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De grands et graves exces à Niamey (Niger), des paroles lamentables à Alger

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  • De grands et graves exces à Niamey (Niger), des paroles lamentables à Alger

    ...des "Kouachi Chouhadas" criés par des manifestants algériens, un Imam d'une mosquée de Tunis condamnant les caricatures et les attentats , critiqué par quelques fidèles qui quittent sur le champ la Mosquée en disant que les journalistes meritaient leur sort.., la capitale du Niger , Niamey et la ville de Zinder ont connu un vendredi et un samedi de folie ( lire article) , un millier de Senegalais ont egalement manifesté à Dakar et ont brulé le drapeau français.

    Qui manifeste en Afrique noire , en Afrique du Nord aussi contre les satanistes de Boko Haram qui souillent l'Islam ???


    Ils ont le droit de dire leur condamnation d'une caricature, d'une expression , nul est obligé d'aimer une expression ( on a le droit de ne pas adherer à une expression , une caricature) mais pourquoi aller dans ces excès...de bruler des eglises à Niamey, de dire " Kouachi martyrs ".? ...Quelle honte ! même si c'est pas le plus grand nombre qui a crié cela . C'est une honte

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    NIGER. La manifestation contre "Charlie Hebdo" dégénère en émeute


    Huit églises incendiées, appel aux expatriés à "éviter toute sortie" : des manifestations violentes embrasaient samedi 17 janvier la capitale nigérienne Niamey contre la publication de la caricature de Mahomet dans l'hebdomadaire satirique français "Charlie Hebdo", au lendemain d'un "vendredi noir" dans la ville de Zinder.

    En fin de matinée, un millier de jeunes s'étaient réunis près de la grande mosquée de Niamey, en dépit de l'interdiction du rassemblement par les autorités, aux cris de "A bas la France", "A bas 'Charlie Hebdo'" ou encore "Allah Akbar". L'édifice avait été encerclé par quelques dizaines de policiers anti-émeute munis de casques et de boucliers, qui ont tenté de disperser les manifestants à coup de gaz lacrymogènes.

    Plusieurs protestataires ont jeté des pierres sur les forces de l'ordre, dont deux 4x4 ont été brûlés. Des pneus en flamme ont aussi été jetés dans un commissariat à proximité de la grande mosquée.

    On va tout casser. Nous protégeons notre prophète. Nous allons le défendre même au péril de notre sang", a déclaré un manifestant, une grosse pierre à la main.



    Des jeunes armés de gourdins, de barres de fer ou de pioches

    Les violences se sont ensuite étendues à plusieurs autres quartiers du centre de la capitale, dont celui de la cathédrale. Sous les jets de pierres des protestataires, une centaine de policiers anti-émeute, munis de casques et de boucliers, protégeaient à 12h45 la cathédrale catholique de Niamey. "Ils n'ont pas eu le temps d'y mettre le feu", a confié un policier nigérien.

    Le correspondant de l'AFP sur place a vu huit églises incendiées, l'une d'entre elles parmi les plus anciennes de la capitale. Il s'agissait pour la plupart d'églises évangéliques, dont certaines siégeaient dans de petites villas sans aucun signe religieux distinctif. Elles étaient situés sur la rive gauche de Niamey, mais le journaliste de l'AFP a vu les manifestants se diriger vers la rive droite de la capitale, où il y a aussi de nombreuses églises...

    Des jeunes armés de gourdins, de barres de fer ou de pioches déambulaient par ailleurs dans plusieurs quartiers de la capitale en début d'après-midi. Plusieurs agences de l'entreprise française Pari mutuel urbain (PMU) et des kiosques publicitaires de l'opérateur téléphonique français Orange ont été saccagés dans la ville. Des lambeaux des kiosques étaient utilisés comme matériau de barricades.

    "Eviter toute sortie"

    "La France condamne le recours à la violence aujourd'hui à Niamey, hier à Zinder" et "exprime sa solidarité avec les autorités du Niger", a réagi le chef de la diplomatie Laurent Fabius.

    L'ambassade de France à Niamey a de son côté invité ses ressortissants sur place à "éviter toute sortie" tandis que les membres de l'ONU étaient appelés à se tenir à l'écart de "tout attroupement" dans la capitale. En milieu d'après-midi samedi, aucun bilan sur d'éventuelles victimes n'était disponible et les officiels nigériens ne s'étaient pas encore exprimés.

    Ces violences surviennent au lendemain d'émeutes à Zinder, deuxième ville du Niger, qui a fait quatre morts et 45 blessés lors de manifestations contre "Charlie Hebdo" vendredi soir. Le Centre culturel franco-nigérien avait été incendié et trois églises saccagées dans cette agglomération proche du nord du Nigeria, où le groupe islamiste Boko Haram ne cesse de multiplier les massacres et d'étendre son contrôle sur des zones entières dans le nord-est du pays.

    20 oulémas appellent au calme

    Une vingtaine d'oulémas, des théologiens musulmans, sont apparus à la télévision pour appeler au calme les manifestants qui ont détruit samedi à Niamey des lieux de culte et des commerces chrétiens afin de protester contre la caricature du prophète dans Charlie Hebdo.

    "N'oubliez pas que l'islam est contre la violence. J'appelle hommes et femmes, garçons et filles, à se calmer. Les actions de destruction ne sont pas cautionnées en islam", a exhorté le prédicateur Yaou Sonna, qui comme les autres dignitaires musulmans s'exprimait devant les caméras de la télévision publique.

    J'appelle la jeunesse, si elle agit au nom de l'islam, à arrêter ces violences qui nous auto-détruisent", a encouragé un autre ouléma.

    "On comprend la colère des musulmans. On a touché à tout ce qu'ils ont de plus cher (en caricaturant le prophète Mahomet), mais ce n'est pas une raison pour s'en prendre à autrui et à ses biens", a-t-il poursuivi, appelant les Nigériens à retrouver leur "sérénité".

    Le président du Niger à Paris pour la marche républicaine

    Tous avaient au préalable été reçus à la Primature par le Premier ministre Brigi Rafini et les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Hassimi Massoudou et Marou Amadou.

    La rencontre a selon eux permis de dissiper des malentendus concernant la participation du président nigérien Mahamadou Issoufou à la Marche républicaine du 11 janvier à Paris, après l'attaque terroriste qui avait décimé la rédaction de Charlie Hebdo.

    "Sa participation" à la marche "procède de son engagement contre le terrorisme et pour la liberté" et "ne signifie nullement un quelconque soutien aux dérives qui peuvent découler d'une certaine conception de la liberté de presse", avait corrigé jeudi Marou Amadou, le porte-parole du gouvernement.

    Réagissant sur les violences survenues à Zinder, le gouvernement de Niamey avait par contre lancé une mise en garde : "Nous n'accepterons pas que la chienlit s'installe", avait averti vendredi soir le ministre de l'Intérieur Hassoumi Massaoudou sur les ondes de la radio publique.

    De violentes manifestations ont rassemblé des foules nombreuses dans plusieurs pays comme le Pakistan, le Mali, l'Algérie ou le Sénégal pour dénoncer la publication par Charlie Hebdo, à la Une de son premier numéro après les attentats perpétrés à Paris, d'une caricature du prophète Mahomet.


    L'Obs
    Dernière modification par Sioux foughali, 17 janvier 2015, 23h37.

  • #2
    Dernière modification par Sioux foughali, 18 janvier 2015, 12h49.

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