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Avant la fin de l’année, la Russie se propose, selon son chef de mission à Yaoundé, Nikolay Ratsiborinski, de mettre à la disposition du Cameroun des armements sophistiqués de dernière génération : de l’artillerie lourde, des missiles, des systèmes de protection aérienne, des véhicules blindés pour le transport des troupes.
Reçu le week-end par le président Paul Biya, l’ambassadeur de la fédération de Russie au Cameroun, Nikolay Ratsiborinski estime que le phénomène Boko Haram ne devrait pas être considéré comme un problème interne au Nigeria.
A son avis, Il s’agit d’une excroissance du terrorisme international qui doit être traité comme tel. D’où la nécessité, estime le diplomate russe, « d’un soutien international aux efforts du Cameroun régulièrement attaqué sur sa frontière avec le Nigeria, dans la région de l’Extrême-Nord, par cette nébuleuse ».
Moscou est du reste disposé, a ajouté son ambassadeur, à recevoir pour des formations de jeunes Camerounais à l’utilisation de ces équipements et au maniement des armes.
De l’avis du diplomate, la lutte contre Boko Haram ne devrait pas se limiter au plan militaire. Il estime qu’une stratégie, à long terme, devrait également porter sur l’économique et le social. « Moscou, à cet égard, est disposée à réaliser des projets d’infrastructures au Cameroun, notamment dans la région de l’Extrême-Nord ».
La rencontre a permis de faire un tour d’horizon de l’actualité internationale, avec un arrêt sur les grands foyers de tension dans le monde: Ukraine, Irak, Syrie, Bassin du lac Tchad, etc.
En outre, Nikolay Ratsiborinski a déclaré que le Cameroun et la Russie sont d’accord pour défendre et consolider le rôle de l’ONU dans la recherche des solutions au règlement des affaires internationales. Cela suppose, à son avis, la recherche d’un large consensus autour de ces questions et le respect de la souveraineté des Etats.
Il faut dire que l’offre de la Russie est l'une des retombées positives de l’appel du président Camerounais, Paul Biya à une plus grande mobilisation internationale contre la secte islamiste Boko Haram. En réponse aux vœux du corps diplomatique, le 8 janvier dernier au palais de l’Unité, le chef l’Etat préconisait une « riposte globale » face à la menace « globale » que représente le terrorisme.
Dans le même allant, l’on aura noté, la semaine dernière, une ferme condamnation des attaques de Boko Haram par l’Union africaine et l’envoi par le Tchad d’un important contingent au Cameroun. Un acte qui va dans le sens de la consolidation de la solidarité sous-régionale et de la coopération bilatérale entre ces deux pays, membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale.
Yvette Reine Nzaba
Reçu le week-end par le président Paul Biya, l’ambassadeur de la fédération de Russie au Cameroun, Nikolay Ratsiborinski estime que le phénomène Boko Haram ne devrait pas être considéré comme un problème interne au Nigeria.
A son avis, Il s’agit d’une excroissance du terrorisme international qui doit être traité comme tel. D’où la nécessité, estime le diplomate russe, « d’un soutien international aux efforts du Cameroun régulièrement attaqué sur sa frontière avec le Nigeria, dans la région de l’Extrême-Nord, par cette nébuleuse ».
Moscou est du reste disposé, a ajouté son ambassadeur, à recevoir pour des formations de jeunes Camerounais à l’utilisation de ces équipements et au maniement des armes.
De l’avis du diplomate, la lutte contre Boko Haram ne devrait pas se limiter au plan militaire. Il estime qu’une stratégie, à long terme, devrait également porter sur l’économique et le social. « Moscou, à cet égard, est disposée à réaliser des projets d’infrastructures au Cameroun, notamment dans la région de l’Extrême-Nord ».
La rencontre a permis de faire un tour d’horizon de l’actualité internationale, avec un arrêt sur les grands foyers de tension dans le monde: Ukraine, Irak, Syrie, Bassin du lac Tchad, etc.
En outre, Nikolay Ratsiborinski a déclaré que le Cameroun et la Russie sont d’accord pour défendre et consolider le rôle de l’ONU dans la recherche des solutions au règlement des affaires internationales. Cela suppose, à son avis, la recherche d’un large consensus autour de ces questions et le respect de la souveraineté des Etats.
Il faut dire que l’offre de la Russie est l'une des retombées positives de l’appel du président Camerounais, Paul Biya à une plus grande mobilisation internationale contre la secte islamiste Boko Haram. En réponse aux vœux du corps diplomatique, le 8 janvier dernier au palais de l’Unité, le chef l’Etat préconisait une « riposte globale » face à la menace « globale » que représente le terrorisme.
Dans le même allant, l’on aura noté, la semaine dernière, une ferme condamnation des attaques de Boko Haram par l’Union africaine et l’envoi par le Tchad d’un important contingent au Cameroun. Un acte qui va dans le sens de la consolidation de la solidarité sous-régionale et de la coopération bilatérale entre ces deux pays, membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale.
Yvette Reine Nzaba