C'est ce que viennent de découvrir des scientifiques brésiliens. Ce qui pourrait expliquer certains effets de la consommation de café sur notre organisme.
Des chercheurs de l’Université de Brasilia, en collaboration avec une organisation agricole appartenant à l’Etat (EMBRAPA), ont découvert dans le café des "fragments" de protéine (appelés peptides) qui soulageraient la douleur, à l'instar de la morphine, en agissant sur le système nerveux central, selon un communiqué de l'EMBRAPA.
Des peptides opioïdes comparables à la morphine
En testant des combinaisons de gènes de café sur les souris, les scientifiques ont découvert que ces peptides opioïdes ont eu un effet comparable à la morphine, voire même plus durable sur l’organisme (4 heures au lieu de 3 pour la morphine). "Dans nos conditions expérimentales, nous n'avons pas constaté d'effet secondaire notables", expliquent les chercheurs. "D'autres expériences, menant à des publications scientifiques, devront être réalisées pour confirmer cette observation", précisent-ils. Selon les chercheurs, cette découverte pourrait trouver plusieurs applications nutritionnelles et médicales. Par exemple, "soulager le stress des animaux avant qu'ils se rendent à l'abattoir"...
Sciences&Avenir
Des chercheurs de l’Université de Brasilia, en collaboration avec une organisation agricole appartenant à l’Etat (EMBRAPA), ont découvert dans le café des "fragments" de protéine (appelés peptides) qui soulageraient la douleur, à l'instar de la morphine, en agissant sur le système nerveux central, selon un communiqué de l'EMBRAPA.
Des peptides opioïdes comparables à la morphine
En testant des combinaisons de gènes de café sur les souris, les scientifiques ont découvert que ces peptides opioïdes ont eu un effet comparable à la morphine, voire même plus durable sur l’organisme (4 heures au lieu de 3 pour la morphine). "Dans nos conditions expérimentales, nous n'avons pas constaté d'effet secondaire notables", expliquent les chercheurs. "D'autres expériences, menant à des publications scientifiques, devront être réalisées pour confirmer cette observation", précisent-ils. Selon les chercheurs, cette découverte pourrait trouver plusieurs applications nutritionnelles et médicales. Par exemple, "soulager le stress des animaux avant qu'ils se rendent à l'abattoir"...
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