Cinq dirigeants du mouvement anti-islam allemand Pegida ont démissionné mardi 27 janvier. Parmi eux, Kathrin Örtel, qui avait succédé à la tête de l'organisation à Lutz Bachmann, acculé au départ après la publication d'une photo le montrant grimé en Adolf Hitler. Le mouvement a par ailleurs annoncé l'annulation de sa prochaine manifestation prévue lundi, invoquant, sur sa page Facebook, des « raisons organisationnelles et juridiques ». Le rassemblement du 9 février est lui maintenu.
Selon cette même page Facebook de Pegida, Kathrin Örtel a quitté ses fonctions en raison de « menaces » dont elle aurait été victime et parce qu'elle se sentait harcelée par les « photographes » rôdant autour de chez elle. Figurent également parmi les démissionnaires Rene Jahn, Achim Exner, Bernd-Volker Lincke et Thomas Tallacker.
Le mouvement des Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes, Pegida) a connu chaque lundi une affluence croissante depuis l'automne dernier, jusqu'à rassembler un record de 25 000 manifestants à Dresde le 12 janvier, dans le sillage des attaques terroristes à Paris.
Lors de sa dernière manifestation, dimanche, Pegida n'avait rassemblé que 17 000 personnes, bien moins que les 25 000 du 12 janvier. Kathrin Örtel, qui n'a cessé d'affirmer que le mouvement n'était pas xénophobe, était devenue de fait sa principale figure depuis le retrait de Lutz Bachmann. Elle avait pris ses distances avec Legida, la déclinaison de Pegida à Leipzig, considérée comme « plus radicale » par les services de renseignement.
reuthers
Selon cette même page Facebook de Pegida, Kathrin Örtel a quitté ses fonctions en raison de « menaces » dont elle aurait été victime et parce qu'elle se sentait harcelée par les « photographes » rôdant autour de chez elle. Figurent également parmi les démissionnaires Rene Jahn, Achim Exner, Bernd-Volker Lincke et Thomas Tallacker.
Le mouvement des Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes, Pegida) a connu chaque lundi une affluence croissante depuis l'automne dernier, jusqu'à rassembler un record de 25 000 manifestants à Dresde le 12 janvier, dans le sillage des attaques terroristes à Paris.
Lors de sa dernière manifestation, dimanche, Pegida n'avait rassemblé que 17 000 personnes, bien moins que les 25 000 du 12 janvier. Kathrin Örtel, qui n'a cessé d'affirmer que le mouvement n'était pas xénophobe, était devenue de fait sa principale figure depuis le retrait de Lutz Bachmann. Elle avait pris ses distances avec Legida, la déclinaison de Pegida à Leipzig, considérée comme « plus radicale » par les services de renseignement.
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