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Après avoir décroché son bac scientifique avec mention en 2005, la jeune O. Kahina, souffrant de myopathie qui l’a rendue handicapée à 100% et dépendante d’une tierce personne, éprouve d’énormes difficultés pour poursuivre son cursus universitaire. Sa famille, qui s’est réjouie du fait qu’elle est la première fille handicapée à obtenir un tel résultat depuis l’indépendance, ne sait que faire pour amener les responsables des centres universitaires à prendre en considération son état.
A cause de l’inexistence d’infrastructures adéquates pour son état de santé au niveau de l’université de Boumerdès la jeune Kahina a été contrainte d’abandonner ses études en pharmacie.
Pour l’année en cours, elle s’est inscrite pour l’obtention d’un diplôme en sciences économiques au niveau du centre universitaire de Bouira. Mais cette solution ne lui convient pas car elle est obligée de suivre ses cours dans des infrastructures qui n’offrent aucune facilité aux handicapés. Selon le père de cette étudiante, les salles de TD sont situées à l’étage supérieur et il n’existe pas d’ascenseur ni de pentes pour les fauteuils roulants au niveau des amphithéâtres. Le même interlocuteur a ajouté avoir proposé au responsable du centre de transférer le groupe de sa fille pour suivre les TD au rez-de-chaussée, mais sa doléance n’a pas été prise en charge. Ce dernier, qui est en même temps membre de l’Association des myopathes de la wilaya de Bouira, affirme avoir frappé à toutes les portes et saisi les services de la Présidence et ceux du ministère de l’Enseignement supérieur afin qu’ils interviennent pour trouver une solution à sa fille.
- La Tribune
A cause de l’inexistence d’infrastructures adéquates pour son état de santé au niveau de l’université de Boumerdès la jeune Kahina a été contrainte d’abandonner ses études en pharmacie.
Pour l’année en cours, elle s’est inscrite pour l’obtention d’un diplôme en sciences économiques au niveau du centre universitaire de Bouira. Mais cette solution ne lui convient pas car elle est obligée de suivre ses cours dans des infrastructures qui n’offrent aucune facilité aux handicapés. Selon le père de cette étudiante, les salles de TD sont situées à l’étage supérieur et il n’existe pas d’ascenseur ni de pentes pour les fauteuils roulants au niveau des amphithéâtres. Le même interlocuteur a ajouté avoir proposé au responsable du centre de transférer le groupe de sa fille pour suivre les TD au rez-de-chaussée, mais sa doléance n’a pas été prise en charge. Ce dernier, qui est en même temps membre de l’Association des myopathes de la wilaya de Bouira, affirme avoir frappé à toutes les portes et saisi les services de la Présidence et ceux du ministère de l’Enseignement supérieur afin qu’ils interviennent pour trouver une solution à sa fille.
- La Tribune
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