Bouteflika aurait décidé le gel des forages de gaz de schiste

[ott]

In Salah en liesse, In Salah triomphante. La présidence aurait émis une décision en faveur du gel des forages de gaz de schiste à In Salah.

L’information a été confirmée par Abdelhamid Slimani, membre du comité de coordination de la protestation des habitants d’In Salah qui affirme que « l’arrêt du projet de gaz de schiste a été décidé, le président Bouteflika a tranché en faveur des habitants ».

Notre interlocuteur précise que les détails de cette information seront transmis directement par le général major Abdelghani Hamel, qui reviendra comme promis avant la fin de semaine à In Salah pour l’annonce officielle de cette décision qui met fin à la polémique entretenue depuis trois semaines par les autorités du pays avec des discours tout à fait contradictoires des responsables de Sonatrach, le ministre de l’énergie et le Premier ministre.

Source: El Watan

[ott]

Ce revirement est encore une fois symptomatique des problèmes de gouvernance dans ce pays, et d'un déficit de démocratie.

Que l'on ait une position à priori pour ou contre le gaz de schiste (personnellement, je suis pour, si les conditions de sauvegarde des ressources hydriques sont démontrées), ce dossier est très significatif du manque de concertation dans l'élaboration de la décision entre représentants des populations, reflétant leur préoccupations et capables de traduire une prise de décision et de l'expliquer, d'acteurs industriels ayant des préoccupations industrielles, d'agences gouvernementales de controle et de régulation, ayant un vrai role d'analyse et de normalisation, et des pouvoirs politiques capables d'arbitrer dans l'intéret national nécessitant l'élaboration d'un vrai débat et d'une communication pertinente. Ce ratage est très symptomatique du système de gouvernance algérien...

[absent]

La meilleure manière de réussir tout projet dans sa vie, est de commencer par y associer et y impliquer toutes les parties prenantes concernées de près ou de loin au projet. Et ceci pour leur expliquer les enjeux, les tenants et les aboutissants, et surtout pour éliminer leurs freins, leurs hésitations et leurs peurs face à l'idée du projet. C'est ce qu'on appelle le Change Management !

Ce qui est sûr, c'est que si les algériens ont été sollicité au préalable de toute décision, pour débattre de ce projet, ils se seraient sentis honoré de devenir de vrais acteurs de leur devenir, et auraient trouvé eux même des solutions aux difficultés et risques de ce projet.

Ils auront ainsi, non seulement adhéré pour la plupart à l'idée de projet, (ou au moins à l'idée de réaliser des sites pilotes pour valider le projet),
mais ils se feront une joie de de le faire et de le réussir.

C'est pas le cas chez nous.

[BeeHive]

« l’arrêt du projet de gaz de schiste a été décidé, le président Bouteflika a tranché en faveur des habitants ».

Classique, le dictateur qui joue au pyromane et au pompier.

[ott]

@Jazair

En effet, le Change Management fait partis des ingrédients de la réussite de tout projet. Il est adressé aux acteurs de ce projet. Nous avons ici à faire à une population, qui peut etre en partie acteur de ce projet, dans le cadre des emplois qu'il va induire, mais est avant tout concernée par la source principale de la vie dans le sud, l'eau, dans sa disponibilité et sa salubrité. Ce n'est qu'à travers des représentants légitimes que les aspirations et craintes des populations peuvent etre adressés, dans la concertation et le consensus. La dimension politique dans cette protestation citoyenne est certaine, certains affirment qu'elle en est l'animateur. Le manque d'une information fiable et transparente en est aussi. En tout état de cause, la dimension politique de cette affaire est présente par manque des mécanismes politiques de remontée des aspirations populaires et des mécanismes de leurs arbitrages consensuels.

[rosierbelda]

Il fait la pluie et le beau temps...e'noui bark (t'as qu'à demander au prince!)

et comme disent certains : m'rabat ou poulice

[ott]

Gaz de schiste : Yousfi change encore de version

TSA- le 20 janvier 2015 à 20 h 18 min - Sonia Lyes.


Le ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi, a assuré, ce mardi à Mascara, que le gouvernement est actuellement en phase d’évaluation et d’étude technico-économique du projet d’exploitation du gaz de schiste.

« Le gouvernement n’a à ce jour pris aucune décision définitive concernant l’exploitation du gaz de schiste et effectue actuellement une évaluation technico-économique de ce projet », a affirmé le ministre, selon des propos repris par l’APS.

Cette déclaration contredit celles tenues par le ministre depuis le début de la crise. Yousef Youcefi a, à plusieurs reprises, affirmé que l’exploitation du gaz de schiste était une fatalité pour l’Algérie. Ce changement de discours est-il le prélude à une reculade du pouvoir sur le sujet ?

Depuis l’inauguration du premier forage pilote en décembre dernier, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes du Sud du pays, notamment à In Salah, réclamant l’arrêt immédiat du projet.

S'il s'avère que l'information annoncée par El Watan est fausse, ce serait un grave précédent...

[traks]

et dire qu'il y' en encore qui crois que boutef décide de quoi que ce soit.......

[houari16]

Gaz de schiste : Les Français ne veulent pas des gaz de schiste chez eux ?

ALORS ;
NON ! l'Algérie, terrain d’expérimentation pour la France ?

[nassim]

Ce n'est pas surprenant que l'exploitation des gaz de schiste soit suspendue en Algérie. Il serait économiquement stupide de vouloir exploiter des gaz de schistes en ce moment sachant que le prix du gaz naturel a baissé.

l'Algérie, terrain d’expérimentation pour la France ?

De quoi parles-tu?! Tu crois ques les dirigeants algériens auraient hésité une seconde à délivrer des permis d'exploitation des gaz de schiste algériens s'il n'y avait plus de gaz conventionel et si leur exploitation était rentable?!

[Gingerman]

Decision brutale et stupide. On aurait du ouvrir un debat, ou tout les acteurs peuvent s'exprimer. inviter la classe politique, la societe civile, les experts en la matiere, s'il en faut un moratoire. La c'est du vrai populisme.

Deja les investisseurs etrangers sont tres frileux a investir en algerie, ce genre de decision n'aidera pas du tout le monde des affaires en algerie.

[houari16]

De quoi parles-tu?! Tu crois ques les dirigeants algériens auraient hésité une seconde à délivrer des permis d'exploitation des gaz de schiste algériens s'il n'y avait plus de gaz conventionel et si leur exploitation était rentable?!

@nassim

salut

l affaire du Gaz de schite cache quelque chose en politique entre la France et l Algerie

Laurent Fabius, qui s'était dit partisan (avant Ségolène Royal) de ne pas fermer totalement la porte à cette ressource énergétique, avait révélé la signature imminente d'un partenariat fin 2012. Or le président algérien Abdelaziz Bouteflika vient d'accorder, mercredi 21 mai, son feu vert à l'exploitation des gaz et huile de schiste dans son pays, le Conseil des ministres donnant son accord "pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers." Le tout sans consultation du Parlement algérien ni débat public.

Par l OBS / Planete

.

c est pour ça que j avais donné mon avis :

1/Gaz de schiste : Les Français ne veulent pas des gaz de schiste chez eux ?

Une large majorité de Français s'oppose à une autorisation de l'exploitation du gaz de schiste en France,
- déjà la France exploite du Gaz de schiste chez eux , ( doc avant hier sur la chaine TV ).

*je soutiens les manifestants jusqu a ce que l état trouve une technique propre pour exploiter sans polluer les nappes d eau

2/NON ! l'Algérie, terrain d’expérimentation pour la France ?

[nassim]

Salut

l'Algérie, terrain d’expérimentation pour la France ?

Mais pourquoi parles-tu "d'expérimentation"?! Les risques de la fracturation hydraulique sont connus de tous, ils ne sont un secret pour personne.

Sinon, si l'Algérie décide un jour d'exploiter les gaz de schiste, en quoi ce serait "bizzare" que des sociétés françaises se mobilisent pour participer à ce business?

Il ne faut pas oublier que de nombreux projets pétroliers/gaziers en Algérie sont réalisés en coopération avec des sociétés étrangères, y compris françaises.

[houari16]

posté par nassim

Mais pourquoi parles-tu "d'expérimentation"?! Les risques de la fracturation hydraulique sont connus de tous, ils ne sont un secret pour personne.

.

Exacte !

tout le monde connait les conséquences et les risques de la fracturation hydraulique ..

De ma part je vois l affaire autrement

la Faille politique qui cache quelque chose sur les accords donnant /donnant ( France /Algerie )

-Algérie :
le Conseil des ministres donnant son accord "pour le lancement des procédures requises en direction des partenaires étrangers." Le tout sans consultation du Parlement algérien ni débat public.

-France :
Une large majorité de Français s'oppose à une autorisation de l'exploitation du gaz de schiste en France,
- déjà la France exploite du Gaz de schiste chez eux ,mais le peuple français est en colère .. ( doc avant hier sur la chaine TV 5 )

PS :

Parmi les étrangers , la France ( Total ) n a qu un seul puits d exploitation en Algerie ( 51 / 49 imposé par Boumedienne en 1972 ) ce puits acquit en 1956 durant la colonisation

-Récemment ; c est Total qui s était présenté pour l exploitation du Gaz de schiste en Algérie ???

[ott]

@Houari

Les interprétations diplomatico politiques sont tes favoris, sur n'importe quel sujet. Ce sujet est suffisement sérieux, et les cycles de possible exploitation est suffisement long, établis par la lois à 11 ans, pour ne pas verser dans des délirs politiciens, spécialité bien algérienne. Il y a d'ailleurs un responsable de parti politique qui dit exactement le contraire de tes affirmations, puisque Sonatrach a décidé de mener ses explorations par elle même, avec l'aide d'entreprises d'ingénierie pétrolière.

Il ne s'agit en ce moment que d'une phase d'evaluation technico économique qui pourrait déboucher s'ils s'avèrent concluants à une exploitation d'ici 2025. Il serait à mon sens plus judicieux que de peser pour que les éléments de cette évaluation technico économique soient extrêmement conservatrices et prudentielles, concernant l'utilisation et la salubrité des ressources hydriques, au fond, ce que semble être la première préoccupation des populations du sud.