Un ex-militaire du 3e RPIMa âgé de 67 ans a été interpellé, vendredi 23 janvier, pour avoir menacé de « faire exploser » la mosquée de Carcassonne.
Vendredi, Stéphane Richardot, militaire en retraite, s’était rendu plusieurs fois à la mairie du village de Pezens où il réside. La première fois vers 9 h 30, il avait rendez-vous avec un adjoint mais il souhaitait pouvoir le rencontrer à un autre moment puis Stéphane Richardot quitte la mairie et repasse fréquemment. Un peu avant midi, il est revenu vêtu d’un treillis et d’un pull kaki.
A 13 heures, je fais péter la mosquée de Carcassonne
«Il est arrivé à bord de sa voiture, les warnings allumés et de la musique militaire à fond», explique un témoin. «Là, relate un élu, il nous a dit : à 13 heures, je fais péter la mosquée de Carcassonne, à 13 h 30 je mange à La Comédie, et à 14 heures, je vais place Carnot» selon la depeche.fr
À 12 h 30, l’ex-militaire avait effectivement garé sa voiture le long de la clôture de la mosquée alors que plusieurs centaines de musulmans se trouvaient dans la mosquée Essalam pour la prière du vendredi. Il s’est présenté comme « un militaire » selon le président de l’association islamique de l’Aude, puis a déposé des tracts portant la mention « La France, on l’aime ou on la quitte ».
La patrouille de police qui surveillait le lieu de culte musulman a immédiatement interpellé l’individu, pendant qu’un périmètre de sécurité était mis en place autour du véhicule. Stéphane Richardot avait affirmé que la voiture contenait des explosifs, rapporte le quotidien régional l’Indépendant. Deux spécialistes du déminage ont pris possession d’une valise posée à l’arrière mais la mallette ne contenait que des tracts, signés «Voix des Français – Renaissance 95», une association réputée d’extrême droite. L’alerte a été levée vers 16 heures.
Le domicile de l’auteur des menaces d’attentat a fait l’objet d’une perquisition. Les enquêteurs n’ont trouvé aucune arme.
Le sexagénaire a été placé en hôpital psychiatrique, à Limoux, à l’issue de sa garde à vue, a-t-on appris auprès du procureur de la République de Carcassonne.
Source : journaldumusulman.fr
Vendredi, Stéphane Richardot, militaire en retraite, s’était rendu plusieurs fois à la mairie du village de Pezens où il réside. La première fois vers 9 h 30, il avait rendez-vous avec un adjoint mais il souhaitait pouvoir le rencontrer à un autre moment puis Stéphane Richardot quitte la mairie et repasse fréquemment. Un peu avant midi, il est revenu vêtu d’un treillis et d’un pull kaki.
A 13 heures, je fais péter la mosquée de Carcassonne
«Il est arrivé à bord de sa voiture, les warnings allumés et de la musique militaire à fond», explique un témoin. «Là, relate un élu, il nous a dit : à 13 heures, je fais péter la mosquée de Carcassonne, à 13 h 30 je mange à La Comédie, et à 14 heures, je vais place Carnot» selon la depeche.fr
À 12 h 30, l’ex-militaire avait effectivement garé sa voiture le long de la clôture de la mosquée alors que plusieurs centaines de musulmans se trouvaient dans la mosquée Essalam pour la prière du vendredi. Il s’est présenté comme « un militaire » selon le président de l’association islamique de l’Aude, puis a déposé des tracts portant la mention « La France, on l’aime ou on la quitte ».
La patrouille de police qui surveillait le lieu de culte musulman a immédiatement interpellé l’individu, pendant qu’un périmètre de sécurité était mis en place autour du véhicule. Stéphane Richardot avait affirmé que la voiture contenait des explosifs, rapporte le quotidien régional l’Indépendant. Deux spécialistes du déminage ont pris possession d’une valise posée à l’arrière mais la mallette ne contenait que des tracts, signés «Voix des Français – Renaissance 95», une association réputée d’extrême droite. L’alerte a été levée vers 16 heures.
Le domicile de l’auteur des menaces d’attentat a fait l’objet d’une perquisition. Les enquêteurs n’ont trouvé aucune arme.
Le sexagénaire a été placé en hôpital psychiatrique, à Limoux, à l’issue de sa garde à vue, a-t-on appris auprès du procureur de la République de Carcassonne.
Source : journaldumusulman.fr
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