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« Fracturation » dans les rangs du collectif anti-gaz de schiste

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  • « Fracturation » dans les rangs du collectif anti-gaz de schiste

    Dissension en vue dans les rangs du collectif anti-gaz de schiste. A In Salah, l’heure est décidément à la fracturation. Et pas seulement hydraulique. Pour couper l’herbe sous les pieds des « radicaux » et éviter d’éventuels « dérives » et « embrasement » « , le collectif anti


    gaz de schiste –une partie du moins- fait montre de sa disponibilité à plier le camps si des « garanties »sont données quant au non recours à la fracturation hydraulique , à la fermeture -après sécurisation et nettoiement- des sites.

    A peine 48 heures après la sortie de du premier ministre Abdelmalek Sellal(portant poursuite des forages exploratoires en cours et assurance quant à la non exploitation immédiate du gaz de schiste) qualifiée par ce même collectif de « provocante », le ton change et les revirements se font jour.

    Hier matin, la placette de la Daira de In Salah, débaptisée « sahat Essoumoud » (place de la résistance) s’est partiellement vidé de ses pensionnaires. L’ambiance en ce vendredi était résolument à la démobilisation. Les agents de police ont réoccupé le siège de la circonscription après une éclipse de trois semaines.

    Assis à même le sol, Abdelkader Bouhafs, un des leaders du mouvement tentaient de d’expliquer la vingtaine d’irréductibles la décision du gouvernement Sellal portant

    cessation des forages et du temps que celle-ci prendra pour devenir effective.

    La veille, le conclave du « groupe des 22 » délégués du mouvement était partagé sur les actions à entreprendre. Escalade, pas escalade ; poursuite ou arrêt du mouvement, l’unité du Collectif était mise à rude épreuve. Dans leur communiqué n° 4 (rendu public jeudi soir),

    les membres du collectif dit de la société civile de In Salah se sont « démarqués de toute escalade ou toute dérive quant au caractère pacifique (du mouvement) et auquel appellent des intrus parmi les manifestants ».

    Vendredi, à 11 heures, Abdelkader Bouhafs assure que le « camp sera levé si des garanties sont données quant à la sécurisation des forages, la cimentation des puits et le nettoiement de la zone ». « Nous n’avons pas d’autre revendications, dit-il même pas l’abrogation de la loi (sur les hydrocarbures) ou autre comme prétendu. Nous avons aussi convenu de la mise sur pieds d’une commission mixte de suivi de la fermeture des puits dans laquelle siégeront des membres du collectif. Cette commission devra rendre compte à la population du déroulement de l’opération et ponctuera son travail par un pv ».

    Des tractations ont lieu au niveau local,précise-t-il, avec le chef de daira précisément, Moulay Adelkader. « Nous avons demandé des garanties quant au non recours à la fracturation hydraulique pour ce qui est du deuxième forage en cours » à Gour Mahmoud,à 30 km sud de In Salah. Pour ce cadre de la Sonatrach, ingénieur en télécommunication, « Sellal ne s’est pas bien exprimé » mercredi soir lors de l’émission Débat de l’Heure de l’ENTV.

    « Je suis certain que la population lèvera le camp s’il y a une annonce claire, de préférence du président, quant au non recours à la fracturation et des garanties quant au suivi des opérations par les délégués de la société civile ».

    « On ne va quand même pas s’entêter, ajoute-t-il, alors qu’une décision a été prisé par le gouvernement d’arrêter les forages , de sécuriser et nettoyer les sites. Cela n’aura pas de sens. Nous faisons confiance à l’Etat. C’est mon avis et il n’est pas forcément celui de la population.

    A la population, nous devons expliquer que fermer un forage est un processus. Ce n’est pas avec un simple un bouton d’allumage que ça fonctionne ».

    Même son de cloche (ou presque) chez Azzaoui Mohamed, membre du collectif. La décision du premier ministre est positive, souligne-t-il mais mal exprimée. « Il y a une mauvaise communication, dit-il. L’installation d’une commission technique de suivi a été décidée jeudi lors d’une rencontre avec le chef de Daira porteur d’éclaircissement des hautes autorités.

    Cette commission sera créée pour superviser la fermeture du forage qui nécessité évidemment des opérations préalables. On nous a expliqué aussi que la loi soumet déjà tout forage à l’obtention préalable d’une autorisation expresse du président de l’Apc, autrement dit de la population locale.

    On expliquera donc ce soir ou demain à la population que la décision (du gouvernement) est positive et nous attendons une décision officielle de fermeture définitive ».

    Source: El Watan
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Tu t'empresses de rapporter cette fausse information ... Totalement infondée.
    Le collectif est toujours la, c'est lui qui représente les manifestants. Il y eut une tentative "d'infiltrer" le collectif, il y a 4 ou 5 jours, et dont on imagine aisément les initiateurs, mais très rapidement ces éléments ont été découverts et remis à leur place. Les gens sont suffisamment conscients et font confiance aux 22 membres du collectif.
    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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    • #3
      @Ettargui

      Il y a u diverses informations, justes ou fausses, que j'ai publié ici. Si cette information est érronée, ou qu'elle te plait pas, tu es libre de la critiquer, par contre critiquer mon droit à la publier, c'est quand meme un toupet...

      Je note, que tu ne fais que confirmer en partie cette information, quant aux tentatives d'infiltration. Cet article précise que ces tentatives avaient pour but d'y coller de nouvelles revendications et radicaliser le mouvement. Puisque tu nies cette information, nies tu qu'une partie du mouvement a accueilli favorablement les assurances de PM?
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Absolument ! Je suis en contact quotidien avec In Salah et je peux te confirmer que les propos de M. Sellal sont unanimement rejetés. La grosse manifestation, au lendemain de son intervention à la télé, en est une preuve. Si tu veux te faire une idée de ce qui se dit à In Salah, va sur la page In-Salah Sun & power, sur Facebook.
        Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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        • #5
          Gaz de schiste : Nouvelle marche à In Salah en prévision d’une milyonia

          El Watan le 25.01.15 | 15h34

          Une nouvelle manifestation a été organisée ce matin à In Salah ou la population a réitéré sa mobilisation devant le siège de la daïra avec une marche qui a sillonné la ville avant de revenir au point de départ. Les tentatives de scission du groupe se multiplient dés lors que le gouvernement a décidé de pousser au pourrissement en lançant coup sur coup sa machine de communication institutionnelle multipliant les effets d’annonces et les discours contradictoires pour banaliser cette mobilisation citoyenne qui se tient depuis le 31 décembre 2014 en toute pacifisme à In Salah.


          Abdelkader Bouhafs, figure de proue de ce mouvement anti fracking a réagis à cette campagne en expliquant que les voix appelant à changer de mode opératoire, voire laisser tomber la manifestation non stop en libérant les gens, ont été convaincues de tenir le coup. « Vendredi soir, tout a repris » dit-il. Hacina Zegzeg, autre activiste du mouvement estime pour sa part que « les différends se sont apaisés d'eux mêmes.

          La tension est vive et il y a parfois des clash qui sont inévitables d’autant plus que ces avis contradictoires existent depuis le début du mouvement et se sont toujours exprimés en toute démocratie, se plaint à l’avis de la majorité ».

          Or, malgré un retour progressif à la vie normale, la volonté de continuer le combat semble prendre le dessus. Après une marche de réchauffement ce dimanche, In Salah s’apprête donc à lancer une nouvelle Milyonia demain.

          Oran solidaire

          Samedi matin, une quarantaine de citoyens d’Oran ont investi le square Port Saïd sur le Front de mer brandissant des pancartes contre le gaz de schiste. Des universitaires, des leaders du mouvement associatif et autres activistes ont répondu à l’appel lancé en fin de semaine via les réseaux sociaux pour un rassemblement pacifique contre les risques du gaz de schiste et en soutien aux manifestants du Sud. Ferhat Firas, représentant du Collectif des Citoyennes et Citoyens d’Oran et initiateur de l’initiative a interpellé la population sur les dangers du gaz de schiste, parlant franchement « d’une catastrophe écologique et d’une menace pour les générations futures. ».

          Les manifestants se sont proclamés solidaires avec In Salah et les forces vives du sud anti gaz de schiste et appellent à mener une sensibilisation plus active pour mobiliser la société à cet effet. Jeudi, une conférence sous le thème «Le gaz de schiste en Algérie; de la définition aux enjeux géostratégiques» a été animée par le Dr Moussa Kacem, Maître de Conférences à l’Université d’Oran, Expert en Environnement, Expert en mines et carrières.

          En 2011, cet universitaire a été l’un des premiers universitaires à alerter l’opinion publique contre le gaz de schiste en lançant une pétition. Intervenant à la suite d’une vidéoconférence animée par le géologue Saadallah Abdelkader exerçant en Norvège a donné un aperçu sur les différents types de roches schisteuses avant de conclure que l’exploitation de ce gaz non conventionnel menace le Sahara.

          Le Dr Kacem a pour sa part fait part du manque de maîtrise des techniques d’exploitation du gaz de schiste dans notre pays, pour lui l’Algérie n’a ni les moyens, ni le savoir nécessaires pour la récupération des eaux issues de la facturation hydraulique qui use de produits chimiques très toxiques et aux propriétés cancérigènes. Le Dr Kacem relèvera les pouvoirs publics et Sonatrach ont « fermé le jeu » ; il s’est dit sceptique à propos d’un changement de position.



          Solidarité tranfrontaliere

          Le collectif Algeria Solidarity Campaign (ASC) basé en Angleterre a brassé des voix à travers trois continents grâce à la co-signature d’un communiqué collectif avec plus de 80 organisations d'Afrique, d'Europe et d’Amérique apportant soutien et solidarité à la résistance de la population d’In Salah.

          « Nous, citoyennes et citoyens d’Europe et d’ailleurs, résolument opposés à l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste, et de tous les hydrocarbures non conventionnels, exprimons notre très forte solidarité aux habitants d’Ain Salah et aux acteurs sociaux locaux en Algérie qui, depuis le 31 décembre, sont en résistance active contre la coalition des entreprises TOTAL, PARTEX et SONATRACH » lit-on sur le communiqué.

          Rappelant les résultats néfastes des essais nucléaires français en Algérie, ce collectif dénonce « l’hypocrisie du gouvernement français depuis la déclaration de Laurent Fabius en juin 2014, apportant son soutien aux entreprises françaises qui iraient explorer le gaz de schiste ailleurs, alors que la fracturation hydraulique est interdite en France. ».

          Ce collectif salue « l’exemplarité de la détermination des habitants d’In Salah, confrontés depuis toujours à des conditions de vie très difficiles, leur combat existentiel et leur intransigeance à vouloir préserver leur territoire et leurs nappes phréatiques, alors que rien n’est fait par les autorités algériennes pour les aider à maintenir leurs activités. »

          Houria Alioua
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Ouf ! Merci El tergui je me disais bien...

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            • #7
              ça explique un peu les tentatives du président et de son Premier ministre avec des sortis pas claires, le but étant de gagner du temps , le temps nécessaire pour saper le mouvement une activité dans laquel excelle ce pouvoir il y a qu'a voir le cas de l'opposition au nord.
              شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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