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duel

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  • duel

    sans relâche je cours,je cours,
    à en perdre haleine!
    à m'en faire éclater les veines!
    je me débat, je tombe, je me relève,
    je continue, je trébuche,
    je me rattrape tant bien que mal
    les murs se resserrent contre moi !
    elle est là
    derrière moi !
    elle me poursuit !
    je suis éssouflée, je suis épuisée!
    je ne peux point m'arreter,
    je me perd dans ses rues pas éclairées
    je me tape contre les murs
    je glisse, je me coince le pied !
    j'ai mal cruellement mal !
    je n'arrive pas a me dégager !
    paniqué j'essaie de me décoincé !
    je tire comme une acharnée
    enfin liberé !
    je reprend ma course folle et affolante
    je boite mais il faut que je lui échappe !
    je n'arrive plus à respirer
    je suffoque, je suis en manque d'air !
    une douleur au bas du ventre
    commence à me torturer !
    je n'arrive meme pas à crier à implorer de l'aide !
    je suis muette! muette!
    aucun son, rien ! rien !
    je ne vois rien, je suis aveuglée par la peur
    la peur d'elle !
    elle est toujours là
    a m'épier, me surveiller ,
    à rire de moi à m'humilier !
    je saigne, j'ai tellement mal !
    je ne peux plus avancer!
    je suis coincée !
    elle est là tout près de moi !
    je ne peux plus continuer !
    je suis extenuée !
    je rassemble mes dernières forces
    pour me battre en duel avec elle !
    je ferme les yeux
    je la sens tout près de moi
    je me débat, je tape, je tape avec rage !
    je n'arrive pas l'atteindre
    la folie s'empare de moi, des sueurs froides
    me noient
    je ne suis plus moi
    je bat, je griffe, je mord!
    sans jamais pouvoir l'atteindre !
    je n'y arrive pas, mais pourquoi !
    mes pensées deviennent macabre
    je vois ma vie qui défile aussi vite
    que cette lumière inexistante
    et étouffante !
    je l'entend rire, rire aux eclats
    et dans sa folie elle se met
    à hurler
    -Jamais tu entends jamais je ne te laisserai
    tu es a moi ! je te poursuivrai à jamais et
    sans relâche !
    rien tu entends rien ne pourra nous séparer
    je serai toujours près de toi
    regarde moi comme je te ressemble !
    mais pourquoi tu trembles !
    les couleurs qui te vont si bien je les efface!
    je les bannies, je ne les supporte pas !
    je ne suis que noir !
    je ne suis que toi!
    seul ton dernier souffle te liberera de moi
    et là je serai dans toi et non couché a tes cotés
    on sera bien! on sera si bien ! on sera ensemble!
    et là je ne serai plus ton "OMBRE" !!!




    lily
    la diablesse
    griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

    lily
    la diablesse!

  • #2
    lily
    je trouve ce que t'as ecrit trés original ,j'aime bien ton style

    Commentaire


    • #3
      Quel est ce mal, qui la ronge de l'intèrieur pour te faire crier aussi fort ?

      Dans toutes tes poésies, on ressent une grande douleur que tu exprimes si

      bien par les mots.

      J'espère, je souhaite que tes maux ne sont pas aussi forts que tes mots...

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      • #4
        quand les mots (ou maux) fusent de partout, on n'a pas le temps de penser à la quantité de sa souffrance....


        j’aurais aimé pouvoir
        Bercer le peu de rire qui reste en toi
        Le mélanger au cœur assoiffé qui reste grimpé à toutes les dimensions de la vie.
        Juste pas assez de forces… Pas encore.
        La lumière devra rejaillir un jour ou l’autre
        De part ces quelques morceaux mutilés
        De ce corps usé,
        De cet être fragmenté,
        Mille morceaux et mille et une nuits de silence
        Mille morts et mille et un jour inutile
        Comme je suis vidé
        Comme le monde s’est bêtement arrêté
        Comme la vie reste égarée
        Quelque chose de moi avait cru.
        Quelque chose en toi c'est brisée
        Plus rien n’a de goût
        Ne reste que les songes,
        Les rêves qui me dérangent,
        La haine qui me démange,
        Rien ne sert de se réveiller
        Demain est déjà la,
        Mais demain est déjà trop tard.
        Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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