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ALGERIE-ALLEMAGNE: Des entreprises allemandes en prospection

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  • ALGERIE-ALLEMAGNE: Des entreprises allemandes en prospection

    Les entreprises allemandes continuent à afficher leur grand intérêt pour renforcer la coopération économique et le partenariat avec des entreprises algériennes. Quatorze entreprises allemandes, ont pris part hier à une rencontre économique algéro-allemande à la résidence Djenane El Mithak, en présence du ministre allemand des Affaires étrangères, Frank Walter Steinmeier, et du ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb.

    L'on apprend auprès du directeur général de la chambre de commerce et d'industrie algéro-allemande (AHK), Marko Ackermann que des négociations ont eu lieu entre des entreprises allemandes spécialisées dans les énergies renouvelables et le ministère de l'Energie pour un projet visant l'électrification des zones rurales.

    Une entreprise allemande spécialisée dans le secteur automobile (il ne s'agit pas de Mercedes) figure parmi la délégation. Selon le directeur général de l'AHK Algérie, celle-ci est venue prospecter le marché de l'automobile en Algérie. «Les gérants de cette entreprise se sont dits déjà impressionnés» en attendant des projets concrets, a-t-il dit.

    La délégation allemande en visite en Algérie pour deux jours est venue explorer les voies qui permettront aux deux partenaires de nouer des partenariats dans les énergies renouvelables et surtout dans les équipements industriels et électroniques ainsi que dans le secteur de la santé. L'on parle aussi de partenariats dans le domaine de la formation. Des entreprises allemandes se disant prêtes à former des employés algériens pour promouvoir l'économie algérienne.

    M. Marko Ackemann a tenu à souligner qu'il n'y aura pas à l'issue de cette visite une signature de contrat, car cette visite a été programmée pour montrer et pour parler de la stabilité politique et économique entre les deux pays et marquer la continuité des négociations et des rencontres qui sont très importants entre les deux partenaires.

    Selon le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, les négociations entreront dans la phase concrète à l'issue de la rencontre de la commission algéro-allemande au mois d'avril prochain en Allemagne.

    Il affirme que des entreprises algériennes publiques et privées arriveront en Allemagne avec des projets concrets à proposer aux entreprises allemandes. Il rassure la délégation allemande en précisant que les entreprises algériennes publiques et privées ont aujourd'hui la taille nécessaire et les moyens financiers qu'il faut pour monter et créer des partenariats tel qu'on souhaite. Et de poursuivre «elles sont déjà prêtes et sont en train de mûrir leurs projets».

    Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank Walter Steinmeier, a évoqué les relations «très anciennes» et «traditionnelles» qui lient l'Algérie et l'Allemagne. Il a affirmé que l'objectif de cette visite est d'approfondir et d'élargir davantage les bonnes relations économiques et politiques entre les deux pays. Interrogé sur «la possibilité de délocaliser l'usine d'assemblage de Mercedes Benz d'Egypte vers l'Algérie», le directeur de AHK répond «qu'il n'y a pas de nouvelles à annoncer aujourd'hui».


    .

  • #2
    Des délégations de partonnat étranger en "prospection" en Algérie.
    Y en a eu des dizaines et des dizaines depuis des années. Dans leur grande majorité elles n'aboutissent pas à la création d'entreprises (En dehors du marché des hydrocarbures)

    Faut pas trop rêver.

    Commentaire


    • #3
      Je me demande pourquoi ces Allemands n'investissent pas dans le prêt à porter et la chaussure pour un transfert de technologie dans ces domaines , tout le monde sait qu'en Algérie le prêt à porter et la chaussure font cruellement défaut.
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par ACAPULCOl
        Je me demande pourquoi ces Allemands n'investissent pas dans le prêt à porter et la chaussure pour un transfert de technologie dans ces domaines , tout le monde sait qu'en Algérie le prêt à porter et la chaussure font cruellement défaut.
        C la Turquie qui exporte les vêtements vers l’Allemagne

        Les principaux clients de la turquie (vêtements) en 2011

        1- Allemagne : 3.215 milliards $

        2- Grande-Bretagne: 1.947 milliards $

        3- Espagne: 1.295 milliards $

        4- France: 1.047 milliards $

        5- Pays-Bas: 740 millions $

        7- Italie : 721 millions $

        8- Danemark: 447 millions $

        ...

        22- Algerie: 92 millions $


        -------------------------------------------------------------------------------------------------

        November 2014

        Complexe textile algéro-turc: 1.6 milliards de dollars d'investissement

        Le projet de réalisation du grand pôle industriel des textiles TAYAL, issu d'un partenariat algéro-turc, coûtera 1.680: un milliard six-cent-quatre-vingts-million de dollars (155 milliards de DA) et devrait générer près de 25.000 emplois, affirme le P-dg du groupe public national Confection et habillement (CH), Ahmed Benayad, dans un entretien à l'APS.

        Créée en décembre 2013 sous la dénomination ‘‘l'Algérienne du sport's wear’‘ (TAYAL), cette société mixte algéro-turque est détenue à 51% par la partie algérienne à travers le groupe CH (30%) et l'autre entreprise publique algérienne de textiles TEXALG (21%), et à 49% par la société turque Intertay, filiale du groupe turc TAYPA.

        Le futur complexe sera réalisé sur le site du nouveau parc industriel de Sidi Khettab (Relizane) sur une superficie de 250 hectares.

        Dans une première étape, le projet prévoit la réalisation, sur une superficie de 100 ha, de huit (8) usines intégrées qui seront spécialisées dans la production des tissus denim (jean), des filets textiles et d'autres types de tissus, de confection des chemises, des pantalons jean, des articles de bonneteries et de finissage de tissus, précise-t-il.

        Rien que pour le tissu denim, il est prévu une production de 30 millions de mètres par an dont 15 millions, soit 50% de la production globale, seront transformés pour la fabrication de pantalons jean, tandis que le reste sera exporté vers une usine du partenaire turc TAYPA en Egypte.

        Il est prévu également, durant cette première étape qui s'étalera sur une période de 36 mois, la réalisation d'un centre d'affaires, d'une grande école de formation, et même de logements pour le personnel, de showrooms et d'espaces pour la présentation de défilés de mode ainsi que de moyens de distraction et de loisirs.

        A l'issue de cette première phase du projet, une dizaine d'autres usines, spécialisées essentiellement dans la production de linge de maison, d'accessoires de confection et de tissus non tissés, seront réalisées dans une seconde étape du projet sur les 150 ha restants de la superficie prévue.

        Il s'agira également de mettre sur pied une usine de fibres synthétiques pour satisfaire les besoins du marché local et exporter vers les pays voisins et vers l'Europe.

        Selon des professionnels, l'absence d'investissement dans la production des principales fibres synthétiques, utilisées dans la fabrication de tissus, a favorisé l'importation des articles d'habillement et de confection en provenance notamment de Chine, au détriment de la production nationale.

        Ils estiment qu'il n'est pas question que l'Algérie reste indéfiniment dépendante de l'importation de ces fibres notamment le polyester, l'acrylique et le polyamide (nylon) alors que leur matière première provient des hydrocarbures.

        Quant à l'impact de ce projet en matière d'emploi, M. Benayad table sur la création, durant les trois premières années d'activité de ce futur complexe, de 10.000 postes de travail dont 500 seront attribués à des spécialistes étrangers afin d'assurer le transfert du savoir-faire, avant d'atteindre 25.000 emplois en phase finale.

        60% du chiffre d'affaires proviendront de l'exportation

        A la question de savoir si l'agenda de ce projet prévoit l'exportation des produits fabriqués, le même responsable avance que 60% du chiffre d'affaires de la production attendue par les deux partenaires proviendront de l'exportation vers les marchés européen et américain notamment.

        Pour la réalisation de ce complexe intégré de l'industrie textile, un avis d'appel d'offres national et international a été récemment lancé pour le choix de l'entreprise qui sera chargée de la conception du projet, de l'étude de sol, de la construction du complexe, du choix des équipements, de la formation du personnel ainsi que de la fabrication du premier produit fini pour s'assurer de la qualité.

        Par ailleurs, il estime que l’Algérie est, aussi, en mesure de produire du coton, une matière première jusqu'ici importée, et ce, notamment à Barika (Batna) et Sebdou (Tlemcen) surtout que les essais effectués ont été concluants.

        ‘‘L’investissement dans la fabrication de cette matière première, côté en bourse, pourrait générer beaucoup d’emplois’‘, soutient-il.

        En somme, la réalisation de ce complexe du textile algéro-turc, assure le P-dg de CH, est un investissement qui contribuera grandement à la relance de la filière textile en Algérie et à la substitution aux importations.
        Dernière modification par MEK, 27 janvier 2015, 06h06.

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