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Plus que défendre l’option de l’exploitation du gaz de schiste, la secrétaire générale du Parti des travailleurs s’est faite l’avocate du ministre de l’Energie, victime, selon elle, d’une véritable «cabale», au même titre d’ailleurs que la compagnie nationale Sonatrach
Et pour Louisa Hanoune qui consacrait, hier mardi, une conférence de presse, exclusivement à ce sujet objet d’un large mouvement de désapprobation à In Salah, dans le sud du pays, la perspective d’un remaniement ministériel n’est pas étrangère à cette campagne, avec, dira-t-elle, les «ambitions» de certains de prendre ce secteur et d’autres «cercles qui veulent prendre le monopole du secteur» après avoir fait la même chose dans d’autres activités.
La patronne du PT mettra également en cause deux sociétés hexagonales, visiblement «pas très ravies» de n’avoir pas été suffisamment servies et qui ont déclaré une guerre à notre compagnie nationale des hydrocarbures, avec l’arrière-pensée de «tout prendre».
«Sonatrach a été accusée de tous les maux comme si ses cadres étaient tous des Chakib Khellil. Non, Sonatrach est notre fierté nationale et la propriété de la collectivité nationale», soutiendra avec force Hanoune, pour qui l’exploitation du gaz de schiste est «une nécessité nationale».
Et d’arguer cela par le «doublement» de la demande nationale en gaz d’ici seulement quinze ans. Plus que cela, elle soutiendra que se passer de cette richesse dont regorge le pays serait, selon elle, «commettre un crime contre-nature».
Estimant que le projet d’exploitation du gaz de schiste est une question politique avant qu’elle ne soit technique», la secrétaire générale du PT soutiendra que la contestation à In Salah contre cette option a pris une tournure «inquiétante» et «dangereuse» avec l’apparition, selon elle, de slogans et autres mots d’ordre «étranges», voire dangereux», qui n’ont rien à voir avec le sujet du gaz de schiste. Et là, Hanoune pointera du doigt une «certaine presse qui s’engouffre, s’oublie et se fait le porte-parole de certains individus», poussant ainsi vers le «pourrissement».
Et de donner l’exemple de cette petite fille apostrophée à ce sujet par un confrère et qui a estimé que l’exploitation de l’énergie solaire est moins onéreuse que celle du gaz de schiste. Ceci, même si Hanoune concède aux populations du Sud le droit aux craintes liées à l’impact environnemental d’une telle option, affirmant que tout est dans la nouvelle loi sur l’énergie adoptée par le Parlement en janvier 2013 qui avait fait, selon elle, l’objet d’un large débat et qui consacre clairement l’option de l’exploitation des énergies non conventionelles dont justement le gaz de la roche mère.
Rappelant que le gaz de schiste est présent aussi bien au Sud qu’au centre du pays et même en off-shore, Hanoune s’interroge sur cette nécessité relevée par certains analystes autoproclamés, de s’en remettre aux populations à chaque projet.
Une réflexion que Hanoune assimile tout simplement à la destruction de ce même Etat, voire à un «non-Etat».
M. ebci-Alger (Le Soir)
Et pour Louisa Hanoune qui consacrait, hier mardi, une conférence de presse, exclusivement à ce sujet objet d’un large mouvement de désapprobation à In Salah, dans le sud du pays, la perspective d’un remaniement ministériel n’est pas étrangère à cette campagne, avec, dira-t-elle, les «ambitions» de certains de prendre ce secteur et d’autres «cercles qui veulent prendre le monopole du secteur» après avoir fait la même chose dans d’autres activités.
La patronne du PT mettra également en cause deux sociétés hexagonales, visiblement «pas très ravies» de n’avoir pas été suffisamment servies et qui ont déclaré une guerre à notre compagnie nationale des hydrocarbures, avec l’arrière-pensée de «tout prendre».
«Sonatrach a été accusée de tous les maux comme si ses cadres étaient tous des Chakib Khellil. Non, Sonatrach est notre fierté nationale et la propriété de la collectivité nationale», soutiendra avec force Hanoune, pour qui l’exploitation du gaz de schiste est «une nécessité nationale».
Et d’arguer cela par le «doublement» de la demande nationale en gaz d’ici seulement quinze ans. Plus que cela, elle soutiendra que se passer de cette richesse dont regorge le pays serait, selon elle, «commettre un crime contre-nature».
Estimant que le projet d’exploitation du gaz de schiste est une question politique avant qu’elle ne soit technique», la secrétaire générale du PT soutiendra que la contestation à In Salah contre cette option a pris une tournure «inquiétante» et «dangereuse» avec l’apparition, selon elle, de slogans et autres mots d’ordre «étranges», voire dangereux», qui n’ont rien à voir avec le sujet du gaz de schiste. Et là, Hanoune pointera du doigt une «certaine presse qui s’engouffre, s’oublie et se fait le porte-parole de certains individus», poussant ainsi vers le «pourrissement».
Et de donner l’exemple de cette petite fille apostrophée à ce sujet par un confrère et qui a estimé que l’exploitation de l’énergie solaire est moins onéreuse que celle du gaz de schiste. Ceci, même si Hanoune concède aux populations du Sud le droit aux craintes liées à l’impact environnemental d’une telle option, affirmant que tout est dans la nouvelle loi sur l’énergie adoptée par le Parlement en janvier 2013 qui avait fait, selon elle, l’objet d’un large débat et qui consacre clairement l’option de l’exploitation des énergies non conventionelles dont justement le gaz de la roche mère.
Rappelant que le gaz de schiste est présent aussi bien au Sud qu’au centre du pays et même en off-shore, Hanoune s’interroge sur cette nécessité relevée par certains analystes autoproclamés, de s’en remettre aux populations à chaque projet.
Une réflexion que Hanoune assimile tout simplement à la destruction de ce même Etat, voire à un «non-Etat».
M. ebci-Alger (Le Soir)
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