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Il y'a 20 ans aucun Charlie n'a daigné être "Amirouche"

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  • Il y'a 20 ans aucun Charlie n'a daigné être "Amirouche"

    La violence semble sans limites: lundi 30 janvier, 15 h 30. Une voiture piégée explose à Alger, boulevard du Colonel-Amirouche, devant le commissariat central. En plein centre-ville. A l'heure où les gens font leurs courses en prévision du ramadan, ce mois de jeûne diurne où l'on festoie la nuit. Les auteurs de l'attentat ne pouvaient que prévoir un carnage: 40 morts, 256 blessés, selon des chiffres provisoires. Le délabrement des hôpitaux algériens contribuera sans doute à alourdir ce bilan. La plupart des victimes sont des passants, dont des femmes et des enfants.

    Source: l'Express
    Dernière modification par mage, 31 janvier 2015, 16h14.
    Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

  • #2
    Très émue ,quel douloureux anniversaire !En visionnant la vidéo , Je me pose une seule question ,qu'est ce qui a changé depuis ces années là ??!! Pourquoi banalise-t-on autant la mort de nos concitoyens de nos jour? 31 JANVIER 1995 ,ma première année de Fac ,je me souviens qu'après l'attentat on osait par parler ,on osait pas rire ,on osait même pas allumer la radio dans la voiture , le lendemain on avait l'impression que l'Algérie entière enterrait ses morts ...on a pleuré ces inconnus pendant des semaine ,Zeroual lui même avait les larmes aux yeux dans son discours !
    Aujourd'hui...je me demande encore: Pourquoi pleurer Charlie et ne n'accorder même pas un petit mots aux petits écoliers de Sétifs mort le même jour !L'âme d'un gawri serait-elle plus précieuse ? Ma grand-mère avait donc raison en me disant souvent :3andek dourou teswa dourou !
    En tous les cas pour ces années là ,c'est clair : ON OUBLIERA JAMAIS ET ON PARDONNERA JAMAIS !
    رحم الله امرأة اعتصرت عمرها في كأس لتسقي وليدها شهدا

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    • #3
      Bonsoir

      Trés émouvant

      Pourquoi banalise-t-on autant la mort de nos concitoyens de nos jour?
      Parceque beaucoup ont dit c'est entre eux
      je me rappelle d'un interview de Cheb Khaled lors de l'attentat du 11 septembre
      "Il y a environ 3000 mille morts et En Algerie 150 000 morts et de milliers de déplacer personne en a Parlé"

      Il y a 20 ans, les islamistes tuaient les journalistes algériens
      En Algérie, où 100 journalistes et travailleurs de presse ont été tués entre 1993 et 1997, l’attentat contre Charlie Hebdo a évidemment résonné avec douleur.

      Alger, lundi 21 mars 1994. Le siège de l’Hebdo libéré, est attaqué". Sur le mur facebook de Nazim Mekbel, un des fondateurs de l’association Ajouad (en souvenir des victimes du terrorisme), dont le père, Saïd Mekbel, directeur du journal Le Matin, fut tué en 1993, il y a la liste des photographes, rédacteurs et employés tués ce jour-là à Alger. Et puis ce commentaire : "A cette période-là, nous étions bien seuls face à notre malheur".


      "Vieux et douloureux souvenirs !, écrit Arezki Metref dans Le Soir d’Algérie ce dimanche. Et voilà que les rafales de kalashnikov tirées dans une salle de rédaction aujourd’hui réveillent tout cela, la douleur d’enterrer les siens et celle de s’enterrer dans le silence. Et j’entends resurgir, amplifiés par la foule, des idées, des cris, des je ne sais quoi qu’on proférait hier, du genre : «contre leurs armes, nos stylos»."



      Le syndicat national des journalistes, le SNJ, a, dans un communiqué, condamné "avec une extrême vigueur cet acte ignoble et barbare" et rappelé que la presse en Algérie "mieux qu’aucune autre corporation dans le monde, en sait quelque chose". Sur les réseaux sociaux, ont beaucoup circulé la célèbre phrase de Tahar Djaout, journaliste, poète et romancier algérien, tué par les islamistes en 1993 : "Le silence, c’est la mort. Si tu te tais, tu meurs. Si tu parles, tu meurs. Alors parle et meurs !"

      "Le peuple algérien, qui a souffert pendant de longues années des affres du terrorisme, mesure l’émotion du peuple français et ami et lui exprime, à travers vous, sa solidarité et sa sympathie" Abdelaziz Bouteflika, le 7 janvier 2015

      Sur les ondes de France Culture, invité de l’émission Le secret des Sources, Omar Belhouchet, directeur d’El Watan, qui fut lui-même la cible des terroristes, se souvient : "Ça a commencé par une fatwa par un soi-disant imam en décembre 90, qui a décrété que les journalistes devaient être tués. Elle a été relayée par beaucoup de mosquées d’Algérie, qui à l’époque, étaient gérées par le FIS ; c’était un signal politique, on considérait que la presse était contre les islamistes."
      "A l’époque, chaque enterrement se transformait en manifestation contre le terrorisme islamiste comme ce fut le cas pour Tahar Djaout (Ruptures), Said Mekbel (Le Matin), Abderahmani (El Moudjahid), Rachida Hamadi (TV), Naima Hamouda (Le Matin, 28 ans)…", raconte aussi le site Le Matin.dz. Ces morts avaient-ils ému ces messieurs qui somment aujourd’hui les "musulmans" à sortir dans la rue pour dénoncer le terrorisme ? Bien sûr que non. nous avons vécu, mais dans un anonymat presque total – on n’a pas vu un chef d’Etat occidental s’en aller signer un quelconque registre de condoléances – la mort d’êtres chers, d’amis, des gens de talents, pas seulement des journalistes – je pense au dramaturge Alloula , à l’acteur et homme de théâtre mais aussi ami du Matin, Azzedine Medjoubi, au professeur et spécialiste de l’islam Rabah Stambouli à Tizi ouzou, au recteur de l’université de Bab Ezzour Salah Djebali, au sociologue Mhamed Boukhobza, à l’économiste de renom Abderahmane Fardheheb…- pour savoir de quoi il en retourne. Nous avons fait face, nous avons continué à écrire, à témoigner, en dépit – c’était le prix à payer – des interdits de presse et des procès intentés contre nous. Nous n’avons pas vendu notre âme au diable."

      Par Mélanie Matarese le 11 janvier 2015 Visa pour l'Algerie





      Nadjia Bouzeghrane, une des plus anciennes journalistes du quotidien El Watan écrivait jeudi : "Quelles que soient leur identité et leur appartenance, les auteurs de cet acte effroyable sont de véritables assassins de l’esprit et de la liberté de pensée. La journaliste et l’Algérienne que je suis et qui a perdu de nombreux collègues et amis assassinés par le terrorisme pendant la décennie noire parce qu’ils étaient journalistes, écrivains et artistes libres, ne peut que s’élever contre ce crime contre la liberté de penser, d’écrire, de dire."


      je n'ai pas fais la marche ni la minute de Silence
      je m'appelle Néo ...

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      • #4
        chacun pleure les siens .... a l'epoque de l'attentat du bv amirouche ...notre tele unique ne disait rien ou presque ...n'expliquait rien ...l'autorité ne communiquait pas ...puis aprés les intelectuels tombaient sous le silence coupable du pouvoir ...pourquoi voudriez que les autres pays compatissent si nous memes taisions toute compassion ....
        ce silence du pouvoir algerien ..le controle sur les infos securitaire n'a eu pour résultat concret que de permettre au suputation du kituki ....tant la nature a horreur du vide !

        alors venir des années aprés et faire comme une revendication sur le fait que les autres parlent de leurs mort et n'ont pas parler des notres est une forfaiture des plus manifestes !

        aujourdhui encor ..nos morts sont doublement tués puisqu'on a non seulement pardonné a leur assassins mais on leur permet de se pavaner dans nos ecrans !
        Dernière modification par epicure, 31 janvier 2015, 18h00.

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        • #5
          Bonsoir

          nos morts sont doublement tués puisqu'on non seulement pardonné a leur assassins
          Vote légitime du peuple Algérien j'ai voté contre la concorde Civile

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          • #6
            L'attentat "Amirouche", c'est du cannibalisme pour le reste du monde, des musulmans qui tuent d'autres musulmans, business as usual quoi.

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            • #7
              aujourdhui encor ..nos morts sont doublement tués puisqu'on a non seulement pardonné a leur assassins mais on leur permet de se pavaner dans nos ecrans !
              Pourquoi tu n es pas aller les chercher dans les montagnes de mitidja et les traduire en justice ou les tuer ?

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              • #8
                Pardonnez mon cynisme, ce n'est pas de mes habitudes... mais je passe le manque d'exprimer des français leur sympathie pendant toute l'horreur que subissait notre peuple...

                Et je me rappelle mes pleurs et ma rage alors qu'un attentat atroce a emporté les éniemes victime à ALger et nie le PRÉSIDENT, ni aucun de nos politiciens ne s'est dérangé pour s'adresser au peuple meutri.

                J'espère que vous me comprenez: délaissé par nos dirigeant, que peut attendre le peuple des étranger.
                L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                • #9
                  Charlie en France et l'absent en Algérie...

                  Pendant les années dîtes noires, j'avais mal, si mal au fond de moi...
                  Des centaines, des milliers de personnes ont été tuées, massacrées, brûlées, égorgées, ect...

                  Des personnes de la société civile, des journalistes, des intellectuels, des femmes, des enfants un génocide perpétré par des musulmans pour des musulmans...

                  Quand ils ont libérés les animaux sauvages et fait voter l'inomable, je me suis dit qu'il n'y avait rien à attendre de ces rongeurs qui exanguine mon pays...

                  Puis je me suis dit, peut-être que; malheureusement les choses empirent et de nombreux algériens font comme l'autruche et nie les problèmes en affichant une liberté de penser et une soi-disante fierté...

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                  • #10
                    Quelques jours après cet attentat j'ai parlé avec une fille qui travaillait au samu, et m'a parlé de ce qu'elle a vu en arrivant sur place , c'était l'enfer sur terre , les victimes étaient des femmes des enfants avec leurs parents sortis acheter les vêtement de l'aid ou fournitures scolaires pour la nouvelle année je me souviens plus
                    Allah yerhamhoum
                    Que dieu punisse les coupables

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                    • #11
                      Trop dur de regarder ces vidéos...
                      ca fait toujours aussi mal...
                      j'entends encore les cris de douleurs des familles endeuillées, des veuves, des orphelins, des parents à jamais brisés...

                      Alors que les criminels courent toujours..

                      Alors que ce rat de Ali Belhadj ose encore montrer sa tête et alors que des algériens, sans doute amnésiques se laissent encore une fois prendre à son piège diabolique...

                      Toutes ces âmes et tant d'autres, des gens connus, des anonymes, des jeunes, des moins jeunes, des hommes, des femmes, des pères, des mères ont péri sous les balles et les armes des assassins barbares...

                      Trop dur... trop dûr...
                      Allah yarhem echouhada...

                      C'est Dieu qui s'occupera des assassins, puisque les humains semblent avoir la mémoire courte...
                      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                      • #12
                        Quand ils ont libérés les animaux sauvages et fait voter l'inomable, je me suis dit qu'il n'y avait rien à attendre de ces rongeurs qui exanguine mon pays...
                        C'est clair.. pardonner pour eux est un mot vide de tout sens, juste un mot qui ne les engage à rien, qui ne leur demande aucun effort.

                        Ce ne sont pas eu qui ont été meurtri dans leur chair, ce ne sont pas eux qui ont perdu un père, une mère ou un enfant assassiné lâchement et sans raison, arrachés brutalement à la vie et à ceux qui les aiment.

                        La concorde civile, la plus grade trahison et le plus grand mépris pour le peuple algérien.
                        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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