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Haddad a recu les ambassadeurs américain et français dans les bonnes grâces du FCE

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  • Haddad a recu les ambassadeurs américain et français dans les bonnes grâces du FCE

    Le président du Forum des chefs d’entreprise, qui vient de recevoir les ambassadeurs de France et des Etats-Unis à Alger, n’aurait pas répondu aux attentes. Pis, il en a déçu plus d’un en ce sens qu’aucune décision digne de ce nom, respectant le principe d’un partenariat gagnant-gagnant et bénéfique à l’entreprise algérienne, n’a émaillé ces rencontres. Ali Haddad se contentera de dire que «la France est un pays qui compte beaucoup pour l'Algérie». Une phrase dont les entrepreneurs et experts algériens «non structurés» n’arrivent pas à saisir les dessous. «Haddad est-il au fait du dossier ? A-t-il une connaissance sur l’état des lieux des relations économiques algéro-françaises ? En disant que la France comptait beaucoup pour l’Algérie, fait-il allusion ainsi à l’aspect économique ? Au volet politique ?» Dans les milieux économiques «indépendants», la thèse la plus développée est que la France n’a pas jugé utile d’injecter des capitaux en Algérie. Elle ne veut pas le faire. Les investissements créateurs d’emplois sont opérés ailleurs : au Maroc, où la France a décidé de créer l’un de ses plus grands complexes automobiles au monde. Plus de 500 000 véhicules sortent annuellement des usines de Tanger pour être commercialisés au Maghreb, au Moyen-Orient et en Afrique. D’autres gros investissements dans le secteur de l’agroalimentaire, de la transformation des produits de mer, de l’agriculture, de l’industrie et des services figurent également au registre. En Algérie, les Français préfèrent recourir au commerce, tout en guettant le moindre marché inhérent aux «gestions déléguées» d’eau potable et à celles concernant les aéroports. «On aurait aimé que Haddad rappelle au diplomate français que l’entreprise algérienne est étouffée depuis que Paris nous a imposé le contrat d’association avec l’UE. On aurait aimé que Haddad rappelle à l’ambassadeur le caractère désavantageux de l’unité d’assemblage Renault en Algérie. C’est du CKD. Voilà ce que l’ambassadeur aurait dû entendre de la bouche du P-DG de l’ETRHB», clame un ancien directeur général d’une société nationale du bâtiment. Les milieux économiques algériens sont encore plus déçus par les échanges de Haddad avec l’ambassadeur des Etats-Unis. «Le FCE ne sait-il pas que les Américains, mis à part Coca et Pepsi, n’investissent que dans le pétrole et le gaz de schiste ? Pourquoi le FCE n’a-t-il pas jugé utile de souligner au diplomate que l’entreprise algérienne n’avait jamais accepté que le complexe des tracteurs CIRTA (classé parmi les tracteurs les plus solides au monde) ait pu tomber avec une facilité scandaleuse dans l’escarcelle de Massey Fergusson ?» s’interroge un syndicaliste, ex-cadre à Sonacome.
    Rafik Bahri...Algerie patriotique.
    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    C'est toujours la faute des autres si ton économie n'est pas suffisement attractive... et nous savons tous que Renaut avait au départ envisagé d'investir en Algérie, avant de trouver une meilleure proposition au Maroc. C'est encore plus dommageable, connaissant les atouts intrinsèques que recèle l'économie Algérienne, qui pourraient lui permettre une meilleure position dans l'attractivité des IDE, si ce n'est les contradictions et blocages énoncés ici et là...
    Othmane BENZAGHOU

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