Espérons que l’Algérie saura tirée profit de cet important congrès des investisseurs arabes.
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Allocution devant le congrès des hommes d'affaires arabes
ALGER, 18 novembre 2006
Site de la Présidence
www.el-mouradia.dz
Mesdames et Messieurs,
Bienvenue dans votre pays l'Algérie qui a le plaisir de vous accueillir et d'abriter, pour la première fois, votre 10ème congrès.
Certains d'entre vous l'ont déjà visitée, alors qu'il s'agit de la première fois pour d'autres. Néanmoins, vous la connaissez tous, tout comme elle vous connaît et reconnaît. Vous l'avez, en effet, connue lors de sa glorieuse guerre de libération lorsqu'elle s'était engagée dans une lutte acharnée pour sortir du joug colonial. L'Algérie a, progressivement, recouvré sa souveraineté et hissé haut son emblème pour être vue et entendue par tous les peuples du monde affirmant, ainsi, son existence dans tous les fora internationaux et à chaque rassemblement populaire, forte de ses hauts faits et de la bravoure de son peuple qui l'on érigée en modèle à méditer pour chaque citoyen arabe.
L'Algérie, pour sa part, reconnaît en vous ces hommes qui n'ont pas hésité à la soutenir par tous les moyens les si bien que les poètes se sont fait l'écho de sa cause, les citoyens aisés l'ont soutenue par tous les moyens matériels et financiers dont elle avait grandement besoin et les dirigeants ont unifié leurs positions et inscrit sa cause au titre de leurs priorités.
Cette même Algérie, qui reste votre pays aujourd'hui, aspire encore à votre soutien dans son combat pour le développement, avec la même insistance, voire plus que lors de sa guerre de libération, d'autant que les conditions y sont réunies pour une relance économique.
Vos investissements en Algérie menés avec le même rythme que ceux réalisés dans vos pays, profiteront à tous et contribueront indéniablement à la consolidation de la croissance économique dans les pays arabes face aux défis de la mondialisation.
Mesdames et Messieurs,
C'est pour moi un immense plaisir de me trouver parmi vous à l'occasion de votre dixième congrès.
Je vous souhaite à tous une chaleureuse et fraternelle bienvenue et un séjour agréable et fructueux parmi nous.
Mesdames et Messieurs,
Parmi les défis qui confrontent les pays arabes, celui du développement économique occupe une position centrale. Car l'enjeu économique, sous-tendu par la question du développement technologique, détermine largement les autres problématiques, qu'il s'agisse de la cohésion sociale, du développement humain, de la capacité de négociation internationale, de la sauvegarde de l'autonomie de gestion, ou encore de la préservation de l'identité culturelle.
De plus, l'évolution de nos pays a conduit à conférer un rôle considérablement accru, et désormais décisif, à l'entreprise privée au regard de l'initiative et du progrès économiques.
Il est temps pour nous de tirer les leçons de l'expérience de plusieurs décennies d'efforts en vue de la coopération et de l'intégration arabes, des décennies d'efforts méritoires, mais souvent contrariés par des facteurs multiples et divers. Cette expérience indique clairement que, pour progresser plus rapidement et plus sûrement que par le passé, notre unité a impérativement besoin d'être renforcée par un vaste réseau de solidarités objectives procédant de réalisations concrètes et d'intérêts partagés. Et nul terrain ne s'y prête aussi bien que le domaine économique.
Il n'est pas inutile de relever que, globalement et à l'échelle du monde arabe, d'importants moyens financiers sont disponibles, mais qui restent très faiblement orientés vers la valorisation des potentialités de toute nature que recèle notre région. Les pays arabes couvrent 10% de la surface de la planète, ils comptent près de 5% de sa population, mais ils n'attirent que moins de 2% des investissements étrangers dans le monde, et à l'intérieur de cette portion déjà congrue, seule une très faible partie consiste en des investissements interarabes.
Dans le contexte de la mondialisation qui transforme les relations économiques et s'impose à tous, le volontarisme par lui seul est disqualifié en matière de décision d'investissement, hormis bien sûr le champ des services publics de base. La réunion de conditions assurant une efficacité maximale et permettant une compétitivité internationale devient une exigence de plus en plus incontournable de l'investissement productif, qu'il soit d'origine extérieure à la région, interarabe ou même locale.
Il nous faut donc éviter les objurgations stériles et nous attacher pleinement à la seule interrogation qui vaille en cette matière : comment réunir les conditions favorisant l'investissement et présentant des avantages comparatifs ? Ceci devrait être une préoccupation majeure et constante de nos gouvernements. Et sur cette problématique essentielle, les avis et les recommandations des hommes d'affaires sont particulièrement précieux. Parce que c'est d'eux que dépend, en dernière instance, l'accélération du processus de l'orientation de l'épargne arabe disponible au bénéfice de l'élargissement, de la modernisation et de la diversification des bases productives dans nos pays.
C'est dire l'importance de vos réunions et l'intérêt avec lequel, pour ce qui me concerne, j'accueillerai les conclusions de vos débats pour en tirer le meilleur profit, en ce qui concerne l'action de l'Algérie au plan interne aussi bien qu'au sein des institutions arabes.
Mesdames et Messieurs,
Au plan interne, précisément, l'Algérie est engagée dans une vaste dynamique de transformation qui vise à élargir les bases d'une économie forte et pleinement accordée aux exigences de notre temps.
La reconstruction du consensus social au cours des dernières années s'est accompagnée du rétablissement, puis de la consolidation des équilibres macro-économiques, cependant que de nombreuses réformes engagées ou poursuivies qui sont venues modifier en profondeur les modes d'organisation et de fonctionnement de l'économie.
Au plan macro-économique, les contraintes qui, pendant longtemps, avaient gravement obéré les marges et l'autonomie de la décision publique, ont été complètement desserrées. C'est ainsi que l'assainissement des finances publiques se traduit, depuis plusieurs années, par d'importants excédents, affectés à un fonds de régulation des recettes destiné à prémunir la dépense publique de toute volatilité des cours pétroliers.
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Allocution devant le congrès des hommes d'affaires arabes
ALGER, 18 novembre 2006
Site de la Présidence
www.el-mouradia.dz
Mesdames et Messieurs,
Bienvenue dans votre pays l'Algérie qui a le plaisir de vous accueillir et d'abriter, pour la première fois, votre 10ème congrès.
Certains d'entre vous l'ont déjà visitée, alors qu'il s'agit de la première fois pour d'autres. Néanmoins, vous la connaissez tous, tout comme elle vous connaît et reconnaît. Vous l'avez, en effet, connue lors de sa glorieuse guerre de libération lorsqu'elle s'était engagée dans une lutte acharnée pour sortir du joug colonial. L'Algérie a, progressivement, recouvré sa souveraineté et hissé haut son emblème pour être vue et entendue par tous les peuples du monde affirmant, ainsi, son existence dans tous les fora internationaux et à chaque rassemblement populaire, forte de ses hauts faits et de la bravoure de son peuple qui l'on érigée en modèle à méditer pour chaque citoyen arabe.
L'Algérie, pour sa part, reconnaît en vous ces hommes qui n'ont pas hésité à la soutenir par tous les moyens les si bien que les poètes se sont fait l'écho de sa cause, les citoyens aisés l'ont soutenue par tous les moyens matériels et financiers dont elle avait grandement besoin et les dirigeants ont unifié leurs positions et inscrit sa cause au titre de leurs priorités.
Cette même Algérie, qui reste votre pays aujourd'hui, aspire encore à votre soutien dans son combat pour le développement, avec la même insistance, voire plus que lors de sa guerre de libération, d'autant que les conditions y sont réunies pour une relance économique.
Vos investissements en Algérie menés avec le même rythme que ceux réalisés dans vos pays, profiteront à tous et contribueront indéniablement à la consolidation de la croissance économique dans les pays arabes face aux défis de la mondialisation.
Mesdames et Messieurs,
C'est pour moi un immense plaisir de me trouver parmi vous à l'occasion de votre dixième congrès.
Je vous souhaite à tous une chaleureuse et fraternelle bienvenue et un séjour agréable et fructueux parmi nous.
Mesdames et Messieurs,
Parmi les défis qui confrontent les pays arabes, celui du développement économique occupe une position centrale. Car l'enjeu économique, sous-tendu par la question du développement technologique, détermine largement les autres problématiques, qu'il s'agisse de la cohésion sociale, du développement humain, de la capacité de négociation internationale, de la sauvegarde de l'autonomie de gestion, ou encore de la préservation de l'identité culturelle.
De plus, l'évolution de nos pays a conduit à conférer un rôle considérablement accru, et désormais décisif, à l'entreprise privée au regard de l'initiative et du progrès économiques.
Il est temps pour nous de tirer les leçons de l'expérience de plusieurs décennies d'efforts en vue de la coopération et de l'intégration arabes, des décennies d'efforts méritoires, mais souvent contrariés par des facteurs multiples et divers. Cette expérience indique clairement que, pour progresser plus rapidement et plus sûrement que par le passé, notre unité a impérativement besoin d'être renforcée par un vaste réseau de solidarités objectives procédant de réalisations concrètes et d'intérêts partagés. Et nul terrain ne s'y prête aussi bien que le domaine économique.
Il n'est pas inutile de relever que, globalement et à l'échelle du monde arabe, d'importants moyens financiers sont disponibles, mais qui restent très faiblement orientés vers la valorisation des potentialités de toute nature que recèle notre région. Les pays arabes couvrent 10% de la surface de la planète, ils comptent près de 5% de sa population, mais ils n'attirent que moins de 2% des investissements étrangers dans le monde, et à l'intérieur de cette portion déjà congrue, seule une très faible partie consiste en des investissements interarabes.
Dans le contexte de la mondialisation qui transforme les relations économiques et s'impose à tous, le volontarisme par lui seul est disqualifié en matière de décision d'investissement, hormis bien sûr le champ des services publics de base. La réunion de conditions assurant une efficacité maximale et permettant une compétitivité internationale devient une exigence de plus en plus incontournable de l'investissement productif, qu'il soit d'origine extérieure à la région, interarabe ou même locale.
Il nous faut donc éviter les objurgations stériles et nous attacher pleinement à la seule interrogation qui vaille en cette matière : comment réunir les conditions favorisant l'investissement et présentant des avantages comparatifs ? Ceci devrait être une préoccupation majeure et constante de nos gouvernements. Et sur cette problématique essentielle, les avis et les recommandations des hommes d'affaires sont particulièrement précieux. Parce que c'est d'eux que dépend, en dernière instance, l'accélération du processus de l'orientation de l'épargne arabe disponible au bénéfice de l'élargissement, de la modernisation et de la diversification des bases productives dans nos pays.
C'est dire l'importance de vos réunions et l'intérêt avec lequel, pour ce qui me concerne, j'accueillerai les conclusions de vos débats pour en tirer le meilleur profit, en ce qui concerne l'action de l'Algérie au plan interne aussi bien qu'au sein des institutions arabes.
Mesdames et Messieurs,
Au plan interne, précisément, l'Algérie est engagée dans une vaste dynamique de transformation qui vise à élargir les bases d'une économie forte et pleinement accordée aux exigences de notre temps.
La reconstruction du consensus social au cours des dernières années s'est accompagnée du rétablissement, puis de la consolidation des équilibres macro-économiques, cependant que de nombreuses réformes engagées ou poursuivies qui sont venues modifier en profondeur les modes d'organisation et de fonctionnement de l'économie.
Au plan macro-économique, les contraintes qui, pendant longtemps, avaient gravement obéré les marges et l'autonomie de la décision publique, ont été complètement desserrées. C'est ainsi que l'assainissement des finances publiques se traduit, depuis plusieurs années, par d'importants excédents, affectés à un fonds de régulation des recettes destiné à prémunir la dépense publique de toute volatilité des cours pétroliers.
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