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CAN 2015 : Gourcuff, mourir avec ses idées ?
Depuis le début de cette CAN 2015, Christian Gourcuff est confronté à la réalité du football africain après six mois à jouer contre de petites équipes du continent.
Fidèle à son 4-4-2 traditionnel, le breton ne semble pas vouloir déroger à son schéma tactique, quelle que soient les conditions et les joueurs à sa disposition.
Après avoir aligné son équipe type contre l’Afrique du Sud, avec Slimani en pointe associé à Brahimi dans l’axe de l’attaque et le duo Mahrez – Feghouli sur le côté pour accompagner Lacen et Bentaleb au milieu, il a reconduit le même système de jeu face au Ghana avec Belfodil à la place de Slimani et surtout Bentaleb dans un rôle inédit sur le côté gauche pour remplacer numériquement Mahrez.
Malgré le fait que le joueur de Tottenham s’est retrouvé à deux reprises en position de tir ; une fois dans l’axe et une autre fois à gauche ; ce dernier n’a pas vraiment apporté de solutions de débordement. Mahrez même transparent face à l’Afrique du Sud a effectué pas moins de 7 centres contre un seul pour Bentaleb qui n’a jamais pu trouver ni Belfodil ni Slimani face au Ghana.
Les performances des deux « vedettes » de l’équipe, à savoir Yacine Brahimi et Sofiane Feghouli sont aussi en deçà de ce qui est attendu d’eux. Le premier qui a réussi quelques dribbles lors des deux matchs n’arrive pas à percer les défenses comme il le faisait lors du mondial ou les éliminatoires alors que Feghouli n’arrive pas à élever son niveau de jeu.
Pourtant, les deux semblent indéboulonnables, aucun remplaçant ne semble à la hauteur pour les suppléer, seul Foued Kadir a eu la chance de rentrer en jeu jusque là.
Autre reproche qui pourrait être fait à l’entraîneur français en cas d’élimination c’est le fait de ne pas donner leur chance à Soudani et Djabou, deux atouts offensifs qui ne rentrent semble t-il pas dans ses plans. La polémique couve déjà depuis un moment, comme en témoigne les rumeurs et les démentis de fronde depuis quelques jours.
L’ancien entraîneur de Lorient à toujours expliqué qu’il ne s’adapte ni à l’adversaire ni aux joueurs à sa disposition. Il évolue toujours un 4-4-2 qui même flexible demande sur les côtés des joueurs offensifs travailleurs.
Dans l’esprit de Gourcuff, Soudani est une doublure de Brahimi dans un rôle de second attaquant alors que Djabou qui n’a pas forcément les capacités physiques pour redescendre à chaque fois défendre lors des replis défensifs ne peut être envisagé qu’en troisième choix dans le même rôle que Brahimi.
On sait déjà comment le selectionneur national fera jouer son équipe face au Sénégal, reste à savoir qui il alignera à gauche à la place de Bentaleb mais ce qui est certain c’est qu’il n’y aura pas de révolution tactique. Christian Gourcuff le sait et l’assume, il gagnera ou perdra avec ses idées.
Source: ******
Depuis le début de cette CAN 2015, Christian Gourcuff est confronté à la réalité du football africain après six mois à jouer contre de petites équipes du continent.
Fidèle à son 4-4-2 traditionnel, le breton ne semble pas vouloir déroger à son schéma tactique, quelle que soient les conditions et les joueurs à sa disposition.
Après avoir aligné son équipe type contre l’Afrique du Sud, avec Slimani en pointe associé à Brahimi dans l’axe de l’attaque et le duo Mahrez – Feghouli sur le côté pour accompagner Lacen et Bentaleb au milieu, il a reconduit le même système de jeu face au Ghana avec Belfodil à la place de Slimani et surtout Bentaleb dans un rôle inédit sur le côté gauche pour remplacer numériquement Mahrez.
Malgré le fait que le joueur de Tottenham s’est retrouvé à deux reprises en position de tir ; une fois dans l’axe et une autre fois à gauche ; ce dernier n’a pas vraiment apporté de solutions de débordement. Mahrez même transparent face à l’Afrique du Sud a effectué pas moins de 7 centres contre un seul pour Bentaleb qui n’a jamais pu trouver ni Belfodil ni Slimani face au Ghana.
Les performances des deux « vedettes » de l’équipe, à savoir Yacine Brahimi et Sofiane Feghouli sont aussi en deçà de ce qui est attendu d’eux. Le premier qui a réussi quelques dribbles lors des deux matchs n’arrive pas à percer les défenses comme il le faisait lors du mondial ou les éliminatoires alors que Feghouli n’arrive pas à élever son niveau de jeu.
Pourtant, les deux semblent indéboulonnables, aucun remplaçant ne semble à la hauteur pour les suppléer, seul Foued Kadir a eu la chance de rentrer en jeu jusque là.
Autre reproche qui pourrait être fait à l’entraîneur français en cas d’élimination c’est le fait de ne pas donner leur chance à Soudani et Djabou, deux atouts offensifs qui ne rentrent semble t-il pas dans ses plans. La polémique couve déjà depuis un moment, comme en témoigne les rumeurs et les démentis de fronde depuis quelques jours.
L’ancien entraîneur de Lorient à toujours expliqué qu’il ne s’adapte ni à l’adversaire ni aux joueurs à sa disposition. Il évolue toujours un 4-4-2 qui même flexible demande sur les côtés des joueurs offensifs travailleurs.
Dans l’esprit de Gourcuff, Soudani est une doublure de Brahimi dans un rôle de second attaquant alors que Djabou qui n’a pas forcément les capacités physiques pour redescendre à chaque fois défendre lors des replis défensifs ne peut être envisagé qu’en troisième choix dans le même rôle que Brahimi.
On sait déjà comment le selectionneur national fera jouer son équipe face au Sénégal, reste à savoir qui il alignera à gauche à la place de Bentaleb mais ce qui est certain c’est qu’il n’y aura pas de révolution tactique. Christian Gourcuff le sait et l’assume, il gagnera ou perdra avec ses idées.
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