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Said Sadi n'est pas chakib khelil, la justice devrait s'occuper des dossiers de corruption.

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  • Said Sadi n'est pas chakib khelil, la justice devrait s'occuper des dossiers de corruption.

    Le président du RCD Mohcin Belabbès était lundi l’invité du forum hebdomadaire de Liberté. Devant les journalistes, très nombreux, il a dressé un constat sans appel de la situation du pays, caractérisée selon lui par des tensions au sud du pays, par des interrogations des citoyens sur les conséquences de la baisse des revenus du pays etc…

    Et le tout sur fond de crise politique avec « un président invalide » et un pouvoir en vacance ». Par rapport à la vacance du pouvoir, il estime que l’urgence actuelle pour l’Algérie, c’est « de doter le pays d’un président légitime ». Pour lui, la révision de la constitution n’est pas une urgence, ni une priorité, mais juste un os que le pouvoir veut jeter à l’opposition histoire de gagner du temps.

    A ce propos, il rappelle à l’institution militaire son « devoir de neutralité » dans le débat politique en jugeant pour le moins discutable que le chef d’état-major de l’armée soit mêlé à des discussions sur la constitution. Mohcien Belabès se fera aussi l’avocat du Dr Said Sadi, qui a fait l’objet d’une instruction judiciaire, après ses propos polémiques sur Ali Kafi, Ahmed Benbella et Messali Hadj.

    Il revendique le droit à l’ex chef du RCD , en tant qu’intellectuel, de faire des recherches sur l’histoire de la Révolution. Pour lui, la Justice, au lieu de s’acharner sur Said Sadi, ferait mieux de s’occuper de Chakib Khalil et des grands dossiers de la corruption comme Sonatrach et l’autoroute est-ouest.

    Au sujet de la politique d’austérité, prônée par les autorités, pas de problème, mais il propose d’autres pistes comme par exemple la réduction du train de vie de l’Etat, de même que la suppression de certaines représentations diplomatiques à l’étranger, s’agissant des pays qui ne représentent pas de réels enjeux, de certains ministères et daïras, etc.

    M. Belabbas a également suggéré une revue à la baisse des subventions allouées par l’Etat aux partis politiques, des dépenses inhérentes à la prise en charge des parlementaires ainsi que la réduction du nombre des élus. « Il faut penser surtout aux couches les plus défavorisées de la population et envisager la reconversion des travailleurs qui auront été réduits au chômage dans les secteurs improductifs », a-t-il précisé à ce sujet.

    Il a déploré le manque de « données précises » s’agissant de la production et de l’exportation du pétrole en Algérie, de sorte à réagir « comme il se doit » face à la conjoncture actuelle, marquée par la chute du prix de cette ressource. Interpellé, par ailleurs, sur la position du RCD s’agissant de l’exploration du gaz de schiste, présentée comme une alternative à la baisse des recettes pétrolières, il a affirmé qu' »il ne peut y avoir d’exploration sans exploitation », ajoutant que l’exploitation de ce genre d’hydrocarbures est très couteuse actuellement.

    M. Belabbas a mis en garde, par ailleurs, contre le caractère « irréversible » d’une expression de la colère dans la rue et convié, en conséquence, le pouvoir à « canaliser » la colère populaire, l’accusant de tenter « à chaque fois de polluer l’opposition ». Revenant sur la démarche de sa formation politique dans le cadre de la Coordination pour les libertés et la transition démocratie (CLTD), le président du RCD a expliqué que cette initiative s’adresse à tous les citoyens qui sont « les vrais acteurs du changement et non pas au pouvoir ».

    Enfin, au sujet de la marche de protestation organisée le 16 janvier en réaction à la publication de la caricature du prophète, le chef du RCD y voit la main du pouvoir « Il n’y a rien d’étonnant dans ce qui s’est passé durant cette marche qui a été organisée par le pouvoir. Ce ne sont pas les islamistes qui l’ont organisée contrairement à ce qu’on serait tenté de croire », a-t-il soutenu.

    Façon de suggérer aux algériens selon lui : « voilà ce qui vous attend, c’est nous où les islamistes ». Quant à l’attaque du journal satirique français, M Belabès rappelle la position de principe de son parti à savoir que « le terrorisme on le condamne quelque soit le lieu, car les algériens ont vécu des années sanglantes et douloureuses et connaissent mieux que quiconque les méfaits de ce phénomène».
    Algérie1
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

  • #2
    Il est très intéressant que c'est le même parquet qui a instruit en effet le mandat d'arrêt international contre cet ancien ministre, et qui a eu à ouvrir une information judiciaire contre les propos du psy. On peut se questionner sur cette célérité et sur ses objectifs.
    Dernière modification par ott, 29 janvier 2015, 10h24.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Un parquet bien aux ordres de la voix de son maître.
      Dernière modification par Gétule, 29 janvier 2015, 10h52.

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