En France, s’en prendre aux femmes voilées est un « combat républicain ». Aux Etats-Unis, Tahani Amer, musulmane voilée, est un modèle pour la Nasa.
« Je suis une Américaine musulmane, employée à la NASA, qui a grandi dans la banlieue du Caire en Egypte. J’ai toujours cherché à vivre selon trois principes, simples : « Plais à Dieu et tu plairas à chacun », l’éducation est la clé du possible, sois au service d’autrui avec sympathie et bonté. »
C’est par ces mots que Tahani Amer se raconte sur le site Web de la prestigieuse agence spatiale américaine, la Nasa. Cette mère de deux enfants y évoque son parcours. Comment, férue de mathématiques, elle a poursuivi de brillantes études qui l’ont mené à obtenir le diplôme le plus élevé qui soit, un Ph. D., autrement dit un doctorat.
« Tout était possible »
Détail qui vaut son pesant de cacahuètes, quand on compare avec les projets de loi récurrents qui en France visent à punir les femmes musulmanes qui portent le hijab, Tahani Amer est voilée ; ce qui ne l’a pas empêchée d’évoluer dans sa carrière professionnelle.
Evoquant ses années de travail à la Nasa, Mme Amer s’enthousiasme : « C’était génial, j’étais comme une petite fille dans le ‘magasin de bonbons’ de la NASA. Tout semblait possible. »
« Tout semblait possible », affirme donc celle qui non contente d’avoir intégré la Nasa a inventé et breveté un procédé qui est aujourd’hui utilisé par ses collègues ingénieurs. Tellement possible que Tahani Amer est devenu un modèle pour la NASA dans ses campagnes de sensibilisation à destination des femmes pour les inciter à travailler dans l’aérospatial.
De la recherche spatiale à l’enseignement islamique
Tout est tellement possible que, toujours dans cette page de présentation, Tahani Amer termine en évoquant… d’une part son travail de da’wa à la mosquée, où elle enseigne la tarbiya, l’éducation islamique, et la langue arabe aux jeunes enfants, d’autre part les conférences qu’elle a décidé de donner, après le 11-septembre, auprès d’un public non musulman « dans de nombreuses églises, dans des universités » ou encore des établissements scolaires.
Ne dites rien à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, exceptées celles qui portent le voile, et porte-flingue de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et Vigile en chef chargé de s’assurer que les crèches en France ne sont pas infiltrées par des femmes musulmanes portant le voile. Ce même voile porté par Tahani Amer celle par qui, notamment, permet à la NASA de réussir l’envoi de navettes dans l’espace.
Source : al-kanz.org
« Je suis une Américaine musulmane, employée à la NASA, qui a grandi dans la banlieue du Caire en Egypte. J’ai toujours cherché à vivre selon trois principes, simples : « Plais à Dieu et tu plairas à chacun », l’éducation est la clé du possible, sois au service d’autrui avec sympathie et bonté. »
C’est par ces mots que Tahani Amer se raconte sur le site Web de la prestigieuse agence spatiale américaine, la Nasa. Cette mère de deux enfants y évoque son parcours. Comment, férue de mathématiques, elle a poursuivi de brillantes études qui l’ont mené à obtenir le diplôme le plus élevé qui soit, un Ph. D., autrement dit un doctorat.
« Tout était possible »
Détail qui vaut son pesant de cacahuètes, quand on compare avec les projets de loi récurrents qui en France visent à punir les femmes musulmanes qui portent le hijab, Tahani Amer est voilée ; ce qui ne l’a pas empêchée d’évoluer dans sa carrière professionnelle.
Evoquant ses années de travail à la Nasa, Mme Amer s’enthousiasme : « C’était génial, j’étais comme une petite fille dans le ‘magasin de bonbons’ de la NASA. Tout semblait possible. »
« Tout semblait possible », affirme donc celle qui non contente d’avoir intégré la Nasa a inventé et breveté un procédé qui est aujourd’hui utilisé par ses collègues ingénieurs. Tellement possible que Tahani Amer est devenu un modèle pour la NASA dans ses campagnes de sensibilisation à destination des femmes pour les inciter à travailler dans l’aérospatial.
De la recherche spatiale à l’enseignement islamique
Tout est tellement possible que, toujours dans cette page de présentation, Tahani Amer termine en évoquant… d’une part son travail de da’wa à la mosquée, où elle enseigne la tarbiya, l’éducation islamique, et la langue arabe aux jeunes enfants, d’autre part les conférences qu’elle a décidé de donner, après le 11-septembre, auprès d’un public non musulman « dans de nombreuses églises, dans des universités » ou encore des établissements scolaires.
Ne dites rien à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, exceptées celles qui portent le voile, et porte-flingue de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et Vigile en chef chargé de s’assurer que les crèches en France ne sont pas infiltrées par des femmes musulmanes portant le voile. Ce même voile porté par Tahani Amer celle par qui, notamment, permet à la NASA de réussir l’envoi de navettes dans l’espace.
Source : al-kanz.org
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