L'asthme est une maladie chronique plus fréquente qu'on ne le croit. Elle touche 10% des enfants et 6% des adultes et a provoqué 59.255 séjours hospitaliers en 2012. C'est aussi une maladie qui peut s'avérer mortelle : entre 2008 et 2011, l'asthme a tué chaque année en moyenne 949 personnes en France. "N'importe quel type d'asthme, même s'il n'est pas sévère, peut provoquer une crise grave, par exemple lors d'une infection ou d'une exposition à des allergènes", précise à metronews le professeur au CHU de Toulouse Alain Didier, coordinateur du comité d'organisation du congrès de pneumologie de langue française.
Pour autant, il ne faudrait pas s'affoler outre mesure puisque "la plupart des asthmatiques parviennent à vivre avec leur asthme". Et voici comment.
► Prendre un traitement quotidien
"Il y a des moyens de contrôler l'asthme par un traitement de fond." Il s'agit d'un traitement (corticoïdes inhalés ou bronchodilatateurs de longue durée d'action, à définir avec son médecin selon la gêne ressentie) à prendre au quotidien et pas seulement au moment des crises. Même si en dehors de celles-ci le malade ne ressent pas ou peu de symptômes, ce n'est pas une raison pour faire l'impasse sur son traitement.
Pour les enfants, chez qui l'observance quotidienne est moins aisée, le médecin peut opter pour un traitement uniquement lors des périodes à risque. En effet, "il existe deux pics d'aggravation de l'asthme chez l'enfant : le printemps et l'automne, qui correspondent à une exposition aux allergènes et aux virus", souligne le professeur Didier.
► Toujours avoir un médicament de secours sur soi
Pour autant, ce traitement de fond n'empêche pas l'apparition de crises d'asthme ponctuelles, les facteurs déclenchants étant nombreux et pas toujours prévisibles : des acariens dans une vieille maison, un chat chez des amis... La toux, une gêne respiratoire et des sifflements à l'expiration sont des signaux d'alerte respiratoire. "Quel que soit le sérieux de son asthme, il faut toujours avoir son médicament de secours à côté de soi", insiste le pneumologue et allergologue. C'est-à-dire un bronchodilatateur d'action rapide contenant du salbutamol, comme la Ventoline. Celui-ci peut aussi vous servir en prévention lorsque vous prévoyez de faire du sport, si l'effort est asthmogène pour vous
Ne pas s'affoler, ni s'allonger
Mais certaines crises, inhabituelles, ne répondent pas de manière suffisante au traitement. "Quand la crise démarre et que deux bouffées ne suffisent pas, reprenez une dose cinq à dix minutes après. Et en attendant, ne vous affolez pas, la crise étant aggravée par l'anxiété", conseille le médecin. Restez donc au calme, de préférence "en position assise, penché un peu en avant", la position allongée ne facilitant pas la respiration, et concentrez-vous sur votre respiration. Si votre asthme ne passe pas et que vous avez sur vous des corticoïdes, prenez-en. Sinon, en fonction de votre état, prenez un rendez-vous rapide chez le médecin ou appelez les secours.
metronews
Pour autant, il ne faudrait pas s'affoler outre mesure puisque "la plupart des asthmatiques parviennent à vivre avec leur asthme". Et voici comment.
► Prendre un traitement quotidien
"Il y a des moyens de contrôler l'asthme par un traitement de fond." Il s'agit d'un traitement (corticoïdes inhalés ou bronchodilatateurs de longue durée d'action, à définir avec son médecin selon la gêne ressentie) à prendre au quotidien et pas seulement au moment des crises. Même si en dehors de celles-ci le malade ne ressent pas ou peu de symptômes, ce n'est pas une raison pour faire l'impasse sur son traitement.
Pour les enfants, chez qui l'observance quotidienne est moins aisée, le médecin peut opter pour un traitement uniquement lors des périodes à risque. En effet, "il existe deux pics d'aggravation de l'asthme chez l'enfant : le printemps et l'automne, qui correspondent à une exposition aux allergènes et aux virus", souligne le professeur Didier.
► Toujours avoir un médicament de secours sur soi
Pour autant, ce traitement de fond n'empêche pas l'apparition de crises d'asthme ponctuelles, les facteurs déclenchants étant nombreux et pas toujours prévisibles : des acariens dans une vieille maison, un chat chez des amis... La toux, une gêne respiratoire et des sifflements à l'expiration sont des signaux d'alerte respiratoire. "Quel que soit le sérieux de son asthme, il faut toujours avoir son médicament de secours à côté de soi", insiste le pneumologue et allergologue. C'est-à-dire un bronchodilatateur d'action rapide contenant du salbutamol, comme la Ventoline. Celui-ci peut aussi vous servir en prévention lorsque vous prévoyez de faire du sport, si l'effort est asthmogène pour vous
Ne pas s'affoler, ni s'allonger
Mais certaines crises, inhabituelles, ne répondent pas de manière suffisante au traitement. "Quand la crise démarre et que deux bouffées ne suffisent pas, reprenez une dose cinq à dix minutes après. Et en attendant, ne vous affolez pas, la crise étant aggravée par l'anxiété", conseille le médecin. Restez donc au calme, de préférence "en position assise, penché un peu en avant", la position allongée ne facilitant pas la respiration, et concentrez-vous sur votre respiration. Si votre asthme ne passe pas et que vous avez sur vous des corticoïdes, prenez-en. Sinon, en fonction de votre état, prenez un rendez-vous rapide chez le médecin ou appelez les secours.
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