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Haddad répond à Hanoune sans la nommer : «Basta !»

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  • Haddad répond à Hanoune sans la nommer : «Basta !»

    Haddad répond à Hanoune sans la nommer :
    «Basta !»


    A la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, qui exprime son hostilité à l’ouverture du ciel au privé, le président du Forum des chefs d’entreprises (FCE) a répondu hier assez fermement. Ali Haddad, que le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, venait de recevoir, dira «basta» à Louisa Hanoune, sans toutefois la nommer.
    «Basta à ces gens qui passent leur temps à râler, à critiquer et qui bénéficient de privilèges» notamment lors de l’embarquement tandis que les citoyens lambda «attendent quatre à cinq heures», assènera le président du FCE, dans une allusion à la secrétaire générale du PT.
    Ainsi, l’ouverture du ciel au privé, que la dirigeante du PT considère comme «une bombe», est plutôt dans «l’intérêt national», considérera Ali Haddad, affirmant de surcroît qu’«hormis la Défense nationale, aucun secteur ne doit être fermé, tous les secteurs doivent être ouverts» à la participation privée.
    Une question abordée «sans tabou», assure Ali Haddad lors de la rencontre tenue avec Abdesselam Bouchouareb, un ministre «actif» dont il relèvera l’«écoute», «la franchise, l’engagement et la détermination à repositionner l’entreprise». Assez explicite, le président du FCE indique que la rencontre a porté sur de nombreuses problématiques liées à l’entrepreneuriat.
    Il s’agit notablement de la dépénalisation, du foncier et de l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Mais aussi de la règle 51/49 dont Ali Haddad se présentera «un fervent défenseur» et que le ministre de l’Industrie assurera «définitivement irréversible», de l’assainissement fiscal, du label produit national, de la croissance économique escomptée «à 8%, voire 10%», des emplois durables, de la réindustrialisation et du consommer-national.
    Comme les deux parties ont convenu de la mise en place d’une commission mixte, à l’instar de ce qui a été décidé lors des rencontres que le FCE a eues avec d’autres membres de l’exécutif.
    Cela même si Abdesselam Bouchouareb n’a pas manqué de préciser que le FCE fait déjà partie de deux groupes de travail, présidés par le ministère de l’Industrie et portant, l’un sur la mise en œuvre du Pacte économique et social de croissance et le second sur le rapport Doing Business.
    Convergence de vues entre le FCE et l’industrie
    Ce faisant, la rencontre que le ministre de l’Industrie a qualifiée d’«importante, riche» et qui a permis d’«informer» le FCE, «une organisation patronale en plein essor», a été marquée par une certaine convergence quant à la nécessité de booster l’entreprise algérienne.
    Mais aussi de régler les problèmes que cette entreprise subit, et d’autant que «la contrainte de la conjoncture (l’) impose», considérait auparavant Abdesselam Bouchouareb concernant la mobilisation de «trouver» d’autres ressources.
    Persuadé de la vocation du ministère de l’Industrie et des Mines en tant que «maison de l’entreprise algérienne», le ministre de tutelle prônera en ce sens l’opportunité de «lancer effectivement le partenariat public-privé».
    De même que le ministre de l’Industrie observe que certaines mesures sont «déjà prises en charge» et que son département œuvre à en finaliser d’autres. Evoquant la promotion de la production nationale, Abdesselam Bouchouareb indique qu’un arrêté ministériel est en voie d’élaboration pour obliger les ordonnateurs et maîtres d’œuvres et autres organismes notamment publics à acheter et consommer la production nationale, sur la base d’une «veille permanente» quant à cette production.
    À des nuances…
    Toutefois, quelques divergences, essentiellement de forme, des nuances sont à relever. A Ali Haddad qui évoque «la possibilité» de céder quatre zones industrielles (l’une au nord, la seconde au sud et les deux autres à l’est et à l’ouest du pays) au FCE afin qu’il les aménage et les distribue aux investisseurs, Abdesselam Bouchouareb exprimera certes l’ «accord» de son département, l’élaboration de textes relatifs étant en cours à ce sujet.
    Toutefois, le ministre de l’Industrie estime qu’il reviendra plutôt aux Chambres de commerce et d’industrie (CCI) d’assurer la gestion de ces zones identifiées.
    A charge cependant pour les entreprises du FCE de contracter des accords de partenariat avec les CCI dont elles sont membres, suggérera Abdesselam Bouchouareb.
    D’autre part, le ministre de l’Industrie spécifiera que certaines dispositions fiscales contenues dans la loi de finances 2015, dont l’unification du taux de l’Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) pour les importateurs et producteurs (à 23%), pourraient être revues dans le cadre d’une éventuelle loi de finances complémentaire.
    En ce sens, il assurera de la disponibilité de son département à se «battre» pour régler la question de l’IBS, dans le cas échéant d’une LFC, et dans la mesure où «l’effet rétractif» de cette disposition fiscale pose problème, argue Bouchouareb.
    Ce dernier indiquera, ce faisant, que les groupes industriels, prévus par le projet de réorganisation et reconfiguration du secteur public marchand, seront mis en place dans «une dizaine de jours».
    C. B.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Il est normal que le patronat algérien veuille garder une position privilégiée sur le marché national avec la règle des 51/49, mais est il de l'intérêt national qu'il en soit ainsi? Ce qui devrait être la préoccupation des autorités publiques.

    Au moment où les slogans fusent concernant la diversification des exportations algériennes, nous nous privons par ce genre de réglementations d'investissements étrangers tournés vers l'exportation. Pire, nos décideurs ont du mal à intégrer la mondialisation, figés dans l'économie administrée qu'a été l'Algerie jusqu'à présent, et n'arrivent pas à intégrer qu'un produit national qui n'est pas capable de s'imposer sur son propre marché, face à une concurrence raisonnée, n'a aucune chance de s'imposer à l'international.

    La stratégie de substitution aux hydro carbures, comme source de devises, est contrariée par des considérations autres, de parts de marchés privilégiés. La position du FCE, à l'époque de Hamiani, semblait économiquement plus équilibrée, que ce lobbying fort des patrons algériens, à protéger des chasses gardées.

    Si on n'arrive pas à intégrer une économie nationale, avec un dosage judicieux entre les sociétés nationales et internationales, on perd encore du temps, au moment où notre pétrole le permet encore, avant d'affronter le choc des devises qu'on continue à négliger. Croire, que nous pourrions exporter en Afrique suffisement pour juguler le choc future de la balance des paiements est un aveuglement supplémentaire de nos décideurs.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Je ne peux le juger encore ce personnage car je ne le connais presque pas mais j'aime bien sa réplique:
      «Basta à ces gens qui passent leur temps à râler, à critiquer et qui bénéficient de privilèges» notamment lors de l’embarquement tandis que les citoyens lambda «attendent quatre à cinq heures»
      Bien fait pour elle. Son rôle n'est que de faire diversion.
      Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

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      • #4
        Bien fait pour elle. Son rôle n'est que de faire diversion.
        ...Et accéssoirement empocher un salaire de 20 fois le smig! depuis plus de 20 ans... Et ça se dit trotskyste!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          Je me rends compte que j'aurais du créer un parti politique,
          Dieu sait comme je suis bavard !!
          Dernière modification par mage, 02 février 2015, 12h47.
          Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

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          • #6
            Il y a que chez nous où on collectionne les partis politiques, souvent autours de personnes...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              La base de la relance économique c'est l'assainissement du secteur bancaire et la levée du contrôle des changes.
              Il faut transformer le ministère des importations en un véritable ministère du commerce qui va favoriser la promotion des produits algériens. Nous avons énormément de produits éligibles à l'export pas que les produits agricoles et le tourisme.

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              • #8
                Apres la "libanisation" de la politique algerienne, voilà le tour à l’économie

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                • #9
                  Hanoune une prostituée que tout le monde connait..
                  mais ces nouveaux riches d'Algérie, vous les trouvez comment ? Comment peut-on se retrouver milliardaire en dollars au pays du socialisme et des allocations touristiques de 100 dollars?

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                  • #10
                    Hanoune une prostituée que tout le monde connait..
                    Très représentatif de la qualité et de l'éducation de certains agitateurs...

                    On peut apprécier, détester, les positions politiques de X ou Y, sans tomber dans un sexisme des canivaux, très révélateur de leurs auteurs...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      Apres la "libanisation" de la politique algerienne, voilà le tour à l’économie
                      On oublie souvent que la politique est la source de beaucoup trop de choses dans ce pays...

                      Cette trotskiste est cohérente avec son idéologie, que je trouve inadaptée et critiquable à plusieurs escients, mais tu n'attends pas d'un adepte du socialisme scientifique qu'il applaudisse la propriété privée, et l'entreprise privée.

                      Ce qui est particulier, c'est que ses sorties répétées reflètent autre chose, quant à la nature des équilibres stratosphériques. Sa critique ascerbe de deux ministres en exercice, et ses louanges surprenants d'un autre ministre en exercice renseignent sur les enjeux sous jacents...
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        100% d'accord avec M. Haddad. Le communisme ne fonctionne pas et les algériens le savent mieux que quiconque.

                        Si les services publics algériens ne remplissent pas leurs missions, il faut ouvrir les marchés. Les usagers y gagneront tant au niveau de la qualité des services qu'en termes de prix.

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                        • #13
                          Goudron VS Goudron

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                          • #14
                            ...Et accéssoirement empocher un salaire de 20 fois le smig! depuis plus de 20 ans... Et ça se dit trotskyste!
                            Je l'ai jamais entendue dire qu'elle était trotskyste cette lunatique opposante !
                            Dernière modification par rosierbelda, 03 février 2015, 12h37.
                            " C’est la rivière qui apporte dans son cours l’espoir aux chercheurs d’or…Elle n’attends jamais de ces derniers qu’ils en remettent dans le sien" (r.b)

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                            • #15
                              Lui : homme d'affaires, milliardaire dans un pays au système et à l'administration opaques et corrompus ce qui pour moi est plus que suspect et je suis prête à parier que si un jour des investigations seraient menées sur tous ces puissants du pays on aurait un feuilleton de passes droit, pots de vin, tours de passe passe illégaux, détournements....etc

                              Elle :
                              Nom: Louisa Hanoun
                              Sexe: Incertain à ce jour
                              Métier: Voyou né avec une gorge profonde et une voix tornituante qu'elle loue à prix d'or pour aboyer contre la cible de votre choix.
                              مالي و للناس كم يلحونني سفها
                              ديني لنفسي و دين الناس للناس

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