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Plus de 125 000 personnes vivent avec moins de 3 500 dinars par mois

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  • Plus de 125 000 personnes vivent avec moins de 3 500 dinars par mois

    Et ce alors que le ministre de la solidarité parle de baisse de la pauvreté...

    Le deuxième séminaire franco-algérien sur le développement social s’est ouvert hier à Alger avec pour objectif de renforcer le partenariat et la coopération entre les deux pays dans le domaine du travail social. Un partenariat qui serait davantage profitable à l’Algérie dont l’expérience en la matière reste à parfaire, même si le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, M. Djamal Ould Abbas, a avancé un grand nombre de chiffres afin de témoigner de l’ampleur des efforts consentis par l’Etat depuis 6 ans au profit des différentes couches sociales.

    Entre 2000 et 2005, l’Etat a déboursé, selon le ministre, 25 milliards de dollars pour le transfert social tandis que son département a déboursé 6,1 milliards de dinars pour la cotisation à la sécurité sociale des personnes âgées et handicapées qui sont au nombre de 500 000.

    Les actions menées ont contribué, selon M. Ould Abbas, à faire baisser l’indice de pauvreté à 5,7 % d’ici à la fin de l’année et le chômage à 13,4 % en 2006, avec les prévisions d’un taux de chômage de 9 % en 2009. Toutefois, quand on sait qu’il existe 125 529 démunis non affiliés à la sécurité sociale et dont les revenus sont inférieurs à 3 500 dinars par mois, il semble évident que beaucoup reste à faire dans le domaine de la prise en charge sociale.

    Dans cette optique, une délégation de l’Institut méditerranéen de formation et recherche en travail social (IMF) séjournera en Algérie jusqu’au 24 de ce mois en vue d’approfondir, avec les mouvements associatifs versés dans l’action sociale et les représentants du ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale, les échanges entamés en avril dernier à l’occasion de la visite en France d’une délégation algérienne composée des représentants du mouvement associatif.

    Celle-ci avait eu l’occasion de s’imprégner du réel impact sur le terrain du mouvement associatif français dans le domaine du travail social. Un des membres de cette délégation, M. Tasbinte, a souligné que le constat fait sur place est que dans le domaine du travail social, le professionnalisme régit l’action des associations françaises dont certaines sont devenues de véritables institutions du fait de la portée de leurs actions.

    De plus, les pouvoirs publics en France financent et contrôlent le travail social. En l’Algérie, en revanche, on estime que le manque de professionnalisme, de coordination et de travail en réseau sont les principales caractéristiques de l’action sociale.

    La collaboration avec les formateurs et les experts de l’IMF vise justement à remédier à ces carences. Il s’agit, selon Mme Laadjal, chef de cabinet au ministère de l’Emploi et de la Solidarité nationale, de «tisser de meilleures relations de partenariat à travers la formation, la coordination, la recherche et le travail en réseau».

    Cela devrait, normalement, impliquer aussi bien l’Etat que les associations, a-t-elle estimé, en précisant que cette rencontre devrait aboutir à la finalisation d’un programme de coopération. Les deux parties planchent déjà sur plusieurs axes à développer, à savoir la prise en charge par la prévention des personnes en risque de difficulté, la prise en charge des personnes en difficulté et la prise en charge spécialisée (handicapés).

    Du côté algérien, on recherche notamment les moyens de développer de nouveaux métiers sociaux, telle l’aide à domicile par exemple. En attendant, le département de M. Ould Abbas entend mener quelques actions qui relèvent de ses prérogatives puisqu’il est en discussion avec le gouvernement en vue du relèvement de 3 000 à 6 000 dinars des indemnités des personnes handicapées et âgées.

    Selon M. Ould Abbas, le chef du gouvernement et le ministre des Finances sont en discussion sur cette question. Le même ministre a ajouté qu’un projet de loi sur les personnes âgées est en préparation avec comme contenu des mesures de sanctions pour les enfants qui placent leurs parents dans les centres de vieillesse.

    Enfin, s’agissant de l’application de la charte nationale pour la paix et la réconciliation, M. Ould Abbas a reconnu, sans donner de chiffres, qu’il y a des gens qui ont tenté de bénéficier indûment des indemnités prévues dans la charte.

    Toutefois, a-t-il rassuré «nous avons pu maîtriser la situation et identifier les vraies victimes de la tragédie».

    - Le Jeune Independant
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 19 novembre 2006, 10h04.

  • #2
    Et bein, mème 10000 dinars par mois est largement insuffisant. Mais tant que ces personnes voteront pour les mèmes, ce n'est pas demain la veille que nos dirigeants s'ionteresseront à leur cas.

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    • #3
      "125 000 personnes vivent avec moins de 3 500 dinars par mois"

      comment ont ils trouvés ce chiffre ?
      à mon avis il doit manquer qq chose comme 2 zéros:
      "13,4 % de la population active en chomage","personnes âgées et handicapées qui sont au nombre de 500 000". Faites le compte....
      ensuite rajoutons le nombre d'étudiants en Algérie qui n'ont pas 3500 DA par mois, les femmes au foyer....
      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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      • #4
        "125 000 personnes vivent avec moins de 3 500 dinars par mois"
        on dirait le nombre de mendiants ou les paresseux, car le boulot ne manque pas maintenant en Algerie pour gagner plus de cette somme!

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        • #5
          MenBerline tu vis ou??????????
          parceque si pour toi vendre des cigarettes pour un bac+5 ou flasher des demo tps c du travail faudrait peut etre revoir ta definition de ce mot!!!!!!!!!!
          et dans ce cas la y a du boulot, y en a meme sur tte la planete
          ds n'importe kelle ville d'algerie tu trouveras des enfants qui vendent du pain des ingenieurs en info qui vendent des cigarettes qui travaillent dans des cyber café etc etc mais c pas ca qui permetra de faire vivre des familles entiere

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          • #6
            chikita

            je vis a l etranger, mais rentre tres regulierement a cause de mon boulot!
            donc je n ia pas perdu la realité algerienne,
            moi je te parle des chiffre et de la somme,
            toi tu me parle de la qualité des boulots qui existent ou qui n existent pas!

            PS: Hef t3ich est ta devise pour t en sortir?

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            • #7
              MenBerline je v te parler d'une femme d'un village qui c marié avec un homme aisé ils ont eu 3gosses la femme ne travaillait pas et n'avait aucun diplome du jour au lendemain elle se fait "renvoyer" par son mari elle se retrouve donc a vivre dans une piece sans toilettes ni cuisine ni salle de bain avec ses 3gosses, son fils le plus agé qui etait en classe avec moi vendait des cigarettes , ils ne vivaient que de ca et de kelke travaux de couture que fesait la mere je suis deja allé chez eux et franchement ces pauvres gens devait vivre avec moins de 3000da par mois je ne sais pas ce qu'ils sont devenu mais je sais qu'ils ne sont pas les seuls ds ce cas la !!!
              alors oui bien sur la mere aurait pu reprendre ses etdues creer son ntreprise et devenir multimiliardaire mais malheureusement la realité est bien plus dur!!!!


              pour ma signature c n'est qu'une signature ce n'est pas ma devise!!!! mais depuis au moins 2003 on arrete pas de me repeter ca!!! comme koi pas mal d'algeriens ont perdu le sens de la realité

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              • #8
                Entre 2000 et 2005, l’Etat a déboursé, selon le ministre, 25 milliards de dollars pour le transfert social

                difficilement croyable, on voit bien que les journalistes sont à la solde du pouvoir

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                • #9
                  Malgre tout les gens restent dignes. Je me rappelle de cette famille que j'ai voulu remercier d'avoir pris soin d'objets laisses chez elle par ma mere et qui ont refuse gentiment de prendre les 1000 euros que je remettais au pere. Et ce Monsieur, ca se voyait, etait vraiment tres pauvre.

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