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Le Maroc mal inspiré pour sa croissance

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  • Le Maroc mal inspiré pour sa croissance

    • Un rapport d’OCP Policy Center pointe les insuffisances
    • La technologie, ascenseur incontournable pour les chaînes de valeur mondiales
    • Une stratégie à trois piliers pour la relance


    «Les mutations de l’environnement international imposent au Maroc de repenser sa stratégie de croissance». C’est ce que recommande l’OCP Policy Center dans une étude consacrée à la stratégie de croissance à l’horizon 2025. Le think tank de la Fondation OCP indique que «le renforcement des déséquilibres macroéconomiques, la perte de compétitivité, la hausse des coûts salariaux et la faible qualité de la main-d’œuvre constituent autant de facteurs qui entravent la capacité d’adaptation du Maroc aux mutations internationales».

    Conjuguées à la division internationale du travail, ces mutations se sont traduites par le déplacement des pôles de croissance mondiale vers l’Est, avec notamment l’émergence de la Chine comme 2e économie du monde.

    Avec cette nouvelle configuration, «le Maroc risque de se retrouver en tenaille entre des pays à faible revenu bénéficiant d’une main-d’œuvre abondante et bon marché et des pays à moyen revenu capables d’innover suffisamment pour atteindre le haut de la frontière technologique mondiale».

    Dans ce schéma, «les créations d’emplois sont souvent insuffisantes pour absorber la force de travail», prévient -on. Ce déficit est un constat d’échec de l’actuelle stratégie de croissance, laquelle n’a pas permis de booster l’investissement privé productif, surtout dans le secteur manufacturier.

    Face à ces défaillances, l’étude de l’OCP Policy Center prône une réforme qui impliquerait «une accélération de la transition du pays vers le haut de la frontière technologique mondiale et un meilleur positionnement dans les chaînes de valeur mondiales».

    Le gouvernement est appelé à recentrer ses dépenses d’investissements dans l’infrastructure avancée, à savoir les technologies de l’information et de la communication. Actuellement, l’infrastructure de base comme les routes, l’eau et l’assainissement, absorbe la quasi-totalité des investissements. Dans le détail, la stratégie de relance s’appuierait sur 3 piliers.

    Le 1er porte sur le regain de compétitivité à court terme en adoptant des mesures visant à réduire les coûts de production dans les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre comme le textile.

    Le 2e pilier consiste à stimuler l’investissement privé dans des secteurs de production qui permettront au Maroc d’accélérer sa transition vers le haut de la frontière technologique et d’entrer en concurrence avec d’autres pays sur le marché international des biens et services. Le dernier pilier consiste à repenser le rôle des pouvoirs publics en matière d’incitation à l’investissement privé dans des secteurs stratégiques.

    Il s’agira de garantir un appui direct et indirect à l’expansion des entreprises marocaines en Afrique subsaharienne, particulièrement dans les pays francophones. L’idée est de capitaliser sur la position géographique du Maroc, en délocalisant graduellement les activités manufacturières légères basées sur l’imitation vers les pays francophones d’Afrique subsaharienne.

    En fait, le but est de profiter des faibles coûts du travail. L’étude de l’OCP Policy Center affirme que cette dynamique d’intégration régionale «permettrait de développer des marchés d’exportation pour des productions à plus fort contenu technologique».


    leconomiste. 28.01.2015




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  • #2
    Avec cette nouvelle configuration, «le Maroc risque de se retrouver en tenaille entre des pays à faible revenu bénéficiant d’une main-d’œuvre abondante et bon marché et des pays à moyen revenu capables d’innover suffisamment pour atteindre le haut de la frontière technologique mondiale».
    C'est déjà le cas du monde arabe depuis au moins 20 ans déjà.

    Commentaire


    • #3
      • le renforcement des déséquilibres macroéconomiques,
      • la perte de compétitivité,
      • la hausse des coûts salariaux et
      • la faible qualité de la main-d’œuvre

      constituent autant de facteurs qui entravent la capacité d’adaptation du Maroc aux mutations internationales».
      Bonne analyse.

      Commentaire

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