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Les officiels algériens suivent de très près l’arrestation au Maroc d’un membre de l’organisation « Les Soldats du calife en terre d’Algérie ». Ils comptent envoyer un juge d’instruction au royaume pour entendre le suspect. Pour le moment, ils n’ont exprimé aucune demande d’extradition du détenu.
Bientôt une commission rogatoire algérienne au Maroc au sujet du présumé terroriste arrêté par les services de sûreté, le dimanche 25 janvier, dans la région de Bni Drar. L'annonce a été faite, hier, par le ministre de la Justice algérien, Tayeb Louh.
Dans des déclarations à la presse algérienne, il a fait savoir que l’objectif est « d'identifier le prévenu et de fournir, aux autorités judiciaires algériennes, les informations nécessaires le concernant ». Et d’ajouter que l’envoi d’un juge d’instruction au royaume s’inscrit dans le cadre de la coopération judiciaire entre les deux pays. Pour rappel, une convention signée le 15 mars 1963 à Alger, modifiée le 15 janvier 1969 à Ifrane, régit ce domaine.
Cependant, cette coopération accuse un net retard sur les dossiers sécuritaires à cause des aléas politiques, notamment le différend sur la question du Sahara occidental. Reste à savoir si l’arrivée prochaine d’un juge d’instruction contribuera à une relance de la collaboration entre les deux pays contre les groupes terroristes ?
Y aura-t-il une relance de la collaboration sécuritaire entre Rabat et Alger ?
L’arrestation de l’Algérien, de surcroît dans une zone frontalière, a montré que « Jound Al Khilafa » est une réelle menace, non seulement pour le voisin de l’Est mais également pour le royaume. Le communiqué du ministère marocain de l’Intérieur, publié le jeudi 29 janvier, a insisté sur la volonté de l’antenne de Daesh d’étendre ses activités au Maghreb et en Europe.
Dès le départ, les autorités algériennes ont suivi de très près ce dossier, le suspect ayant reconnu auprès des enquêteurs marocains, être membre de « Jound Al Khilafa » (Les Soldats du califat en terre d’Algérie). Cette antenne locale de Daesh avait pour rappel revendiqué l’enlèvement et l’assassinat, le 24 septembre dernier, de l’otage français Hervé Gourdel. Le présumé djihadiste a été dépêché dans l’Oriental en vue de former de nouvelles recrues.
Cette interpellation intervient après une opération similaire menée, début janvier, par les forces algériennes contre les partisans de cette organisation. Dix présumés terroristes ont été interpellés dont cinq sont d’anciens combattants dans les rangs de l’ « Etat islamique » en Syrie.
Mohammed Jaabouk
Bientôt une commission rogatoire algérienne au Maroc au sujet du présumé terroriste arrêté par les services de sûreté, le dimanche 25 janvier, dans la région de Bni Drar. L'annonce a été faite, hier, par le ministre de la Justice algérien, Tayeb Louh.
Dans des déclarations à la presse algérienne, il a fait savoir que l’objectif est « d'identifier le prévenu et de fournir, aux autorités judiciaires algériennes, les informations nécessaires le concernant ». Et d’ajouter que l’envoi d’un juge d’instruction au royaume s’inscrit dans le cadre de la coopération judiciaire entre les deux pays. Pour rappel, une convention signée le 15 mars 1963 à Alger, modifiée le 15 janvier 1969 à Ifrane, régit ce domaine.
Cependant, cette coopération accuse un net retard sur les dossiers sécuritaires à cause des aléas politiques, notamment le différend sur la question du Sahara occidental. Reste à savoir si l’arrivée prochaine d’un juge d’instruction contribuera à une relance de la collaboration entre les deux pays contre les groupes terroristes ?
Y aura-t-il une relance de la collaboration sécuritaire entre Rabat et Alger ?
L’arrestation de l’Algérien, de surcroît dans une zone frontalière, a montré que « Jound Al Khilafa » est une réelle menace, non seulement pour le voisin de l’Est mais également pour le royaume. Le communiqué du ministère marocain de l’Intérieur, publié le jeudi 29 janvier, a insisté sur la volonté de l’antenne de Daesh d’étendre ses activités au Maghreb et en Europe.
Dès le départ, les autorités algériennes ont suivi de très près ce dossier, le suspect ayant reconnu auprès des enquêteurs marocains, être membre de « Jound Al Khilafa » (Les Soldats du califat en terre d’Algérie). Cette antenne locale de Daesh avait pour rappel revendiqué l’enlèvement et l’assassinat, le 24 septembre dernier, de l’otage français Hervé Gourdel. Le présumé djihadiste a été dépêché dans l’Oriental en vue de former de nouvelles recrues.
Cette interpellation intervient après une opération similaire menée, début janvier, par les forces algériennes contre les partisans de cette organisation. Dix présumés terroristes ont été interpellés dont cinq sont d’anciens combattants dans les rangs de l’ « Etat islamique » en Syrie.
Mohammed Jaabouk
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