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La Sonatrach va investir 70 milliards de dollars sur 20 ans pour l’exploitation du gaz de schiste, a indiqué dimanche 11 janvier le PDG de la compagnie nationale d’hydrocarbures. Cela devrait permettre, selon M. Sahnoun, de « produire 20 mds de m3 de gaz de schiste par an » et de créer 50 000 emplois. Selon la Sonatrach, cet investissement colossal devrait permettre de forer environ 200 puits par an.
Cette annonce intervient dans un contexte de mobilisation croissante des citoyens dans les wilayas du sud depuis que le premier forage a été réalisé à In Salah à la fin du mois de décembre. »Il faut clarifier et lever les ambiguités autour du gaz de schiste (…). Peut-être que nous n’avons pas suffisamment communiqué sur sujet, les craintes sont justifiées », a estimé le PDG de la Sonatrach. « Le puits pilote de In Salah est en train de produire du gaz propre. Il y a une gestion des rejets des eaux ».
L’exploitation du gaz de schiste est réalisée via la méthode dite de la fracturation hydraulique, qui consiste à injecter à très haute pression de l’eau mêlée à du sable et à des produits chimiques pour libérer le gaz de la roche. Selon de nombreuses ONG et plusieurs experts, cette méthode peut contaminer des nappes phréatiques et causer de graves dommages à l’environnement.
Cette annonce intervient dans un contexte de mobilisation croissante des citoyens dans les wilayas du sud depuis que le premier forage a été réalisé à In Salah à la fin du mois de décembre. »Il faut clarifier et lever les ambiguités autour du gaz de schiste (…). Peut-être que nous n’avons pas suffisamment communiqué sur sujet, les craintes sont justifiées », a estimé le PDG de la Sonatrach. « Le puits pilote de In Salah est en train de produire du gaz propre. Il y a une gestion des rejets des eaux ».
L’exploitation du gaz de schiste est réalisée via la méthode dite de la fracturation hydraulique, qui consiste à injecter à très haute pression de l’eau mêlée à du sable et à des produits chimiques pour libérer le gaz de la roche. Selon de nombreuses ONG et plusieurs experts, cette méthode peut contaminer des nappes phréatiques et causer de graves dommages à l’environnement.