictions dans les déclarations des uns et des autres. Et c’est un indice probant que le gouvernement n’a pas prévu de plan de sortie de la crise, parce qu’il a compté sur le fond de régulation des dépenses et les réserves de change.

    L’état de santé du Président pèse-t-il sur l’inaction du gouvernement?

    Il est incontestable, et même le gouvernement et les partis proches du Président le reconnaissent, que le Président n’exerce pas pleinement ses fonctions, qui sont exorbitantes dans la Constitution. En 2008, il avait amendé la Constitution pour s’attribuer des pouvoirs exorbitants. Quand il avait toutes ses forces il ne pouvait pas les exercer, alors là, imaginez maintenant. Et c’est ce qui donne du crédit à la démarche de l’opposition sur la crise qui touche l’institution présidentielle. Il y a une vacance du pouvoir au niveau de la présidence. Il faut envisager sérieusement des élections présidentielles anticipées.

    La demande de l’opposition devient vraiment d’actualité. La crise qui touche l’institution présidentielle a eu comme conséquence une incohérence dans le discours politique, une paralysie de cette institution et une sous-représentation diplomatique de l’Algérie.

    La crise économique demande des arbitrages économiques et politiques au niveau du chef de l’état qui ne sont pas faits. Le Président ne mène aucune concertation en relation avec la crise, qui est nationale et qui devrait avoir une réponse nationale.

    L’Algérie n’est plus audible au sein de l’Opep. Pourquoi?

    L’Algérie ne peut pas être audible. C’est le gouvernement qui voulait faire croire que l’Algérie avait un poids dans l’Opep. C’est la production de pétrole qui conditionne le poids de chaque pays dans ce cartel. Or, nous avons une faible production par apport aux majors de l’Opep, et c’est à ce titre que nous n’avons aucun poids pour peser sur les mesures prises par cette organisation. Il ne sert à rien de chercher à exercer des pressions politiques sur une organisation dans laquelle nous n’avons aucune autorité. La solution à la crise est interne. Elle n’est pas internationale.

    Et sur le plan international, pourquoi l’Algérie n’est pas audible ?

    Sur le plan international, nous sommes dans une région qui objectivement aurait pu nous donner un poids. Malheureusement nous sommes confrontés aux stratégies des grandes puissances. En diplomatie, il y a deux choix à faire. Soit entrer et adhérer à la stratégie d’une grande puissance, ou développer sa propre stratégie et pour le faire, il faut avoir les moyens. L’Algérie ne pouvant faire ni l’un ni l’autre, est en train de suivre attentivement ce qui se passe autour d’elle. Ce n’est pas la superficie qui fait la force d’un pays mais c’est son économie et sa présence
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Intéressante "analyse" de l'ex-ministre de la communication de certains, qui se présente comme porte parole de Benflis. A suivre cette analyse, sa bete noire Bouteflika n'était pas capable d'assumer ses fonctions par le passé, lui qui disait ne pas etre un 3/4 président, à fortiori, après la constitution de 2008, qui a augmenté ses pouvoirs et prérogatives, et bien évidement, aujourd'hui que ce président a subit un AVC devastateur.

    L'incapacité de Bouteflika d'assumer ses fonctions datent, d'après les propos éclairés d'au moins 2008 (certains diraient depuis 1999), par une incapacité humaine d'assumer autant de pouvoir depuis la constitution de 2008, c'est qu'il y a un problème institutionnel, d'une constitution qui octroie trop de pouvoir au point qu'ils ne sont pas assumables par Bouteflika depuis 2008, voir meme que la constitution n'est pas respectée, depuis au moins 2008, puisque le pouvoir présidentiel est partagé avec d'autres centres du pouvoir. Certains diront depuis 1979, d'autres depuis 1988, et les autres depuis 1992.

    Dans tout les cas, cet idéologue dont les idées butent sur l'obsession fixe d'un vizir qui veut devenir calife à la place du calife conviendra qu'il y a un problème de constitution et de répartition de pouvoir, réels ou virtuels... En terme qu'il comprendra certainement : le calife devrait devenir un président démocratique....
    Dernière modification par ott, 14 janvier 2015, 18h38.
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      Hbibna ott wech rak !

      Ils me plient de rire ces zigotos qui une fois en dehors du Temple, dans lequel ils se sont sucrés soit dit en passant,nous abreuvent avec leurs pleurnicheries lancinantes !

      On aura beau changer de président tous les six mois le système restera tel quel,c'est à dire en clair erri7 ferri7 .

      A+.
      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
      .
      Merci.
      " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

      Commentaire


      • #4
        bonjour

        il y a un problème de constitution et de répartition de pouvoir, réels ou virtuels...
        je pence qu'il faut revenir aux congrie 1956 car il est temps de faire réctifier ces les érreurs du passer
        dz(0000/1111)dz

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